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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
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Les Dossiers D'antan...

12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 11:36

Jeudi 12 Janvier 2012: encore 1829 jours à attendre!

Mais J-3 avant l'Euro 2012 de Handball en Serbie!

Compte-a-rebours-mondial-2017-hand-france.jpgPris sur le site de la fédération française de handball, Dimanche 8 Janvier 2012.

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 08:29

Les tenants du titre vont devoir relever un nouveau défi intense en Serbie à quelques mois des Jeux Olympiques!

Messieurs les Experts, continuez de nous faire rêver!

Claude-Onesta.JPGClaude Onesta, Espelette, Dimanche 30 Octobre 2011, vers 13H30. Après la Bénédiction des Piments d'Espelette, il a reçu le Prix du Piment 2011 (la médaille).

 

Voici la sélection rendue publique par le sélectionneur national Claude Onesta en Décembre 2011 dans la perspective de l'Euro 2012 qui se déroule en Serbie.

 

Gardiens : Thierry Omeyer, Daouda Karaboué, Cyril Dumoulin

Arrières : Nikola Karabatic, Daniel Narcisse, Jérôme Fernandez, Guillaume Gille, Sébastien Bosquet, William Accambray, Xavier Barachet, Kévynn Nyokas.

Ailiers : Samuel Honrubia, Michaël Guigou, Guillaume Joli, Luc Abalo, Arnaud Bingo

Pivots : Bertrand Gille, Didier Dinart, Cédric Sorhaindo, Grégoire Detrez.

 

Cependant, le samedi 7 janvier, nous avons appris le forfait de Samuel Honrubia pour la compétition.

 

Les matchs du 1er tour:

 

France - Espagne (Lundi 16 Janvier 18H15)

 

Russie - France (Mercredi 18 Janvier 18H15)

 

France -Hongrie (Vendredi 20 Janvier 20H15)

 

Règlement: les trois premiers sont qualifiés pour la poule suivante et conservent leurs points. La dernières équipe est éliminée de la compétition.

Par ailleurs, le vainqueur de la compétition sera automatiquement qualifié pour les J.O. 2012  (la France l'est déjà) ainsi que pour l'Euro 2014 au Danemark.

 

En 2010, alors que l'équipe de France avait remporté le Mondial 2009, l'équipe de France démarre en douceur, en finissant seconde de sa poule (nuls contre l'Espagne, la Hongrie, victoire contre la République Tchèque).

Au second tour, la France a pris la première de la poule, après avoir dominé l'Allemagne, la Slovénie et la Pologne.

En demi-finales, la France élimine l'Islande (36-28), son adversaire de la finale des J.O. de Pékin de 2008.

En finale, la France avait vaincu la Croatie (ah, Vori, Balic,...la caresse croate), sur le score de 25 à 21, tout comme lors de la finale du Mondial 2009...en Croatie (24-19).

Il est évident, qu'une finale France - Croatie serait idéale. D'une part car la France est toujours la meilleure équipe de hand du monde, et d'autres part, la Croatie a soif de vengeance contre les Experts. Par ailleurs, en pareille circonstance, il serait interressant de voir de quel côté va pencher le coeur des supporters serbes

Mais que l'on ne s'y trompe pas: toutes les grosses nations européennes (et on peut affirmer que ce sont les meilleures du monde) sont là: Allemagne, Danemark, Suède, Norvège, Islande, Croatie: bref, ils sont tous là pour deux semaines de compétition de très haut niveau.

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 20:02

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Légende - Socrates

04/12/2011

C’était hélas écrit. Socrates, bouffé par l’alcool et opéré à plusieurs reprises ces derniers mois, est mort ce dimanche matin, à 57 ans. Grand frère de l’ancien joueur du PSG Raï, le milieu de terrain n’aura pas remporté beaucoup de trophées dans sa carrière. Mais il aura gagné bien plus : en défendant un football qui allait de paire avec une certaine vision du monde – en gros : “généreuse”-, Socrates s’est arrogé une place de choix dans la légende de son sport. Celle d’un diplômé de la fac de médecine au nom de philosophe, capable de peser sur la démocratisation de son pays via son équipe des Corinthians, de copiner avec un Lula alors simple militant, et d’enchanter le monde par ses passes justes et son jeu tête haute. Son époque fut celle du début des années 80. Socrates était alors ce Brésilien longiligne, barbu, bandana peace & love dans les cheveux, aussi indispensable aux Corinthians de Sao Paulo qu’à l’équipe nationale brésilienne, où il formait, avec Zico et Falcao, un triumvirat de rêve. Comme toute utopie, celle de Socrates finit par se fracasser sur le mur de la réalité. Cela s’est passé lors de la coupe du monde 82, où l’équipe dont il était capitaine, peut-être la plus belle sélection brésilienne de tous les temps, fut sortie par son exact contraire, l’Italie de Paolo Rossi et Claudio Gentile. Après cela, Socrates signe à la Fiorentina, puis rentre chez lui boire des coups et vociférer contre le Brésil réaliste qui gagnera les coupes du monde 94 et 2002. Au fond de lui, Socrates savait sans doute : s’il n’a jamais été champion du monde, c’est que le football ne le méritait pas.
Démocratie football club

Une équipe de football qui réveille les consciences politiques de tout un peuple? Voilà la démocratie corinthiane en marche avec à sa tête, poing et tête levés, torse bombé et barbe mal taillée, Socrates, dit “le Docteur”. Footballeur-médecin doté d’une conscience politique rare dans la sphère footballistique. – par Stéphane Régy et Chérif Ghemmour, à Sao Paulo.

Même au Brésil, les militaires n’entendent décidément rien à la musique. Au pouvoir depuis 1964, les généraux brisent dès leurs premières années l’élan que la bossa-nova avait pris sous la démocratie de Kubitschek, foutent les tropicalistes Caetano Veloso et Gilberto Gil en prison, puis les contraignent à l’exil. En ce qui concerne la musique des stades, même chose: si le Brésil de Pelé gagne la coupe du monde 70 en dansant la samba, la situation intérieure, elle, vire au cauchemar. Le pouvoir bâtit des stades avec pour seule logique la corruption immobilière, met en place un système de contrats qui inféode les joueurs à leurs clubs (le contrat à vie est imposé partout), et s’asseoit sur les conditions de vie des footballeurs, la plupart du temps nourris aux seuls fayots et payés en dessous du salaire minimum. Mise en place dès la fin des années 60, cette situation perdure encore lorsque les années 80 débutent. 1981: la confédération brésilienne de football est présidée par Helenio Nunez, militaire de son état ; le conseil national des Sports est dirigé par Geronimo Bastos, brigadier. Qu’attendre des joueurs de foot dans de telles conditions?

Socrates, Wladimir et Adilson
Les Corinthians, par exemple. En 1981, l’équipe, qui compte pourtant dans ses rangs des internationaux comme Socrates, Wladimir ou Zenon, est au fond du trou. Les joueurs sont en conflit avec leur présidence, ne foutent pas un pied devant l’autre sur le terrain, sont relégués en deuxième division: c’est la crise. “Comme souvent, la crise est alors montée du terrain jusqu’aux instances dirigeantes du club”, explique aujourd’hui le journaliste Ricardo Gozzi, auteur, avec Socrates, d’un livre consacré à la “démocratie corinthiane”. Vicente Matheus, l’ancien président du club omnisports, se retire alors au profit de Waldemar Pires. Lequel confie les reines de l’équipe de foot à un jeune dirigeant sans expérience du sport, sociologue de formation. Ce sociologue s’appelle Adilson, 35 ans, ancien leader étudiant qui a tâté de la prison. Logiquement, son premier réflexe est de se tourner vers les personnes les plus à même de dresser l’état des lieux: les joueurs. “Adilson a réuni tout le monde et leur a demandé quelles étaient leurs idées pour relancer le club, détaille Gozzi. Deux d’entre eux, Socrates et Wladimir, y ont vu l’occasion de changer le mode de fonctionnement de l’équipe de fond en comble”. Socrates se souvient: “Nous voulions dépasser notre condition de simple joueur-travailleur pour participer pleinement à la planification et à la stratégie d’ensemble du club. Cela nous a amené à revoir les rapports joueurs-dirigeants”. Et pour cause: les deux meneurs veulent purement et simplement installer la démocratie à l’échelle du club. Le courant passe avec Adilson, les réunions se multiplient, la démocratie corinthiane est en marche. Mais subsiste un écueil majeur: comment faire adhérer tous les joueurs à un projet aussi ambitieux? Gozzi: “ Le mot qui définit le mieux le footballeur, au Brésil comme ailleurs, est individualiste. Ajoutez à cela que le fait que le Brésil n’était plus une démocratie depuis plus de quinze ans, que chaque manifestation de liberté pouvait vous mener à la mort, et vous comprendrez aisément que la plupart des gars de l’effectif se soient d’abord montrés hésitants”. Et pourtant, à force de discussions nocturnes, de débats enflammés, tout le monde finit par adhérer –un véritable tour de force.

Du Football et de la Liberté
Quel est le mode de fonctionnement de cette démocratie au jour le jour? Très simple: “Les points d’intérêt collectif étaient soumis à la délibération puis au vote de tous”, affirme Socrates. Chaque décision –horaires d’entraînement, heures de départs au stade…– fait donc l’objet d’un mini-scrutin auquel prend part l’ensemble de l’encadrement de l’équipe première, joueurs, dirigeants, soigneurs, chauffeurs de bus, masseurs… Un homme, une voix. De l’autogestion pure et simple. Lorsque Travaglini, le coach, s’en va en 1982, l’équipe accomplit un geste symbolique en optant pour la solution interne: Ze Maria, démocrate, conseiller municipal et ex-champion du monde de 1970, prend en charge la fonction d’entraîneur-joueur. La décision est provisoire, mais l’image forte: comme les destinées du pays devraient appartenir à ses habitants, les Corinthians de Sao Paulo appartiennent désormais à ses joueurs. De fait, la démocratie corinthiane n’est pas qu’une secte isolée. Au contraire, elle prend des décisions réellement politiques qui commencent à faire grand bruit dans le football brésilien. Première décision d’importance, la suppression des mises au vert. Un pied de nez au pouvoir. En brésilien, elles s’appellent concentraçao, un terme militaire qui signifie rassemblement des troupes. Un passage obligé dans les clubs pour empêcher les virées sexuelles la veille des matchs. Pas vraiment du goût de Socrates, qui prône la responsabilité des joueurs. Autre sujet majeur: l’argent. Opposés aux primes de matchs, un mode de rémunération à la performance encore en vogue un peu partout aujourd’hui et toujours aussi dégueulasse, les membres des Corinthians optent pour une redistribution des richesses plus juste: chacun touche un pourcentage sur les recettes aux guichets du stade et sur le sponsoring. Surtout, les joueurs des Corinthians enterrent totalement le mythe du footballeur soumis à la discipline, au régime, à la musculation etc. Les joueurs prennent ainsi l’habitude de se retrouver après les matchs pour des barbecues géants. Sur des photos, on les voit taquiner la guitare ensemble, percer quelques bières. Loin du fumeur coupable que pouvait symboliser le pauvre Barthez, toujours à planquer son clope du champ des caméras, Socrates prouve qu’on peut mener de front génie footballistique, performances et tabagisme. Ces hommes-là sont libres, tout simplement. Et ils gagnent: alors que le club est soumis à la portion congrue depuis des décennies, l’équipe remporte deux championnats paulistes de suite en 1982 et 1983. “Ces victoires ont été fondamentales pour le mouvement”, se remémore Socrates. Car tout cela commence à faire réfléchir les collègues. “Des tentatives de démocratie footballistique ont failli réussir dans la foulée des Corinthians”, pointe Ricardo Gozzi. “Palmeiras et le Sao Paulo FC, le grand rival des Corinthians, se sont presque retrouvés dans une situation similaire. Mais les dirigeants n’ont pas suivi leurs joueurs”. Quant à l’équipe nationale, inutile d’y penser. “Les joueurs en seleçao évitaient de parler politique à tout prix”, tranche Socrates. Même Zico et Falcao, les deux autres stars de l’époque? “Même eux”. Triste football.

D’une équipe et de son enjeu national
Au fur et à mesure que leurs revendications sont satisfaites, les Corinthians quittent un peu plus le terrain du football pour poser de vraies questions nationales. Une évolution normale, selon Socrates: “Au départ, nous voulions changer nos conditions de travail ; puis la politique sportive du pays ; et enfin la politique tout court”. Lorsqu’en 1982 la publicité fait son apparition sur les maillots de foot au Brésil, Socrates et ses potes sautent sur l’occasion: ils dominent le championnat de Sao Paulo. Floqué dans le dos: “Democracia”. Tout un programme. Puis, pour la première élection au suffrage universel du gouverneur de Sao Paulo, le message est encore plus explicite: “Dia 15, vote” (“le 15 – jour de l’élection –, votez !”). Un peu plus tard, en 1983, le mouvement se trouve finalement le nom qui le fera passer à la postérité: démocratie corinthiane. À l’origine de l’expression, un homme, Washington Olivetto. “Olivetto était un publicitaire très connu. Sympathisant de la cause, il est devenu le responsable marketing officieux de l’équipe”, précise encore Ricardo Gozzi. Et Olivetto connaît son métier: il fait la promotion des Corinthians auprès des artistes brésiliens, assurant à son camp les soutiens de Chico Buarque ou Rita Lee (la délicieuse chanteuse d’OS Mutantes). Mieux, Gilberto Gil va même jusqu’à composer une chanson en l’honneur de la démocratie corinthiane. Une aubaine pour un Socrates producteur de théâtre, chanteur (en duo avec le grand Toquinho) et peintre dilettante. “Même Tom Jobim, l’idole nationale, était derrière nous”. Au même moment, le syndicaliste Lula fonde le Parti des Travailleurs. La rencontre entre les deux principaux pôles de résistance au Brésil est inévitable. “Quelques joueurs des Corinthians, Wladimir, Casagrande, Socrates et Luis Fernando, ont adhéré au Parti de travailleurs”, détaille Gozzi. “Mais rien n’était obligatoire: Zé Maria a rejoint le PMDB (centriste) et Biro-Biro le PDS (centre –droit). Les joueurs étaient aussi libres de n’adhérer à rien s’ils le souhaitaient”. Les Corinthians deviennent donc les porte-étendards de la contestation au Brésil. “Cette équipe est devenue un enjeu national”, éclaire Ricardo Gozzi. “Le Brésil s’est divisé en deux. D’un côté, les activistes pro-démocratie et les dirigeants de gauche ont pris position pour la démocratie corinthiane. Et de l’autre, tout ce que le pays comptait de conservateurs s’est mis à la vilipender. La presse, notamment, était très dure. Si certains journalistes soutenaient individuellement le mouvement, les journaux étaient à la botte du pouvoir”. Cette opposition culmine en décembre 1983, à l’occasion de la finale du championnat pauliste qui oppose les Corinthians à Sao Paulo. En déboulant sur la pelouse, et sachant que le match est retransmis à la télévision dans tout le pays, les joueurs des Corinthians déploient une banderole en forme de bras d’honneur au pouvoir en place: “Gagner ou perdre, mais toujours en démocratie”. Un courage dont on chercherait en vain l’équivalent dans l’histoire du football. Quelque chose comme l’écho, 15 ans plus tard, de la provocation de Caetano Veloso au festival de la MPB (musique populaire brésilienne) 1967, lorsque face à un public siffleur et acquis aux généraux, il déclama le refrain de sa chanson Alegria, Alegria: “J’avance, j’avance, et pourquoi pas?” Pour la petite histoire, les Corinthians s’imposent sur un but de Socrates. Démocratie 1, dictature 0.

Des joueurs et de leurs responsabilités
En 1984, Socrates fait une promesse devant un million et demi de personnes: il reste au Brésil si le Congrès rétablit une élection présidentielle libre. La manœuvre échoue, le “Docteur” part à la Fiorentina. Le mouvement perd son leader le plus charismatique: c’est le début de la fin. Dans les mois qui suivent, les vieux dirigeants reprennent en effet le club en main, et foutent dehors tous les joueurs “subversifs”, dont le tout jeune Dunga. Paradoxalement, cette normalisation intervient pourtant au moment où l’arrivée au pouvoir de Tancredo Neves, dirigeant de l’opposition, met fin à la dictature militaire et ouvre une période de transition démocratique qui ne s’achèvera qu’au début des années 90. Un mal pour un bien, alors? “Au niveau national, les Corinthians ont montré aux gens ce que la démocratie pouvait signifier. Même si l’expérience s’est soldée par un échec, cette équipe a sans doute ouvert une brèche”, pointe Gozzi. Socrates confirme: “Peu de Brésiliens ont la possibilité de faire des études et donc d’acquérir des notions de politique. Nous leur avons inculqué cette culture en utilisant la langue du football”. Pour autant, Socrates refusera d’aller “plus loin” et de s’investir durablement dans la vie politique brésilienne. “Quand Lula est arrivé au pouvoir, il y a eu une liste de ‘ministrables’ qui a circulé, et j’étais dedans, mais j’ai pris les devants, et j’ai dit ‘non’. Je ne crois pas trop à la politique institutionnelle”. Au vrai, Socrates ne croit pas trop dans le football de son pays non plus. “Le Congrès brésilien, qui a enquêté sur le football, a déjà conclu que ce milieu était totalement pourri”. Et les Corinthians? “Je n’ai plus de contacts. Je ne suis plus leur genre, je crois.” Moche.
FRANCE - BRESIL
15 MAI 1981
(Paris, Parc des Princes)
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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 07:20

Penalite-manquee-france-nzl-finale-rugby-2011.jpg

Capture d'écran sur Youtube, Mardi 25 Octobre 2011, 0H30.

 

Alors que je me préparais à aller me coucher, j'ai eu la malheureuse curiosité de voir ce que je n'aurais pas du voir. Une simple vidéo revenant sur la pénalité de Stephen Donald, celle qui, "marquée" à la 45ème minute, permit aux Blacks de compter 8 points (la France était encore à zéro jusqu'à l'essai de l'Héroïque Dussautoir à la 47ème), et de s'imposer avec ce même nombre de points.

Cette vidéo est de bonne qualité, et j'espère que vous pouvez encore la voir. Je l'ai visionnée des dizaines de fois, et surtout l'instant crucial, à savoir quand le ballon franchit les poteaux. Ou plutot les contourne. Car en effet, l'arrêt sur image ci-dessus est le moment (la 42ème seconde) où, et cela j'en sui sûr, le ballon passe...derrière le poteau. Ce qui veut dire que la pénalité n'est pas inscrite. Et je m'engage à penser cela, à le diffuser tant que je pourrais, tant que l'on ne nous aura pas apporté la preuve irréfutable que cette frappe est bien passée entre les barres. Et à ce moment là, et pas avant, je ferais mon mea-culpa. D'ailleurs, il n'y a pas eu de ralenti, ni de vision sous un autre angle. (j'en profite pour affirmer que la réalisation télé du match était d'une qualité plus que médiocre, à commencer par le haka, et son contre par les Français).

Alors si elle ne passe pas, les Blacks n'ont que 5 points. Mais en aucun cas je n'affirmerai que la France allait gagner à coup sûr. Car c'est tout le court du match qui s'en trouve modifié. A commencer par un renvoi aux 22 plutot qu'un engagement. Cette erreur a tout changé.

 

Non, il n'y a pas de complot!

 

Je ne crie pas au complot, cela est idiot, bien que mon avis soit mitigé sur l'arbitrage de Monsieur Joubert. J'accepte la victoire néo-zélandaise: c'était la meilleure équipe de la compétition, mais pas de la finale. Et si on veut procéder comme cela, pour désigner un vainqueur c'est un systême de notation qu'il faut mettre en place. Le monde entier du rugby était contre les Bleus, finalistes par hasard. Mais qui a sorti le grand match à ce moment là, et n'en fut hélas point récompensé. Et le "beau et noble rugby" des néo-zed sur ce match me fait rigoler: faire 4 minutes de pick and go en fin de renctontre digne d'un petit match de Top 14 pour assurer sa victoire, ce n'était pas ce que l'on était en droit d'attendre des favoris de la finale, du Mondial. Toujours est-il que c'est grâce à une erreur d'appréciation que la Nouvelle-Zélande a remporté sa seconde Coupe du Monde, après celle de 1987.

Alors, peut-être peut on considérer ce coup du destin comme une vengeance? Car il ne faut pas oublier que nous avons éliminé ces Blacks en 2007 grâce à un essai marqué avec un gros en avant. 4 ans après, la facture est dure à payer. Et l'enjeu était davantage plus élevé ce 23 Octobre 2011: nous étions en finale, et non en quart comme ce 6 Octobre 2007 à Cardiff.

La victoire des Blacks est entérinée. Mais à tout jamais, elle sera entâchée du doute, le même que celui qui pèse contre l'Angleterre sur sa victoire en finale de Coupe du Monde de football en 1966 contre la RFA (on ne sait pas si le ballon a franchi ligne). Pour les Bleus, il est clair à mon sens que ce match figure déjà dans l'anthologie de l'Histoire du XV de France.

La gloire plutôt que la victoire. Un jour, lorsque l'on retrouvera les Blacks en finale, nos vaillants et courageux Bleus s'en souviendront. Que ce soit dans 4 ou dans 40 ans. L'Histoire de la Coupe du Monde n'est pas finie. Elle ne fait que commencer.

 

 


  Vu que la première vidéo a été supprimée, en voici une seconde encore plus parlante!


 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 08:54

Victoire des All Blacks à domicile, chose qui n'arrivera pas cette année, du moins je l'espère!

 

 

2011

Je ne sais vraiment quoi penser de ce XV de France cuvée 2011. Et les amateurs de rugby aussi. En effet, à la suite de la victoire miraculeuse contre le Pays de Galles, les avis étaient mitigés, entre ceux qui pensaient que la France n'avait pas sa place en finale (mais qui la regarderont quand même) et ceux pour qui seul le résultat compte.

Des matchs de poule très moyen, une victoire contre une Angleterre maladroite et dilettante (mais battre l'Anglais au rugby est toujours une source de plaisir), et une demie-finale où les faits de jeu ont volé au secours du XV du Coq, et voilà que se dresse devant nous les impitoyables et assoiffés de vengeance, les All Blacks de Graham Henry, qui lui comme ses joueurs, n'ont pas digéré la défaite de 2007 aidée par un essai inscrit grâce à une passe reçue par Michalak, passeur décisif, tâchée d'une gros en-avant.

Coté néo-zed, bonne entente, décontraction et foutage de gueule contre la France. Côté frenchie, mésentente, querelle, et rivalité avec les journaleux. A chacun sa recette. Mais lorsque dans l'Hexagone résonneront les 12 coups de midi, l'un des deux aura eu raison.

Mais ce XV de France est imprévisible. Mais pas favori. La meilleure chance des Bleus en somme. Il est vrai qu'avec la pancarte de "looser chanceux" qui colle au dos de troupes de Mac Liévremont, tout est possible (bon OK on ne leur mettra pas 80 pions non plus). Cependant, on a pu constater des faiblesses  du côté du buteur néo-zed, Weepu, manquant des pénalités "passables" contre l'Australie. Et contre les Blacks, les stats sont en faveur...des Bleus, en Coupe du Monde, cela s'entend. Oui la France a perdu la finale de 87, mais a su battre par deux fois l'ogre de l'hémisphère sud, bien entendu avec le mémorable match de 99 (43-31, la France étant menée 17-10 à la pause) et en 2007, lors du quart de finale du mondial français, qui se déroulait...à Cardiff.

En 1987, les Bleus avaient réalisé leur exploit en battant 30 à 24 les Wallabies. Parmi eux, quelques noms connus: Denis Charvet, Philippe Sella, Patrice Lagisquet, Pierre Berbizier, Didier Cambérabéro, Daniel Dubroca, sans oublier le meilleur arrière du rugby français de tous les temps, Serge Blanco. Epuisés contre les Blacks, ils avaient tenu le coup en 1ère mi-temps avant de craquer, et de sauver l'honneur par l'intermédiaire de Pierre Berbizier. Par ailleurs, le score aurait été plus élevé si à l'époque, l'essai aurait valu 5 et non pas 4 points comme c'était alors en vigueur.

Alors faute d'avoir des bières, dimanche matin je carburerai au café dans un canapé pour soutenir nos joueurs qui seraient capables de faire un coup, pour la der de Marc Liévremont à la tête des Bleus.

Avec tous ces nuages noirs au-dessus de leurs têtes, et face à eux, le contexte est idéal! Allez la France!

 

Bonus-vidéo: parce que ça fait toujours plaisir, le Haka de 2007, où les Bleus avaient commis le sacrilège de s'approcher des Blacks, annonçant alors une sulfureuse rencontre!

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 10:25

Pour la petite Histoire, ce sera le Sud-Africain Craig Joubert qui arbitrera cette septième finale de Coupe du Monde!

Arbitre-menace.JPGDessin de Harolc (?), La Nouvelle République, Début Mars 1977.

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 09:00

"PB86: l'aventure partagée", la nouvelle devise du clubJoueurs au milieu salleMardi 10 Mai 2011, 21H44. Les joueurs rassemblés au milieu du parquet après la victoire contre Hyères-Toulon synonyme de maintien dans l'élite.

 

30 nouveaux matchs de Pro A qui permettront au PB86 d'atteindre le seuil de 90 rencontres dans l'élite du basket français (en ne tenant pas compte des play-offs 2010): c'est que nous réserve cet exercice 2011/2012 de pro A.

Là encore, rien d'évident, le club devant renforcer ses structures (il est passé d'association sportive à Société Anonyme à Objet Sportif cet été, avec un budget qui se situe entre 2,8 et 2,9 millions d'euros (13ème budget de Pro A), quand les gros tournent à près de 5 millions), la concurrence qui elle aussi s'est renforcée (bien que ce soit le tube de chaque rentrée sportive, mais c'est vrai chaque année), et de nouveaux joueurs à intégrer dans l'équipe pro (JJ Miller, Kevin Harley), et les départs à combler (Guillaume Costentin, Carl Ona Embo et Tommy Gunn).

La première année, nous avions bu champagne (8ème, devant l'ASVEL), et l'an passé, c'était plutot du petit cidre (maintien in extremis, 14ème place, malgré 12 victoires alors que normalement 10 devraient suffire). Quelq objectifs cet année? Deux avoués par le président Alain Baudier et par le reste de l'équipe: le maintien évidemment e prime abord, et aussi, et c'est une petite surprise, une virée en Semaine des As (les 8 premiers des matchs aller y sont conviés).

Pour ma part, je suis plutôt optimiste même si je sais que cette saison réservera des coups de colère (attentisme au rebond, problème à la reprise du 3ème quart temps), des désillusions (je me rappelle le 2 janvier dernier d'une défaite à Strasbourg de un ou deux points sur un shoot dans les dix dernières secondes à la suite d'une balle perdue en touche), mais aussi des joies immenses (victoires contre Cholet, champion 2010, victoire sauve-qui-peut à Châlon sur Saône, mais hélas, pas de derby cette année contre le CSP qui a occupé une place dans le corbillard pour la Pro B en compagnie de Vichy, cramée en janvier, et qui est revenue du diable vauvert échouant de peu aux portes du maintien).

Bref, que de moments intenses à vivre avec le PB86, soit dans nos salles (St Eloi et les Arènes), soit à la radio grâce à la dream team France Bleu Poitou (un régal d'écouter les retransmissions avec Benoit Dujardin chez l'ami Jules), ou encore, en cas de superstition suprême, via les excellents fils rouges de la LNB.

Et puisqu'il faut savoir se mouiller, j'affirme en ce jour de reprise des dribbles, que le PB finira vers la 10 ème place avec entre 12 et 14 victoires au compteur. Et pour la semaine des As, il ne faudra pas attendre aussi longtemps que l'an passé pour lancée la saison (première victoire après 4 maths, contre...les Limougeauds).

ALLEZ POITIERS!

 

PS: profitez bien de la présence d'Evan Fournier cette année, il y a peu de chances de le revoir l'an prochain. De plus, sachez que l'on ne verra pas Tony Parker à Poitiers: le PB jouera l'ASVEL...le 23 décembre, et il est certain que TP ne fera pas toute la saison dans le club rhodanien. Enfin, j'espère de tout coeur que l'on aura droit aux caméras de Sport +, avec la doublette infernale Cozette/Monclar: "il lui a montré qui c'était Raoul! et autres citations des Tontons flingueurs".

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 18:38

Comme un certain nombre de personnes ce matin, j'ai regardé le match France-Nouvelle Zélande enfin si on pouvait appeler ça un match. En effet, mon prono était que l'on se prendrait 40 pions, et à pas grand-chose près, c'est ce qu'il s'est passé (37-17, 19-3 à la mi-temps).

Les Bleus de Lièvremont inquiètent, et à juste titre. Car contre le Japon, on a pu lire ici et là que la préparation avait été lourde et que les Japonais jouaient leur vatou (47-21). Une semaine plus tard, contre les bûcherons canadiens (46-19), il y avait du mieux, et on parlait d'équipe en rodage.

Et puis vint le temps de la préparation du match contre les Blacks, avec les calculs de petit épicier: en perdant et en finissant second de la poule, on s'ouvrirait un tableau hémisphère nord (Angleterre en quart et ensuite, Irlande ou Pays de Galles). En terminant premier, on rencontrait alors Argentine (notre chat noir), puis ensuite le vainqueur du sulfureux quart à venir Australie Afrique du Sud, les Wallabies étant mes favoris.

Mais les nuages sombrent s'accumulent sur le crâne du XV du Coq. La défaite a laissé des traces: physiques pour certains, mais aussi morales, avec le bricolage de Marc Liévremont décalant Parra de la mêlée à l'ouverture, Yachvili devenant n°9 et Trinh-Duc glissant...vers le banc. Le coaching là aussi a suscité la colère de Traille et de Louis Picamoles. Et enfin, Marc Liévremont, au micro de TF1 de glisser que la France avait perdu "47-17" au lieu de 37-17 (-20 au lieu de -30). Bref, le mélange de tout cela donne à croire que le bateau France n'a plus vraiment de capitaine à son bord: l'entraîneur du XV de France semble à coté de ses pompes, et la Coupe du Monde, qui est un peu la remise finale des devoirs (plan de joueurs, intégration de nouveaux joueurs,...), donne à croire que le travail n'a non pas été bâclé, mais qu'en tout cas, pèse sur lui un certain nombre d'incertitudes, qui à l'avenir (très proches) pourraient s'avérer pénalisantes.

Bien qu'il me semble que le match contre le Tonga permettra à la France d'accéder à un quart de finale sulfureux contre le XV de la Rose, j'ai peur, et plus les jours passent, plus cette idée devient cohérente, que le XV de France n'ai plus que 160 minutes (2 x 80 minutes) à jouer en Nouvelle-Zélande.

Car en effet, les archives sont contre nous: en six coupes du monde, nous avons rencontré trois fois les Anflais en phase finale: 1991, la France s'incline 19-10; 2003: la France s'incline en demie 24-7; 2007: la France s'incline en demie 14-9.

Evidemment, cela ne va pas dans notre sens et rien ne dit à coup sûr que l'on perdra une quatrième fois contre les troupes de la Perfide Albion. Pour cela, il faudra se lever le samedi 8 octobre et regarder la télé à partir de 9H30. Soit pour voir les Bleus faire modifier la destination de leur billet d'avion pour rester une semaine supplémentaire au pays du Long Nuage Blanc, soit pour voir les Bleus embarquer à l'aéroport d'Auckland ou de Wellington direction la France, avec ou sans escale.

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Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

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