Qu'aurait dit le journal si Mme Soulioti avait été...moche?
Cette manie de la presse française de faire référence au physique d'une femme quand elle a des responsabilités est insupportable. Et surtout l'idée que cette dame, "jolie" est une sorte de cadeau: la femme objet, c'est pour le Figaro le Retour vers un passé heureux!
Mais, l'auteur du billet avait l'air d'être en forme. On peut y lire que cette femme a été sectionnée pour "protéger". Mais pourquoi des guillemets vu que c'est son métier, sa compétence?
Quand bien même le journal conservateur a pondu un tweet d'excuses à la mi-journée, cela ne répare en rien le mal qui a été fait.
"Sans liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur" indique le titre sous son nom. J'use à raison de cette liberté.
Après la publication d'une brève maladroite et inopportune, Le Figaro présente ses excuses à Mme Evridiki Soulioti et à ses lecteurs.