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Les Dossiers D'antan...

22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 08:15

Devra-t-on à dans un avenir proche être contraint de prendre un bouquet satellite pour regarder du sport à la télé?

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Faudra-t-il s'abonner pour voir le Tour de France ?

Le Monde.fr | 19.04.2013 à 15h28

Par Marie-George Buffet (Députée de Seine-Saint-Denis et ex-ministre de la jeunesse et des sports (1997-2002))

 

Cette année France Télévisions a renoncé à concourir aux appels d'offre des fédérations ou plutôt des ligues européennes. Le groupe public n'a plus les moyens. Il était le dernier diffuseur en clair à considérer le sport comme une de ses missions de service public, toutes les autres chaînes s'étant déjà retirées !

Nos compatriotes sont donc soumis à un péage pour voir des événements sportifs à la télévision. Des chaînes payantes internationales ont mis la main sur toutes les disciplines. Rentabilité oblige, elles ne retransmettent que les sports les plus populaires, et donc pourvoyeurs de publicité, les autres sont voués a disparaître.

 

Au début, de nombreuses fédérations sportives se sont félicitées de ces contrats juteux. Mais, les ligues européennes se sont multipliées et elles ont créé des compétitions fermées laissant le sport amateur sans moyens. Et, les fédérations ont vite vu leur indépendance et leur visibilité dépendre de médias privés. J'arrête la fable avant la morale.

 

Rassurez-vous, vous verrez le Tour de France, Roland Garros, le Tournoi des VI Nations ou les équipes de France de foot, de hand... sur votre chaîne publique cette année encore et, je l'espère, les années suivantes, avec peut-être, je l'espère plus de sport féminin. Mais pour cela, il va falloir se mobiliser rapidement ! Car tout est en route pour que mon triste scénario voie le jour.

 

IL EST ENCORE TEMPS DE RÉAGIR

 

D'un côté du ring, France Télévision voit ses moyens diminuer, suppression de la publicité après 20 heures, baisse de la dotation publique. De l'autre côté, des chaînes payantes dont certaines comme beIN, n'ont pour l'instant aucune limite financière pour l'achat des droits sur les événements sportifs. Et, pour juge arbitre, le mouvement sportif qui peut, dans une vision à court terme, ou, dans la contrainte du recul des dotations publiques, se montrer plutôt partial.

 

On peut laisser faire. Mais, cela a quelques inconvénients : priver d'événements sportifs une partie de la population – la plus modeste –, laisser des sociétés privées décider des sports à qui elles donneront ou pas une visibilité et ainsi restreindre l'offre sportive.

 

On peut aussi agir. Les ministères des sports et de la culture peuvent par la loi modifier les conditions de retransmission des événements sportifs et ainsi préserver la diversité des pratiques. L'Etat peut donner à la télévision publique les moyens conforme à ses missions.

 

L'Union européenne a aussi des responsabilités, après avoir reconnu les spécificités du sport et avoir acté qu'il ne pouvait relever du tout marchand, elle a laissé faire.

 

Il est encore temps de réagir, tout va dépendre de la mobilisation des deux acteurs du sport, l'Etat et le mouvement sportif.

 

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 08:48

100 ans de légende du Tour à découvrir ou redécouvrir en 80 photos

L'exposition débute au niveau de la place Edmond Rostand (qui fait face au Panthéon) et se déroule environ sur 300 m le long de la rue de Médicis, en direction de l'entrée du Sénat.
L'ordre proposé est simple: vu que le Tour de France représente le Tour de la France (il n'y a que des clichés de la course en territoire français et non pas étranger), la thématique n'est pas d'ordre chronologique, mais géographique; en effet, les photos sont classées dans l'ordre alphabétique des régions administratives, hormis le cas particulier de Paris. Sur les 22 régions de France métropolitaine, il n'y en a que 21 qui apparaissent, le Tour n'ayant jamais, et cela jusqu'en juin prochain, effectué de virée du côté de la Corse. Le Tour 2013 y passera trois jours à la recherche du temps perdu.
Parmi les clichés que l'on peut voir, il y en a certains qui sont anonymes, et d'autres qui sont le fruit de photographes du journal l'Equipe, qui, est le partenaire de l'exposition (le quotidien appartient au groupe Amaury, qui à travers Amaury Sport Organisation, A.S.O., est le propriétaire du Tour de France). On notera une forte présence de photos des années 1920, devant les années 2000. On peut toutefois émettre le regret sur des époques oubliées (années 1970 par exemple): mais qu'elle dut être difficile cette sélection. Déjà, rien que 80 photos sur un Tour, ça peut être complexe, alors sur 99 éditions...
L'exposition a débuté le 27 Mars dernier. Beaucoup de gens passent devant sans s'arrêter (ont-ils déjà vu? s'en foutent-ils complètement?) et quelques uns, des touristes ou des autochtones, prennent le temps d'admirer, de photographier quelques une de ces images. Au bout de trois semaines, elles font partie du décor des autochtones. Chaque planche se trouve éclairée, donc même le soir vous pourrez en profiter. Et sinon, j'ai fait le job, je vous proposerai en quelques articles une série de clichés...de ces clichés. Le meilleur du meilleur évidemment!
La fin de l'expo qui se termine par l'arrivée 2012 du Tour sur les Champs-Elysées. "Comme un symbole" aurait écrit le journal l'Equipe...Paris VIème Arrondissement, Mardi 19 Avril 2013.
Evidemment, pour aller plus loin dans vos connaissances sur l'épreuve et pour tout savoir du Tour 2013, je vous recommande de consulter le site du Tour de France.
En bonus, les quelques mots de présentation de l'exposition. Bon cela reste très clean, on n'y évoque évidemment les réjouissances, les beaux paysages, et très furtivement les cotés obscurs (genre Armstrong, dopage, course aseptisée par les oreillettes,...)
Le mot du Président du Sénat

Avec cette nouvelle exposition, le Sénat propose sur les grilles du jardin du Luxembourg un voyage dans nos territoires et dans le temps, pour commémorer la 100e édition du Tour de France.

Course favorite des Français, suivie dans le monde entier, cette épreuve, aussi sportive qu’épique, couvre, en 2013, 3500 kilomètres à travers la France métropolitaine après, pour la première fois de son histoire, s'être élancée de Corse. Chacun connaît la Grande Boucle, le rendez-vous de l’été et des vacances. Le monde entier nous l’envie parce que c’est la compétition cycliste la plus prestigieuse, la plus populaire et la plus mythique.

Les amateurs ont leur favori parmi les champions. Quelques-uns, comme Robic, Bobet, Darrigade, Anquetil, Poulidor, Merckx ou Hinault ont inscrit leur nom au panthéon du cyclisme.

Fasciné, le public vient en masse sur le parcours, souvent en famille ou entre amis, admirant la pugnacité des coureurs qui affrontent la pluie, le soleil, les chutes, les terribles coups de pompe… Les redoutables étapes de montagne, le suspense des courses contre la montre, les sprints au coude à coude sur la ligne d’arrivée font partie de la légende du Tour, qui a aussi connu quelques drames. Par-delà l’aspect sportif, parfois malheureusement sujet à controverses, chacun se laisse aussi happer par la beauté et la diversité des paysages de France.

C’est à ce parcours rétrospectif et instructif, entre sport, histoire et géographie que le Sénat vous invite aujourd’hui.

Jean-Pierre BEL
Président du Sénat

 

Le mot du Directeur du Tour de France

Au cœur des territoires. La course cycliste qu’est le Tour de France inspire et célèbre l’exploit sportif. Mais l’âme de l’épreuve, son ancrage dans l’histoire et la culture du pays, tiennent avant tout à la richesse et à la diversité des régions, des campagnes et des villes de France. Le Tour goûte depuis plus d’un siècle avec le même bonheur son périple annuel, ses rencontres avec des spectateurs attachés à leur identité, à des aires géographiques variées. Il se retrouve maintenant invité par l’institution de la République qui symbolise et qui concerne au mieux cette diversité spatiale. Pour l’année de la 100e édition, nous recevons comme un honneur la place qui est accordée au Tour de France, appelé à s’exposer sur les grilles du palais du Luxembourg.

Le Sénat, offre ici au Tour une nouvelle expérience de partage, sur un site aussi prestigieux qu’emblématique de nos valeurs communes. Avec les 80 clichés sélectionnés, parmi une production photographique quasi infinie, nous poursuivons notre vocation de guide. Comme nous le faisons chaque mois de juillet pour les spectateurs des 190 pays qui reçoivent les images des montagnes, des champs et des clochers que le peloton croise sur sa route. Car le Tour et la France, la plus grande course du monde et son théâtre, vivent une relation unique en son genre.

 

Christian Prudhomme
Directeur du Tour de France
Propos repris sur senat.fr
Complément du 30 Juin 2013.
Les liens des six articles regroupant différentes régions, des photos sélectionnées par PourquoiPasPoitiers
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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 08:25

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Le combat sans fin du héros de l'antidopage

Le Monde.fr | 11.04.2013 à 18h58 • Mis à jour le 11.04.2013 à 20h47

Par Henri Seckel

Christophe Bassons, chez lui, près de Bordeaux, dimanche 9 décembre.

Les avocats Jean-Christophe Lapouble et Philippe Veber savent bien qu'aujourd'hui, même un ministre du budget peut se révéler coupable de fraude fiscale, mais ils ne reviennent toujours pas du paradoxe qui frappe leur client. Comment concevoir que Christophe Bassons, cycliste symbole de la lutte antidopage, dont les prises de position gênantes au sein du peloton ont précipité la fin de carrière au début des années 2000, et qui diligente désormais les contrôles de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en Aquitaine, où il en est le correspondant depuis 2002, soit puni pour avoir lui-même enfreint le règlement antidopage ? C'est pour mettre fin à cette " aberration " que Christophe Bassons, entouré de ses deux conseils, se présentait devant la commission disciplinaire de l'AFLD, jeudi à Paris.

 

Le 20 octobre 2012, le Tarnais de 38 ans apprenait par courrier qu'il était suspendu un an par la Fédération française de cyclisme (FFC) pour ne pas s'être présenté à un contrôle antidopage, le 1er septembre, à l'arrivée du championnat de France de VTT marathon à Langon (Ille-et-Vilaine) – le coureur était revenu à ses premières amours, le VTT, en 2011, dix après sa retraite de cycliste professionnel. Deux mois plus tard, en appel, sa peine avait été réduite à un mois, un verdict encore très insatisfaisant pour Christophe Bassons qui entend bien obtenir la relaxe.

 

L'ACHARNEMENT D'UNE FÉDÉRATION

 

Jeudi, face aux responsables de l'AFLD, le coureur a répété le déroulement des faits de ce fameux 1er septembre. Après plus de trois heures de course, Bassons, en état d'hypoglycémie, abandonne à vingt kilomètres de l'arrivée. Il donne son nom et numéro de dossard à un " signaleur " officiel, qui fait part de son abandon à la direction de la course. Sans passer par la case arrivée, Bassons rejoint alors sa voiture, garée non loin du lieu de son abandon, va prendre une douche, grimpe en voiture, achète de quoi reprendre des forces dans une boulangerie du village voisin, et prend la route direction Bordeaux, où il réside. Deux heures plus tard, alors qu'il est en Vendée, il reçoit un coup de téléphone de l'organisation de la course l'informant qu'il a été tiré au sort pour le contrôle antidopage, auquel il doit se présenter dans la demi-heure. Le cycliste explique qu'il est désormais trop loin de Langon, la communication est mauvaise, le coureur n'est pas sûr que son interlocuteur l'ait entendu. Puis la batterie de son téléphone rend l'âme. Il décide alors de rentrer à Bordeaux où il apprend, deux jours plus tard, qu'un " constat de carence " a été établi, lequel mènera, quelques semaines après, à la suspension d'un an.

 

Christophe Bassons reconnaît une négligence pour ne pas être allé vérifier à l'arrivée si son nom figurait parmi la liste des coureurs contrôlés. Mais il estime avoir apporté toutes les garanties de sa bonne foi et prouvé qu'il n'avait en aucun cas essayé de se soustraire au contrôle. De plus, il a souligné à plusieurs reprises la sévérité du sort qui lui est infligé en comparaison avec d'autres cas, tel celui de ce coureur suspendu un an pour avoir jeté au sol sa convocation au contrôle antidopage et refusé de s'y soustraire.

 

" On veut faire payer à Christophe Bassons le combat qu'il mène depuis des années contre le dopage ", assurent ses avocats, qui dénoncent l'acharnement d'une fédération qui n'a jamais goûté les prises de position de leur client. Lequel ne cache pas sa lassitude. " J'en ai marre, je dois vivre avec cette histoire en permanence et ça me prend le chou. Ça remue des souvenirs pas du tout agréables, du coup, dès qu'on me pose une question, je suis à fleur de peau. J'ai sacrifié ma carrière, et quinze ans après, on me tombe encore dessus. " L'AFLD rendra son verdict " dans trois à quatre semaines ".

Henri Seckel

 

Pour aller plus loin:

Christophe Bassons et le cas du Tour de France 2007

 


  France 24, Courant Juillet 2007.
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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 09:29

"DUCLOS LA CLASSE" titre l'Equipe le 13 Avril 1992

Antenne 2, 12 Avril 1992. Avec Thierry Blanco aux commentaires
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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 13:12

En ces temps si lointains, il y avait quelques inquiétudes et beaucoup de raisons d'espérer...

 

 

Rugby, XV de France

Les Bleus à l’assaut du Tournoi

Par David Reyrat, 03-02-2013

 


 

Brillant en novembre, le XV de France veut confirmer dans le Tournoi des VI Nations. Premier test dimanche à Rome.

Juré craché. Cette fois, c’est la bonne. Cette fois, l’imprévisible XV de France va enfin faire preuve de constance, confirmer les belles promesses de l’automne, remporter le Grand Chelem dans le Tournoi des six nations. Et ainsi aligner pour la première fois de sa longue histoire neuf victoires d’affilée le printemps venu. Les raisons d’y croire ne manquent pas. Le nouvel élan insufflé depuis un an par Philippe Saint-André et ses adjoints. Les liens affectifs unissant ces Bleus, heureux mélange de jeunes sans complexes et d’anciens toujours ambitieux. Les brillantes victoires face à l’Australie et l’Argentine en novembre dernier.

Malheureusement, comme toujours, les raisons d’être sceptiques sont au moins aussi nombreuses. D’abord les cadences infernales, l’enchaînement Top 14-Coupe d’Europe qui râpent l’espoir, usent les Bleus. Brice Dulin et Vincent Clerc, blessés, ont dû renoncer. D’autres finissent à peine de panser leurs plaies (Dusautoir, Ouedraogo, Picamoles pour une troisième ligne à la santé chancelante). Et tous avouent un manque de fraîcheur après déjà six mois d’intensives compétitions. Un handicap de poids quand les autres nations, Angleterre et Irlande en tête, offrent un programme à la carte à leurs meilleurs éléments afin de les préserver.

«Prendre le départ d’un 110 m haies quand les autres n’ont qu’un 100 m à parcourir, pour la recherche de constance ce n’est pas évident », grimace le sélectionneur en chef. Pour ajouter un peu plus de difficulté, en cette année impaire, le XV de France va se coltiner trois drôles de voyages (pour seulement deux réceptions). Il va lui falloir d’abord éviter de succomber à la dolce vita romaine dès ce dimanche. Pour n’être pas restée suffisamment sur ses gardes il y a deux ans, la troupe de Marc Lièvremont était devenue la première à perdre en Italie. Une humiliation historique qui doit le rester. Sous peine de plomber d’entrée son Tournoi. D’allonger les délais d’un chantier censé s’achever en 2015, pour la prochaine Coupe du monde.

Le retour du « Dark Destroyer »


Il lui faudra ensuite sortir le grand jeu à Twickenham, où les Bleus ne sont plus imposés depuis 2005. Obligatoirement un exploit face à des Anglais qui viennent de faire trébucher les champions du monde néo-zélandais forts de vingt succès d’affilée. Il lui faudra, enfin, éteindre le Fighting Spirit à Dublin. Il ne restera plus alors aux Bleus qu’à battre l’Écosse à Saint-Denis le 16 mars prochain lors d’une soirée incandescente pour ajouter un dixième Grand Chelem à leur palmarès.

Un véritable parcours du combattant qui ne décourage nullement Philippe Saint-André. «Je veux réussir mon deuxième Tournoi ! Perdre à domicile face aux Anglais et ne ramener que deux victoires pour ma première m’est resté en travers de la gorge… » Pour faire mieux, il a fait confiance aux héros de novembre. Frédéric Michalak sera bien à la baguette, Pascal Papé le brassard en étendard pour insuffler les vertus guerrières, Maxime Mermoz et ses passes après contact. Tout comme la jeune garde incarnée par Maxime Machenaud, chef de meute à la maturité étonnante, et Wesley Fofana, redoutable finisseur. Une continuité. Et deux retours de poids. Thierry Dusautoir, ex-capitaine, revient. Pour l’exemple. Infatigable plaqueur, le « Dark Destroyer » ne cache pas son féroce appétit après une année d’éclipse. Quelques côtelettes adverses vont en faire les frais… D’autant qu’elles seront également dans le viseur de l’autre grand revenant, Mathieu Bastareaud. Impatient de jaillir du banc pour apporter sa puissance d’impact-player. Et si ça faisait deux raisons supplémentaires d’y croire ?

 

Il y a deux ans, défaite historique et triomphe romain

2 mars 2011, le stade Flaminio est en fusion. Le XV transalpin mène 22-21. Dernière mêlée pour les Français. Le public pousse derrière ses avants. Qui résistent. Coup de sifflet final. Et liesse indescriptible. Pour la première fois de son histoire, l’Italie vient de battre la France en match officiel. Triomphe romain. Et consternation tricolore. « Je suis en colère, lâche, glacial, Marc Lièvremont. Et triste.» Ses joueurs, tête basse, avouent leur honte. «C’est une défaite logique. On n’a pas été à la hauteur», confesse Thierry Dusautoir, capitaine anéanti d’une équipe amorphe, dominée dans le combat, incapable d’inverser la tendance, de mettre le feu.La soirée sera agitée. Explications de texte et éclats de voix dans un salon de l’hôtel. À six mois de la Coupe du monde, le sélectionneur vide son sac, éreinte les coupables. Cette humiliation va faire des victimes. Sébastien Chabal, Yannick Jauzion, Jérôme Thion, Sylvain Marconnet n’enfileront plus le maillot bleu. Et François Trinh-Duc, premier mis en cause, a certainement perdu ce jour-là son numéro 10, enfilé lors du Mondial par Morgan Parra, demi de mêlée reconverti…Loin de cette désolation, Mirco Bergamasco, grand artisan du succès italien avec ses 17 points, savoure. «Nous avons gagné le respect. Ce petit pas va nous aider à grandir

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 09:04

Des espoirs de Février; Désespoir de Mars

 

Et voilà, la cuvée 2013 du Tournoi des VI  Nations (le 14ème du genre depuis l'intégration de l'Italie en 2000) arrive à son terme. Et comme chaque nous avons vu de tout, et c'est toujours une tristesse de voir s'achever le Tournoi et de se dire qu'il faudra attendre de nouveau plus de 10 mois avant de retrouver cette ambiance joyeuse de l'Ovalie interculturelle qui nous amène lentement mais sûrement du coeur de l'hiver aux Portes du printemps.

Mais après l'instant poétique, il faut s'attaquer au concert, c'est-à-dire à ce qu'il s'est passé sur les pelouses ou sur les mottes de terre de Saint-Denis plus particulièrement. Et coté Bleu, il va y avoir pas mal de jeux de mots dans l'Equipe ou le Midi Olympique (Midol pour les intimes), genre "des Bleus à l'âme" et tutti quanti.

Autant en Février, à la sortie donc de notre tiomphale tournée de novembre, nous avions pas mal d'espoirs pour ce Tournoi, pour ma part, je ne pensas tout de même pas au Grand Chelem de la France, mais au moins mieux que l'a passé (2 victoires, un nul, 2 défaites). Difficile de prédire il y a 6 six semaines, que nous ferions...pire et que nous lutterions contre vents et marées, pour ne pas installer la Cuiller de Bois dans le Placard des trophées du XV du Coq. Même, si cela se fait par défaut, car nous n'avons toujours pas gagné de match (la dernière fois, c'était donc en 1957), et il nous reste pour sauver ce qu'il reste, à savoir de l'honneur en charpies, face à une belle et vaillante équipe du XV d'Ecosse, qui aura retrouver de la motivation pour rester dans le Tournoi avec ses deux belles victoires contre l'Italie (34-10) et l'Irlande (12-8). La dernière prestation contre les Gallois était certes d'une qualité moyenne, mais en aucun cas les Ecossais ne vont nous faire de cadeau, et c'est bien normal après tout.Pour nos Bleus, il n'y aura plus quà jouer l'esprit libéré et tenter d'offrir un spectacle de qualité à l'ensemble du public. En espérant que les hommes de Saint-André nous produise enfin ce que l'on attend: un match plein de 80 minutes, et non pas comme on l'a vu contre lAngleterre ou l'Irlande, une alternance de très bon et de médiocrité absolue. Pour le XV de France, les certitudes se renforcent...tout comme les incertitudes: il me semble qu'au niveau du paquet d'avants il y a quelque chose de solide qui se crée (on ne félicitera pas assez lla prestation de Picamoles en Irlande),tout comme au poste d'arrière ou Huget semble s'installer dans la durée après le règne de Poitrenaud, mais à partir de la charnière jusqu'au trois-quarts ailes (du 9 au 14 donc), le choix semble difficile pour le sélectionneur.

Dimanche, à l'heure des bilans, il faudra entamer la reconstruction, et commencer à préparer la difficile tournée d'hémisphère sud de juin. Dénicher de futurs talents, dans le Top 14 ou ailleurs. Mais puisque le Mondial 2015 est l'horizon proclamé, il n'y a pas de temps à perdre. Le temps presse.

 

Sinon, ce samedi nous propose encore deux belles rencontres avec un Italie-Irlande qui peut s'avérer serré. J'avais annoncé que l'Italie serait la bonne surprise du Tournoi, et malgré tout, lorsque l'on voit le match produit, dimanche dernier contre l'Angleterre (18-11), le XV transalpin a effectué d'énormes progrès, ce qui ne peut être que réjouissant pour le niveau des futurs Tournois. L'Irlande, pour sa part, a été frappé de malchances avec les blessures de Sexton, Zebo, d'Arcy, et aurait pu réaliser un tout autre Tournoi 2013 avec son équipe au complet. J'en profite pour saluer Brian O'Driscoll, qui, après 14 ans de sélection nationale et quatre Mondial va raccrocher les crampons. Un autre grand d'Italie va achever aussi sa carrière internationale: Andrea Lo Cicero. Le pilier italien a connu les années de disette (103 sélections) et la montée progressive du niveau rugbystique de la Squadra Azzura. Bravo Messieurs.

 

Enfin, à 18H, se jouera la gagne du Tournoi avec Galles-Angleterre: si la Perfide Albion s'impose, elle décroche un nouveau Grand Chelem. Si le Pays de Galles s'impose, il remportera le Tournoi seulement s'il bat le XV de la Rose par plus de 8 points d'écart, ce qui semble être compliqué à première vue. Mais, dans un Millenium au toit fermé, tout est possible. En tout cas, le Pays de Galles qui était sur une série de 8 défaites consécutives semble être quoi qu'il arrive (enfin sauf s'il prend 50 pions à la maison) le grand vainqueur du Tournoi. En tout cas, il y a six semaines, j'avais pronostiqué la victoire de l'Angleterre sans Grand Chelem. Alors Go Wales!

 

Donc en ce week end de Saint Patrick, préparez les bières et le fauteuil. Mettez France 2 et suivez de 14h50 à 23h une fabuleuse journée de rugby!

 

Le programme de la 5ème journée:

Sam 16/03/2013
Rome
ITALIE 22 - 15 IRLANDE
Sam 16/03/2013
Cardiff
 GALLES 18H00 ANGLETERRE
Sam 16/03/2013
Saint-Denis
 FRANCE 21H00 ECOSSE 
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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 09:25

Cuiller de bois rugby

Une cuiller en bois.

 

Plus que deux matchs. Deux fois 80 minutes pour trouver le chemin de la victoire afin de connaître la pire désillusion du rugby français moderne. Et face à une équipe irlandaise surprise il y a deux semaines par de valeureux écossais (12 - 8), voilà une fois encore une partie qui s'annonce difficile pour un XV de France qui risque de jouer avec la peur au ventre. Trois matchs, trois défaites, le constat est sans appel. Mais il faut aller au delà des chiffres.

Comme des millions de téléspectateurs, j'ai regardé, avec peu d'espoir avant le coup d'envoi, le match contre l'Angleterre. Et dans cette première mi-temps, il y avait du bon, du très bon, tant et si bien qu'il ne faut pas oublier que nous menions à la mi-temps (10 à 9)! Outre l'exploit inoubliable de Fofana il y a eu de la solidité sur les mêlées, des touches maîtrisées, mais hélas, quelques fautes qui ont permis aux Anglais de nous la jouer à l'ancienne, en montrant qu'il connaissait par coeur la table des 3 points. L'indiscipline, tellement français.

Il est vrai qu'au retour des vestiaires (et je n'en veux en aucun cas à Parra pour ses deux pénalités manquées), ça tenait encore jusqu'à cet essai qui n'aurait pas du être accepté, cumulée à la sortie de François Trinh - Duc (je persiste à croire que son association avec Parra est la meilleure charnière possible du moment). La fin, ne fut qu'un long naufrage, avec des passes en plomb, idéales pour contribuer à la réalisation du DVD du bêtisier du rugby...Le XV de France évite le naufrage annoncé. Mais repart avec une nouvelle défaite et encore plus de doutes. Toutefois, ce qui m'énerve le plus, ce sont tous les crétins qui ne retiennent que la défaite pour dire "ils sont nuls", ce qui est le niveau zéro de l'analyse sportive.

Ce qui m'étonne surtout, c'est qu'au milieu de ce début de chaos pour le rugby tricolore, Philippe Saint-André reste à l'abri des critiques. Alors qu'à pareille époque, en 2009, Marc Liévremont commençait déjà à se faire tailler dans les médias. Il se plaint que l'on manque de "tueurs" dans le rugby français. Il ne trouve pas sa charnière 9 - 10. Il doute et affirme signer pour une victoire 3 - 0 en Irlande reniant la culture française de la gagne dans le beau jeu. Et ça passe. Comme si en fait, c'était le groupe qui le protégeait, et non pas l'inverse comme cela se passe traditionnellement dans le sport co. Tant mieux pour lui, mais est-ce que cela tiendra encore si le XV tricolore, à l'heure d'affronter l'Ecosse reste encore prétendante à la Cuiller de Bois?

Sinon, pour les deux autres rencontres, il y a un Ecosse - Galles qui est bien loin d'être évident à pronostiquer, l'Ecosse allant mieux (deux victoires consécutives pour le XV du Chardon, voilà ui commençait à dater) tandis que les Gallois reprennent peu à peu confiance depuis..leur seconde mi-temps du match pourtant perdu contre l'Irlande en ouverture il y plus d'un mois de cela.

Enfin, pour Angleterre - Italie, il me semble qu'il n'est pas question de savoir qui va l'emporter, mais plutôt de savoir combien de points d'écart il y aura en faveur de la Perfide Albion, qui ne s'est pas retrouvée aussi près du Grand Chelem depuis 2003. Les pauvres Italiens devraient passer 80 minutes assez pénibles à Twickenham dimanche.

Le programme du week end:

 

Sam 09/03/2013
Edimbourg
 ECOSSE15h30GALLES

Sam 09/03/2013
Dublin
 IRLANDE 18h00 FRANCE
Dim 10/03/2013
Londres
 ANGLETERRE 16h00 ITALIE
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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 10:07

L'improbable reprise d'un classique sur les bordures des pelouses de Ligue 1!

 

GUISEPPE VERDI

LA MARCHE TRIOMPHALE

OPERA : AÏDA

(ici : Orchestra del Teatro dell'Opera di Roma; Direttore: Zubin Mehta ;1967)

 


 

 

SUPPORTERS GIRONDINS

ALLEZ BORDEAUX

MATCH : BORDEAUX - LYON (2010)

 

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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

http://images.forum-auto.com/mesimages/518416/vignette81B.jpg

http://images.forum-auto.com/mesimages/64646/80.JPG
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