LICENCIEMENT ABUSIF AU NOM D'ALLAH
Dorénavant, les opinions positives sur l'islam seront obligatoires en Belgique. La presse wallonne en a peu parlé, mais le cas d'un professeur d'histoire marque un dangerteux tournant dans l'acceptation de la censure au nom de la foi de Mahomet. Après quartorze années de bons et loyaux services dans l'enseignement, le prof bruxellois a été limogé pour avoir critiqué l'islam dans une discussion privée sur Facebook avec l'une de ses élèves musulmanes. Dans ce "chat" datant de 2012, il lui demandait pourquoi avoir choisi "la religion qui se caractérise par le plus haut taux d'analphabétisme et qui possède le plus grand nombre de pays sous-développés et arriérés".
La mère de l'élève, qui a découvert cette discussion en 2013, a décidé de poursuivre l'enseignant pour "islamophobie". Ainsi, toute personne ayant une opinion négative de l'islam serait passible de poursuites pénales, "l'islamophobie", concept délibérément flou et fourre-tout, étant assimilé à du racisme, délit calir et précis.
La critique d'une religion vaudrait donc la haine d'une personne ou d'une communauté? Oui pour la justice belge, qui a condamné l'enseignant. Son licenciement a été prononcé par la Ville de Bruxelles après une longue période de mise à pied.
Zineb El Rhazoui
Charlie Hebdo, Rubrique "L'Hérétique de la Semaine", N°1195, Mercredi 17 Juin 2015.
Un complément d'information du site belge de la RTBF concernant l'affaire, en date du 2 juin 2015.