Moins de touristes, semble-t-il que l'année dernière à Poitiers
MAIS TOUT EST-IL FAIT POUR LES RETENIR?
Un car de touristes arrivant à Poitiers, avant de stationner sur...un arrêt de bus de Vitalis. Voie Malraux, Lundi 8 Septembre 2008.
Poitiers, ville d'art, ville de monuments, est le lieu de passage de nombreux touristes français est étrangers.
Et pourtant il semblerait que durant le mois de juillet, les touristes ont été moins nombreux que les autres années.
Mais fait-on tout ce qu'il faut pour attirer les vacanciers et les amener à passer quelques jours dans notre ville? En effet, certaines personnes de passage à passer quelques jours dans notre ville? En effet, certaines personnes de passage à Poitiers n'ont pas caché leur déception:
"Poitiers, c'est une très belle ville, avec des monuments magnifiques, une ville fleurie, avec de belles vitrines; malheureusement les monuments ne sont guère mis en valeur."
D'autres sont déçues de ne pas voir ces édifices, orgueil de notre ville, illuminés la nuit.
Et puis le touriste se perd dans Poitiers; le fléchage des principaux lieux de visite est insuffisant, en particulier pour le Palais de Justice où rien n'indique qu'il est possible de le visiter.
De plus, les dimanches et jours fériés, le Syndicat d'initiative et l'Office départemental du tourisme sont fermés, donc personne pour renseigner les gens de passage.
Ce n'est pas tout, le camping municipal de Poitiers, qui offre une centaine d'emplacements, affiche complet chaque soir après 18 heures. Cela oblige de nombreux amateurs à poursuivre leur route.
Faut-il en conclure que Poitiers est une "Ville morte", où rien n'est fait pour attirer les touristes? Non, ces derniers, en particulier les Allemands, sont encore en nombre important. De plus certains stages ou rassemblements (telle la Semaine fédérale de cyclotourisme) apportent de l'animation dans notre ville.
Il n'en demeure pas moins qu'en instaurant un meilleur accueil des touristes et une meilleure organisation de leurs loisirs, Poitiers ne serait pas seulement une ville de passage mais une ville où il ferait bon rester.
Centre Presse, Fin Juillet 1973.