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Les Dossiers D'antan...

6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 08:29
Mercredi 29 Mars 2006 : au MEDEF 86, ce sont les étudiants les patrons !
Photo Patrick Lavaud.

Photo Patrick Lavaud.

Photo Patrick Lavaud.

Photo Patrick Lavaud.

Après avoir laissé planer le doute sur un éventuel envahissement du Futuroscpe près de 300 étudiants anti-CPE ont investi hier après-midi le siège du MEDEF à Saint-Georges. Ils sont repartis à l'issue d'un dialogue d'une heure avec le délégué général du mouvement.

 

Finalement, les étudiants n'avaient hier nullement l'intention de bloquer "les grands axes commerciaux" comme ils l'avaient annoncé en assemblée générale (lire le NR d'hier). Mais simplement envie de brouiller les pistes et de se jouer des policiers des RG (renseignements généraux) qui ne les quittent plus. Et ils ont plutôt réussi leur coup!

Jusqu'à la dernière minute hier après-midi, ils ont laissé planer le doute, faisant croire qu'ils allaient profiter de la présentation à la presse française et européenne de la nouvelle saison du Futuroscope pour investir le parc et faire entendre une nouvelle fois très médiatiquement leurs revendications (1). Mais au final, après avoir quitté vers 14h20 le parking de l'amphi J et pris en cortège la liaison Nord (RN 147) en direction du Futuroscope, puis rattrapé la RN10, les soixante voitures étudiantes ont ignoré la bretelle d'accès du parc pour poursuivre en direction de Jaunay-Clan. Avant de bifurquer finalement vers Saint-Georges-les-Baillargeaux où se trouve le siège du Mouvement des entreprises de France (MEDEF).

 

Défoulement collectif dans l'amphi

Un objectif symbolique plusieurs fois ciblé lors des manifestations de l'été 2003 mais jaais envahi depuis. En quelques miluntes, 200 à 250 étudiants ont donc pris la suite des intermittents du spectacle réussissant sans aucune difficulté à investir le parc puis l'amphithéâtre de l'organisation patronale. Un amphi archi-comble devant lequel Erwann, étudiant en histoire se livre à un one-man show délirant. Grossissant à l'extrême les traits supposés du chef d'entreprise, le voilà qui harangue la salle. "Pourquoi la période d'essai du CPE n'est-elle que de 2 ans? Pourquoi pas plus?" L'amphi joue évidemment le jeu et exulte. Le faux patron poursuit: "Y a trop de profs! Les profs, ça ne rapporte pas d'argent!" Le patron d'opérette est porté en triomphe. Le festival se prolonge dans les éclats de rire: "Les flics? Il en faut plus!"; "L'éducation doit être une entreprise comme les autres!"; "Il faut faire payer les pauvres!"

 

Une heure de questions-réponses

Passé ce savoureux moment de pur défoulement collectif, les étudiants de la coordination négocient à l'extérieur, avec le capitaine de gendarmerie Fabrice Jauffred, une entrevue avec un représentant du MEDEF. "Nous voulons obtenir une position claire de la part du MEDEF", explique Stéphane Nicolas, un des membres de la coordination. Mais pas question d'évacuer les lieux en échange de l'audience. De son côté, l'AG improvisée des étudiants réclame une séance de questions-réponses dans l'amphi. Laurent Desplat, délégué général du mouvement, craint évidemment le traquenard. "On s'engage clairement à ce qu'il n'y ait pas de débordement", assure Tanguy Le Bolloc'h, membre de la coordination. Après une ultime conversation téléphonqique avec le président du MEDEF Didier Georget, Laurent Desplat accepte le principe de la rencontre (lire ci-dessous).

A l'issue d'une heure d'échanges très courtois, Tanguy Le Bolloc'h donne "comme promis" le signal du départ. Alors que les étudiants repartent dans le calme de ce débat qu'ils considèrent "sans surprise", Laurent Desplat juge en aparté que beaucoup de ses interlocuteurs sont "prisonniers de leur idéologie". "Les interrogations des étudiants démontrent une incompréhension du monde économique et une réelle anxiété pour leur avenir", soulignera plus tard un communiqué du MEDEF. Condamnant la méthode utilisée pour pénétrer dans les lieux, l'organisation patronale qui n'a relevé que "des dégâts mineurs" a annoncé qu'elle allait déposer une plainte "pour le principe".

Jean-Jacques ALLEVI

 

(1) Les revendications étudantes portent non seulement sur la suppression des contrats CNE et CPE mais aussi sur l'abrogation de la loi Fillon et sur la réduction des postes aux CAPES.

Une nouvelle manifestation sera organisée aujourd'hui à partir de 14h sur la place d'Armes à Poitiers.

MEDEF : "Le CPE ne répond pas aux besoins des entreprises"

 

"Bonjour et bienvenue dans la maison...même si la manière est un peu cavalière." Laurent Desplat, délégué général du MEDEF, vient de s'asseoir sur le rebord d'une table face aux étudiants. La première question fuse: "Pouvez-vous clarifier la position du MEDEF sur le CPE?" lance Stéphane, étudiant d'AES. La première réponse du représentant des patrons ne tarde pas: "Sur l'affaire du CPE, la difficulté est que les partenaires sociaux n'ont pas été consultés. La méthode n'est pas très astucieuse". Dans un communiqué transmis plus tard aux rédactions, Laurent Desplat parlera même "de méthode inacceptable et peu propice à un dialogie constructif".

Par la suite, au fil des question posées par les étudiants, Laurent Desplat le répète: "Nous ne sommes pas à l'origine du CPE. Nous aurions préféré l'extension du CNE. Le CPE n'est pas adapté aux enjeux. Le CPE créera peut-être 10 à 15.000 emplois par an. Ce n'est pas la panacée." Gaétan inscrit en première année de sociologie, veut une réponse plus claire. "Vous êtes pour ou contre?" demande-t-il. "On aurait préféré autre chose car le CPE ne répond pas aux besoins des entreprises..."

Les questions se succèdent. Les réponses aussi.

Sur les relations entre les entreprises et l'éducation, le délégué général du MEDEF, estime: "On a vraiment envie d'avoir des relations beaucoup plus étroites avec les universités. Il faudra que nos mondes arrivent un jour à se parler."

Sur la flexibilité, Laurent Desplat indique: "Plus on rigidifiera la sorte (de l'emploi NDLR), plus on suscitera les craintes des chefs d'entreprises...On a besoin de souplesse. La France ne pourra pas devenir une exception économique en dehors de toute règle d'économie de marché."

Sur le code du travail, il reconnaît: "On préférerait remettre à plat un certain nombre de disposition du code du travail. Le code du travail doit être adapté et il faut que ce soit les partenaires sociaux qui le fassent."

Sur la précarité et le chômage, le représentant du MEDEF poursuit: "On ne dit pas que la solution au chômage passe par la facilitation des licenciements. C'est la croissance qui crée les emplois. La question est de savoir comment faire our que la France connaisse une forte croissance."

En toute fin de séance, Laurent Desplat lance: "Il ne faut pas faire un procès d'intention aux chefs d'entreprises. Penser que tous les patrons sont des voyous c'est un peu comme si moi je pensais que tous les jeunes sont des casseurs!" Un peu surpris que les étudiants respectent leur promesse de quitter les lieux, Laurent Desplat se laisse même aller à lancer une invitation: "Si vous revenez, prévenez-nous à l'avance, on préparera quelque chose et on vous recevra."

ENSEIGNEMENT

Lycées: assurer le libre accès des élèves

 

Hier mercredi, Frédéric Cadet, le recteur de l'académie, en compagnie de Ludovic Guillaume, le directeur de cabinet du préfet, de Patrick Courtade, le directeur départemental de la sécurité publique de la Vienne et de Jean-Louis Baglan, l'inspecteur d'académie, a rencontré des proviseurs de la Vienne "particulièrement concernés par des incidents liés aux manifestations de ces dernières semaines".

La préoccupation du recteur et du préfet "est d'assurer la sécurité des élèves et des personnels des établissements" et de permettre "le libre exercice de la mission d'éducation. En effet le principe de liberté d'accès des élèves et des personnels aux établissements doit impérativement prévaloir".

Hier, le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, a en effet donné des consignes pour que dès aujourd'hui, jeudi, les blocus des lycées soient levés.

Mercredi 29 Mars 2006 : au MEDEF 86, ce sont les étudiants les patrons !

La Nouvelle République, Jeudi 30 Mars 2006.

Mercredi 29 Mars 2006 : au MEDEF 86, ce sont les étudiants les patrons !

UNIVERSITE

MANIFESTATION

 

Les étudiants chez les patrons

 

Ils entament le dialogue avec le MEDEF au sujet du CPE après avoir investi les locaux

Mercredi 29 Mars 2006 : au MEDEF 86, ce sont les étudiants les patrons !

Au lendemain de la manifestation monstre contre le CPE, les étudiants ont logiquement poursuivi leur démarche en se rendant dans les locaux du Medef (syndicat du patronat), Saint-Georges-lès-Baillargeaux. Où leur dialogie avec le délégué général les a laissés sur leur faim.

 

S'IL restait quelques doutes, ils sont levés...Entre le monde des entrepreneurs et celui des étudiants, il y a comme un hiatus. Conclusion de l'un des leaders du mouvement étudiant poitevin, Jules Aimé: "Il ne fallait pas s'attendre à grand-chose, mais au moins on leur a filé les chocottes."

 

C'est où le Medef?

Après l'hötel des Impots, la gare de Poitiers ou le rectorat, les étudiants ont ciblé un lieu symbolique de leur courroux. uelques heures après la gros succès de la manifestation unitaire contre le CPE, une action dans l'antre des employeurs semblait couler de source. Et pourtant quand le cortège d'une centaine de voiture s'ébranla tous warnings allumés, à partir du campus, ils n'étaient pas nombreux, ceux qui connaissaient le but du voyage. Le péage de l'autoroute? Le Futuroscope? Perdu! A Jaunay-Clan, direction Saint-Georges-les-Baillargeaux et la jolie propriété qui abrite le syndicat des patrons de la Vienne.

 

Le CPE? Bof...

"Vous êtes en situation de violation de domicile": Laurent Desplat, le délégué général du Mouvement des entreprises de la Vienne, a ainsi froidement accueilli les étudiants escaladeurs. Après consultation auprès du président, Didier Georget, il a néanmoins répondu favorablement à la demande de dialogue de ses "hôtes". Cela après que ces derniers eurent promis qu'ils seraient bien sages..."On a toujours été exemplaire depuis le début."

Persuadés, comme Stéphane Nicolas (Histoire-Géo) que "les mesures comme le CPE sont dictées par les actionnaires", les étudiants sont tombés, dans l'amphi (mais oui...), sur un représentant du patronat qui n'épouse pas franchement la ligne de Matignon. Résumé du délégué: "On n'a pas été consulté. Le législateur a un peu trop tendance à nous laisser de côté. La méthode n'est pas très habile."

 

Echangé décalé

Dans la salle, l'échange sera courtois mais décalé. "Le mouvement que je représente a la culture de la négociation, ce n'est pas le cas de tout le monde", indique M. Desplat. Une pierre dans le jardin de Villepin. Quant au fond, faut voir..."Dans la Vienne, où les entreprises sont à 80% des PME ou des TPE, on pense que deux ans d'observation c'est trop". Et puis "on préférerait des mesures moins segmentantes en fonction des catégories d'âge." Cela dit, poursuit le délégué aux patrons, "ceux-ci ne sont pas tous méchants au point de licencier pour le plaisir et le CPE, qui n'est pas la panacée, est une piste à inventorier."

Calmement, les étudiants encaissent. Leur vision des choses, à eux qui ont tout à craindre de l'avenir, à eux qui englobent dans un même lot flexibilité et précarité, ne saurait cohabiter avec des incantations du genre "la France ne peut être une exception économique" ou "la souplesse sans précarité, c'est possible". A cela, Angèle (Staps) répond: "Je ne veux pas du smic culturel que prépare la loi Fillon." Mais la loi Fillon et ses incidences sur l'emploi dans l'Education nationale, donc sur l'accès à la culture, Laurent Desplat avoue ne pas bien connaître. Dialogue de sourds...

René Paillat

 

Le Medef précise

Dans un communiqué adressé à la rédaction hier soir, après l'intervention des étudiants au siège de Saint-Georges-les-Baillargeaux, le président du Medef, Dider Georget, a tenu à régir à cet évènement: "Le Medef Vienne et ses entrepreneurs sont ouverts au dialogue et convaincus de la nécessité d'échanger avec une jeunesse en mal de repères. Cependant, je condamne fermement la méthode utilisée. Le dialogue ne peut s'établir que dans le respect du droit, de la démocratie et de la liberté individuelle." C'est pourquoi, "malgré la méthode inacceptable et peu propice à un dialogue constructif", le président du Medef a demandé au délégué général, Laurent Desplat, "de rencontrer les étudiants dans l'amphithéâtre où ils étaient installés de fait".

Monsieur Echo...

 

...a noté le gros succès obtenu par Erwann sur la scène de l'amphi du Medef. Pendant les tractations pour obtenir un échange de vues avec un représentant du patronat, cet étudiant s'est fait plébisciter par des slogans du genre "trop de profs, il ne rapportent pas assez d'argent", ou "l'apprentissage dès l'âge de 14 ans".

SOCIAL

POITIERS

Avec le rectorat

 

Incidents lors des manifs: la police rencontre les proviseurs

 

FREDERIC CADET, recteur de l'académie de Poitiers, Ludovic Guillaume, directeur de cabinet du préfet, Patrick Courtade, directeur départemental de la sécurité publique de la Vienne, Jean-Louis Baglan, inspecteur d'académie ont rencontré hier des proviseurs de la Vienne particulièrement concernés par des dégradations et des violences liés aux manifestations de ces dernières semaines.

L'objectif de cette rencontre, explique un communiqué de l'académie de Poitiers, est de "les soutenir dans les difficultés quotidiennes auxquelles ils sont confrontés, de faire un point sur la situation dans leurs établissements et d'évaluer plus précisément l'aide et les mesures d'accompagnement qui peuvent leur être apportées lorsqu'ils sont au coeur de situations difficiles et conflictuelles propices aux dérapages".

La préoccupation du Recteur et du Préfet est "d'assurer la sécurité des élèves et des personnels des établissements et de permettre le libre exercice de la mission d'éducation"."Le principe de liberté d'accès des élèves et des personnels aux établissements doit impérativement prévaloir."

Des rencontres similaires seront organisées dans les autres départements.

Centre Presse, Jeudi 30 Mars 2006.

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Vignette 1985

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