Executif de Bolivie 4 - 4 Municipalité de la Paz
Et si on imaginait un match Executif de France contre Mairie de Paris?
Mardi 5 Octobre 2010
Evo Morales se lâche
Le foot et la politique ne font pas forcément bon ménage !
La scène est surréaliste, digne des grands combats parlementaires asiatiques ! Mais cette fois ci direction la Paz en Bolivie, terre de foot et de corruption, qui accueillait un match amical opposant une équipe de la présidence à une formation de la mairie de la ville.
En seconde période, le président bolivien Evo Morales, a offert un coup de genou dans l’entre-jambes de son adversaire après avoir reçu un tacle sur la cheville.
Le « sans couille » se nomme Daniel Gustavo Cartagena, ancien allié mais désormais opposant au Mouvement vers le Socialisme (MAS) de Morales. L’histoire prend un peu plus de sens !
Cette agression caractérisée a provoqué un début mêlée sur le terrain, avec l’expulsion du défenseur, bien évidemment !
Le match s’est conclu sur la marque de 4-4. Avec quatre expulsions et quatre cartons jaunes. Dans les vestiaires, le médecin présidentiel a précisé que Morales devait prendre « trois à quatre jours de repos » pour une petit entorse a la cheville.
NB1: Evo Morales a été élu Président de la République de Bolivie (9,77 millions d'habitant(e)s en juillet 2009) en décembre 2005, puis réélu pour un nouveau mandat de 4 ans en décembre 2009. La mairie de La Paz (1,55 millions d'habitant(e)s en 2001) est gérée par l'opposition gouvernementale.
NB 2 (Wikipédia):
Stade olympique agréé le plus haut. La FIFA a émis une règle interdisant l'organisation de matchs officiels dans des stades à plus de 2 500 m d'altitude. La Bolivie fit une demande spéciale, précisant que ses infrastructures sportives se situaient dans des villes au-delà de la limite. Les Boliviens se sentaient lésés et auraient dû fournir un effort financier important pour déménager et organiser tous les événements sportifs dans la seule ville de Santa Cruz de la Sierra, située dans les plaines orientales.