Poitiers, Mardi 8 Janvier 2008.
Bon, rassurez-vous, je ne vais pas me lancer dans une énième biographie de François Mitterrand. Ce n'est pas ce qui manque et le marché en l'occurrence est saturé. Et puis de toute façon, à chacun son Mitterrand, selon les décennies (50 ans de carrière politique, ça laisse le choix!), les fonctions politiques...Il ne fait pas l'unanimité: adulé, détesté, on a tous en nous une perception de "Mittrand" pour certains, "Dieu" ou encore "Tonton" pour les autres.
La seule chose sur laquelle tout le monde est d'accord, c'est la complexité de l'individu, un personnage de roman écrivait Mauriac particulièrement difficile à saisir: au final, qui est-il? Personne ne le sait, seul lui serait en mesure de répondre à cette question.
Je me rappelle l'émotion que j'avais ressenti lorsque devant aller à l'école j'appris le décès de celui qui fut le président de mon enfance: moi aussi comme bon nombre de gamins, je suis membre de la génération Mitterrand. Et notre prof' de l'école de quartier où j'étais en CM1 nous avait fait faire une minute de silence en classe: c'était la première fois que je me pliais à cet exercice, sans en comprendre véritablement les tenants et les aboutissants.
Pour ma part, celui que je préfère, c'est celui de la décennie 70, de sa prise du pouvoir au sein du PS à sa conquête de l'Elysée. Ce n'est peut-être pas étonnant, mais c'est véritablement celui là qui me séduit le plus, à l'époque où l'on pensait que tout était possible, qu'avec la gauche au pouvoir, on aurait le droit à des lendemains qui chantent. Oui, c'était le bon temps...
Un bonus-vidéo:
L'annonce de son décès lors d'un flash spécial sur France 2 par Daniel Bilalian
Et un bonus-lien: l'édition spéciale de France 3 le jour de la mort de François Mitterrand avec Henri Sannier et Gilles Leclerc.
Et un bonus archives made in PPP:
la venue de François Mitterrand à Poitiers en 1983, puis en 1990.