Nicolas Sarkozy au Vatican, 20 Décembre 2007.
Pour ma part, je n'ai pas la foi religieuse, mais je crois en une République forte, je crois en la laïcité comme modèle de société, permettant d'assurer le vivre-ensemble ou chacun peut vivre en toute liberté sa religion, ou chacun peut vivre son athéisme en toute tranquillité.
Je fais partie des sceptiques quant au nouveau de l'UMP, qui une fois encore n'est qu'un coup de com' fumeux. Alors dans ce cas là, si on suit l'exemple de la droite, la gauche se renommera "Les Démocrates", et puis l'extrême-droite s'appellera "Les Français", lançant ainsi une espèce de course aux armements verbaux afin de miner les éléments de langage des uns et des autres. Une fois encore, Sarkozy joue un jeu dangereux comme il l'a fait au cours de son mandat présidentiel en ouvrant les vannes de la honte avec le discours de Grenoble en 2010.
La République est notre bien commun et personne, quand bien même le plus illustre des citoyens ne pourrait s'approprier ce titre. Et ce, d'autant plus par une personne aux sincérités...successives.
Alors lorsque la droite aura effectué son ravalement de façade politique en changeant de nom, histoire de faire oublier les casseroles des affaires que traîne l'UMP (comme elle l'avait fait en 2002 en coulant le RPR), je continuerai de me proclamer républicain.
Je laisse le mot de la fin au même Nicolas Sarkozy.
France 2, 8 Janvier 2008.