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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
car c'est là que j'aurais aimé vivre."
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Le Pourquoipaspédia

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Les Dossiers D'antan...

23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 07:59

derniere-offensive-de-Poitiers.JPGLa victoire est à nous! Mais il faut jouer, jusqu'au bout. La dernière offensive poitevine.

Victoire-de-Poitiers.JPGCoup de sifflet final. Le temps de la libération. Poitiers monte d'un étage après sa victoire 16 à 7.

Joie-des-joueurs-et-du-public.JPG

Serrage-de-mains-poitiers-et-courbevoie-rugby.JPGAprès 80 minutes de jeu, le rituel des serrages de mains.

Joueur-de-courbevoie-tout-seul.JPGAlors que tout le monde se salue, un joueur, le numéro 6 de Courbevoie, reste seul dans son coin. C'est lui qui avait collé une praline à un Poitevin. Une attitude déplorable.

Cercle-de-joie-des-joueurs-de-Poitiers.JPG

Contraste-ambiance-joie-et-tristesse-poitiers-courebevoie.JPGComme dans toute compétition à élimination directe, le constrate d'ambiance des deux équipes: la joie contre la peine.

Applaudissements-joueurs-de-Poitiers-et-public.JPG

Bon esprit, les joueurs viennent applaudir la "tribune d'en face". Et se font applaudir. Tout le monde est servi, pas de jaloux!

Saut-sur-les-joueurs-stade-poitevin.JPG

Saut-de-joueurs-de-Poitiers-sur-ses-coequipiers.JPG

Le plongeon sur l'allée des coéquipiers. Un exercice bien maîtrisé par les joueurs du Stade Poitevin.

Poitiers, Stade Rébeilleau, Dimanche 12 Mai 2013 vers 16H40.

 

Vous pouvez retrouver les images de la première partie de cet article consacré à l'accession en Fédérale 2 du Stade Poitevin Rugby.

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 10:08

Mais la municipalité de Poitiers est-elle vraiment l'autorité compétente pour répondre des paroles et des actes de la police nationale, vu qu'a priori, la police municipale n'est plus en action au-delà de minuit?

Retour de la polémique des bars à Poitiers plus de trois ans après la fermeture administrative du Cluricaume!

http://a404.idata.over-blog.com/561x769/1/39/34/32/Personnalites/Anti-Justin-Bieber.JPG

Devant le Minima Café (Ex Barrio Loco) Grand Rue, Poitiers, 8 Avril 2011, vers 08H40. Un bar carrément déconseillé aux fans de Justin Bieber n'est pas forcément mauvais...

 

Lettre ouverte à Monsieur Alain Claeys, maire de Poitiers.

Poitiers, la ville où il ne fait pas bon avoir un commerce qui réussit.

En ces temps de crise où le chômage augmente et où nombreux commerces du centre de Poitiers baissent le rideau, on serait tenté de croire qu’il est une chance de posséder un commerce qui attire du monde. Et bien ce n’est pas si simple : quand cela arrive, la police lui promet quasiment l’enfer…

Résumons. 1h05 du matin, dans la nuit de vendredi à samedi. A minima Café, Grand’rue. La soirée bat son plein. Une quarantaine de personnes stationne devant le bar. Personne n’est en état d’ivresse, personne ne tient son verre à la main, personne ne se bat, l’ambiance est bon enfant. A ce moment-là, sans la moindre aménité, un policier débarque dans le bar et vient me reprocher la seule présence de personnes dans la rue, aux abords de mon établissement. Il me prévient que je serai convoqué ultérieurement au commissariat pour “tapage”. Voilà pour les faits.

Venons-en à la question du droit. Si la police me fait le reproche de ne pas pouvoir empêcher le monde de venir dans mon établissement, c’est donc qu’elle considère qu’en tant que patron de bar je suis dépositaire de l’autorité publique. Selon le droit français, Cass.crim. 25 mai 2004 (Bull.crim. n° 136 p.519) : “La qualité de dépositaire ou agent de l’autorité publique ou de citoyen chargé d’un service ou d’un mandat public, au sens de l’art. 31 de la loi du 29 juillet 1881, n’est reconnue qu’à celui qui accomplit une mission d’intérêt général en exerçant des prérogatives de puissance publique.” Bref, j’aurais à en croire la police une autorité identique à la vôtre, à celle du préfet ou des forces de l’ordre ! Dans la mesure où évidemment rien de tel n’est écrit dans le droit français, comment, je veux dire sur quelles bases légale et juridique, me sanctionner de ne pas l’exercer ? Et pourquoi alors la police, dépositaire de l’autorité publique, ne l’exerce-t-elle pas en pareil cas ? Pourquoi le policier m’a-t-il dit “je ne suis pas là pour assurer l’ordre public, mais pour vous sanctionner de ne pas le faire” ? La situation est ubuesque : la police me sanctionne de ne pas exercer un pouvoir que je n’ai pas, quand elle n’exerce elle-même pas l’autorité dont elle a la charge ! On pourrait croire que le rôle de la police est aussi de protéger un commerçant qui serait débordé par l’affluence ; eh bien il faut croire qu’un bar jouit d’un statut spécial, à part, et qu’il est le seul commerce censé assurer l’ordre public devant son établissement par ses propres moyens, alors que des moyens, il n’en a aucun, vu que personne ne commet de délit à refuser d’obéir à mon injonction de circuler… Juridiquement, tout cela ne tient pas. D’ailleurs, un arrêt de la Cours d’Appel d’Aix en Provence, (17 juin 1996, Oxxx, Juris-Data n° 045238) l’a confirmé dans le cas d’un tapage provoqué devant une boulangerie par des clients : il ne peut être accusé de complicité de tapage nocturne dès lors que les bruits provoqués par les clients sont extérieurs à son établissement. Et la Cour d’Appel de Bordeaux (10 octobre 1991, Maingot/ Bertin, Juris-Data n°1991-046482) l’écrit aussi dans son arrêt : les débordements des jeunes clients se produisant à l’extérieur de l’établissement ne peuvent être imputables à l’exploitant.

C’est qu’au fond le problème n’est pas un problème de droit, mais une simple question de morale. Le problème, à bien l’écouter, c’est l’existence même des lieux de vie nocturne. Le policier ne s’est pas gêné pour me dire qu’il allait “s’occuper de mon bastringue”, oubliant sans doute qu’un bar est un commerce légal, réglementé, et que le minima Café a toutes les autorisations d’exercer son activité. Ne sachant sans doute pas trop quoi répondre aux observations que je lui formulais, le policier a fini par lâcher cette formule définitive : “Si ce bar n’existait pas, il n’y aurait eu personne devant”… Pas possible ! Rendez-vous compte, Monsieur le maire : si vos parents ne vous avaient pas conçu, vous ne seriez pas maire de Poitiers… Preuve en est que c’est l’existence même des bars que ce policier conteste. Ce qui s’apparente à un déni de réalité. La France étant encore un Etat de Droit et non une dictature policière, je vous pose la question, Monsieur le maire : l’objectif de votre éventuelle prochaine mandature est-il d’interdire les bars sur la commune de Poitiers ? Si tel était le cas, je crains pour la réputation de Poitiers auprès des étudiants qui à coup sûr iront séjourner sous des cieux plus cléments…

Je vous remercie de l’attention que vous aurez portée à cette lettre.

Guillaume Lagandré, patron du A minima Café.

 

Pris sur la page Facebook du A minima Café, le 20 Mai 2013.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 08:44

tRIANGLE-Bleu-et-rouge-square-de-la-republique-Poitiers.JPG

Triangle-de-Poitiers-bleu.JPG

Triangle-de-Poitiers-arriere-vert.JPG

Mur-de-triangles-cote-rouge-Poitiers.JPG

Poitiers, Square de la République (ou Magenta), Mercredi 17 Avril 2013, vers 15H.

 

De cette oeuvre, puisqu'à mon avis, il faut l'appeler ainsi, je ne sais à vrai dire rien: qui? depuis quand? pourquoi?

Cela dit, lorsque l'on y prête pas vraiment attention, on peut s'étonner qu'en passant dans un sens on ait un mur bleu, puis un mur rouge dans l'autre. Bel effet d'illusion. A vrai dire, je me souviens, sur l'ancienne version de la place (qu'on appelait alors Magenta), du mur de tags, assez agréable, bien que le coin était mal réputé.

Pour la petite info, la partie qui fait face au mur est verte. Mais pour s'en rendre compte, il faut passer de l'autre coté de ces grandes tiges triangulaires.

Place-Magenta-poitiers-2007.JPG

Le même endroit avant les travaux, Vendredi 16 Novembre 2007.

 

Complément du 18 Mai 2013:

l'oeuvre, "officiellement inaugurée" le 17 Mai 2013 (la publication de cet article le 16 Mai n'était que pure et simple coïncidence) a été réalisée par Benoît-Marie Moriceau et se nomme "Anisotripoc Panorama". Il faudrait simplement espérer que la municipalité installe (si ce n'est pas déjà fait) un petit présentoir ou un panneau, expliquant l'oeuvre, histoire de ne pas laisser le badaud avec son lot de questin sans réponses.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 08:48

Un reportage en noir et blanc pour les Noir et Blanc!Engagement-Poitiers-Courbevoie.JPGPoitiers, Dimanche 12 Mai 2013. Un peu au-delà de 15h, le coup d'envoi. Poitiers s'était imposé lors du match aller 31 à 10, se donnant ainsi un confortable matelas de 21 points d'avance, qu'il ne fallait pas gâcher, comme dirait Guy Roux. Pour ma part, c'est mon premier retour au stade Rébeilleau depuis la lutte anti-CPE de 2006, le premier voyage pour suivre un match de rugby.

Lancement-de-jeu-rugby.JPGUne phase offensive de Courbevoie. Les Franciliens doivent partir à l'assaut, mais leur jeu est hâché, incertain, composé de bien trop de déchets techniques pour réussir à prendre l'avantage.

tOUCHE-MATCH-pOITIERS-cOURBEVOIE.JPG

Penalite-pour--Stade-Poitevin.JPGUne pénalité de Laidet permet à Poitiers d'ouvrir le score à la 8ème minute de jeu. 3-0.

Retombee-du-ballon-apres-une-chandelle.JPGSous un temps frais et parfois ensoleillé, la première mi-temps est de bonne tenue, bien que la rencontre manque de suspens.

Melee-Poitiers-Courbevoie.JPGEntre 900 et 1200 personnes sont venus assister à cette rencontre au combien importante pour le Stade Poitevin. En effet, Poitiers avait échoué par deux fois en 2011 et 2012 après deux phases de championnat totalement maîtrisée. Sans doute la plus belle affluence de l'année.

Phase-offensice-de-Courbevoie.JPG

Altercation-Poitiers-Courbevoie.JPGA la suite dun regroupement, les esprits s'échauffent. Le 6 de Courbevoie colle une praline à un joueur de Poitiers, que tout le stade a vu (même ses coéquipiers), sauf le trio arbitral. Mais comment-a-t-il pu finir le match?rETOMBeE-DU-BALLON-ET-EN-AVANT.JPG

Phase-de-ruck-pour-Poitiers.JPG

Touche-pour-courbevoie-sur-les-5m.JPG

Une incursion de Courbevoie dans les 5 mètres poitevins qui ne sera pas récompensée.

Essai-pour-Poitiers.JPGA quelques minutes de la mi-temps, Poitiers, par le biais de Quentin Barré marque un essai (transformé). Mais quand on est dans la partie opposée du stade, difficile de véritablement savoir ce qu'il s'est passé...A la pause, Poitiers mène 13 à 0. Pour espérer encore ce qualifier, les visiteurs doivent planter 35 points (21+13+1) dans les 40 dernières minutes restantes. Ca sent bon pour les locaux.

Maillot-Courbevoie-ville-de-Poitiers.JPG

Mais pourquoi diable l'équipe de Courbevoie a-t-elle joué ce match avec d'ancien maillots du Stade Poitevin: problème de couleurs? Oubli?

 

Les réactions des entraineurs du Stade Poitevin:

José Barré (co-entraîneur du Stade Poitevin): « On aurait voulu y arriver une année plus tôt. C'est beaucoup de bonheur aujourd'hui. Je suis un peu ému. Nos gars n'ont rien lâché. On aurait aimé mettre plus de temps de jeu en place, on a peut-être été fébriles. Mais le but est atteint. On a insisté cette semaine sur la discipline, sur le plaisir. Parce que l'on peut aussi en prendre en défense. On a eu des ballons de récupération intéressants, même si on n'a pas su les exploiter. Après, j'espère que l'on va rester ambitieux pour la fin de saison. La Fédérale 2, c'est un autre palier. »
Vincent Lematte (co-entraîneur du Stade Poitevin): « Les joueurs le méritent. Vivre ça devant leurs familles, leurs amis, c'est magnifique. Pourtant, j'ai l'impression que cela a été plus difficile cette année. On a été obligés de se reconcentrer sur des détails. Sur ce match, on a senti les joueurs en dedans. La semaine prochaine, ils vont pouvoir envoyer face à une grosse équipe. On veut prolonger le plaisir avec ceux qui nous quitteront la saison prochaine. Ceux qui se sont battus depuis trois ans pour nous peuvent être fiers. »

 

Pris sur CentrePresse.fr le 13 Mai 2013.

 

A retrouver sur le lien suivant: la joie des Poitevins après leur victoire sur Courbevoie. Toujours en Noir et Blanc.

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 08:23

Logo-Centre-Presse-1965--2-.jpg

Annonce-Place-Charles-de-Gaulle-1975-Titre-centre-presse.JPG

 

La ville se donne un nouveau marché. Dans deux ans ou un peu plus la physionomie de la place Charles-de-Gaulle sera profondément modifiée, au terme d'une opération de chirurgie esthétique urbaine qui aura coûté au moins un milliard et trois cents millions d'anciens francs - c'est le coût prévisionnel des ravaux toutes dépenses confondues -. Il reste à savoir, avec précision, ce que l'on va faire pour une telle somme. Mais, au delà de l'aspect technique et économique de l'opération, il convient de dégager une certaine philosophie de l'aménagement du centre ville tel qu'il est pratiqué à Poitiers depuis plusieurs années.

 

L'aménagement ou plutôt le réaménagement de la place Charles-de-Gaulle, est l'aboutissement logique de la construction de la pénétrante-est dont le premier tronçon, mis en service il y a quelques semaines, relie la rocade à la hauteur de Beaulieu, au boulevard de Chasseigne. On sait également que, dans la deuxième phase de travaux, cette pénétrante recouvrira la rue du Jardin-des-Plantes et la rue Riffault avant d'arriver place de Gaulle.

 

Eviter la "clochardisation"

Alors que la plupart des services administratifs quittent les uns après les autres le centre de la ville, que les quartiers périphériques de l'Ouest et du Nord-Ouest de Poitiers se développent à un rythme rapide qui ira encore en s'accélérant, "il fallait, note M. Max Strawzinsky, éviter la clochardisation du centre".

L'imposant viaduc lancé au-dessus du Clain sera donc ce cordon ombilical entre les nouveaux quartiers et les anciens. Mais que faire des centaines de voitures dont les conducteurs, arrivant au centre, ne trouvent devant eux que des rues étroites. Le plus grand nombre d'entre eux, doivent trouver là une place de stationnement. La construction d'un parking souterrain fut décidée: plus de huit cents places sur trois niveaux seront disponibles.

Pour creuser un parking de telles dimensions, il fallait envisager la destruction du marché actuel, des halles qui tiennent plus du "grand hangar" que de l'oeuvre d'art. "Un centre urbain serait inconcevable sans un marché" estime encore le premier adjoint au maire. Compte tenu de l'environnement du marché - l'église Notre-Dame - il fallait étudier soigneusement les projets. M. Bonnard, architecte des Bâtiments de France et responsable de la restauration dans le secteur sauvegardé de Poitiers, conçut un projet à première vue surprenant.

Deux parties à distinguer, dans la maquette: un bâtiment central d'une part de formes carrée et des galeries, d'autre part, dont le toit est formé de plusieurs dizaines de cônes. Pour rappeler l'art roman. Il s'agit, selon la terminologie exacte, de paraboloïdes hyperboliques. Au moment de la construction, des "voiles" de béton qui devront alléger l'ensemble du bâtiment. Leurs couleurs devront aussi rappeler le style architectural du quartier: tout ce qui sera à portée de l'oeil des passants sera teinté d'une couleur pierre, tandis que le dessus sera peint en ocre. Pour rappeler les tuiles.

 

Un comité de sauvegarde?

Dans les conversations de tous les jours, la bataille entre défenseurs du projet et adversaires est ouverte depuis longtemps. On annonce même ces jours-ci, la constitution d'un comité de sauvegarde. Déjà, l'arrachage des arbres au chevet de l'église, a soulevé des protestations d'amis de la nature ("ces arbres étaient perdus de toutes façons" affire M. Strawzinski).

Il y a en fait deux projets parallèles: la construction du parking qui se fera "coûte que coûte", assure-t-on à la mairie et celle du marché.

Le projet de M. Bonnard a été adopté par toutes les commissions au niveau régional, mais, dit le premier adjoint au maire "nous avons demandé que la maquette soit soumise à Paris, à la Commission nationale des sites; si elle est acceptée, nous construirons, sinon, nous ferons un autre projet". Cette démarche n'était pas obligatoire, ni même recommandée mais la municipalité a voulu s'entourer de tous les avis avant de passer aux actes.

Le rapporteur du projet devant la commission nationale sera M. Arretche, auteur du projet de marché dans le secteur sauvegardé de Rouen, une étude qui souleva bien des passions.

 

Des terrasses sur la place

L'ensemble du Conseil municipal ne reçut pas sans surprise la maquette de M. Bonnard, mais décida de lui faire confiance en pensant que les arguments favorables l'emportaient sur les éléments que l'on pourrait considérer comme négatifs. La taille du marché actuel était démesurée par rapport à celle de l'église. Les proportions seront mieux respectées; les automobilistes arrivant par la pénétrante auront devant eux une vue complètement dégagée sur Notre-Dame (le nouveau marché étant construit sur l'emplacement actuellement libre); l'édifice religieux, enserré dans un pâté de maisons jusqu'au début de ce siècle, sera mieux mis en valeur par un parvis et aucun véhicule ne pourra circuler autour.

Il s'agit certes d'une architecture contemporaine, reconnait-on à la mairie, mais par les couleurs, la verdure, l'équilibre des formes, on essaiera de faire cette place un endroit agréable à vivre. Et l'on espère bien que, comme autour de la nouvelle place Leclerc, des terrasses de café viendront s'installer. "Nous allons essayer de sauver les arbres que nous allons enlever, ils seront déplantés avec leurs mottes de racines et replantés, à la fin des travaux; il y aura peut-être même plus d'arbres qu'avant".

Quelques réflexions glanées dans la rue sont favorables au projet. "Il y aura toujours le même décalage entre l'église Notre-Dame et le futur marché qu'avec l'ancien" dit l'un; "une architecture moderne vraiment belle mettra l'église en valeur, le mélange des styles peut être une bonne chose", dit l'autre.

 

Liaisons dangereuses

Les détracteurs du projet ne se sont pas encore affirmés publiquement. Le chroniqueur d'un hebdomadaire a donné à "l'affaire" une petite audience nationale; "je me suis tellement frotté les yeux de stupéfaction, de saisissement, d'épouvante, que j'en ai attrapé une ophtalmie larmoyante préludant aux sanglots spasmodiques que ne manquerait de provoquer chez tout être normalement acculturé la réalisation d'un tel projet." Il s'agit d'André Fermicier qui, dans cet article, en appela au ministère des Affaires culturelles, lui demandant d'enquêter et d'intervenir.

L'opinion du chroniqueur s'était fondée sur une simple vue de face du nouveau marché et de l'église.

Aussitôt, M. Strawzinski lui écrivit pour l'inviter d'abord à regarder la maquette, sous tous les angles et d'autre part, à voir ou revoir la place Charles-de-Gaulle. Dans sa réponse, André Fumigier assura qu'il restait hostile à une architecture moderne susceptible de détruire la beauté du site mais reconnut qu'il n'avait peut-être pas une vision globale du projet.

Il s'agit maintenant de savoir si entre le marché et l'église, il n'y a pas le risque de liaisons dangereuses.

Le débat est ouvert.

 

Jean-Marie AUDINEAU

Maquette-place-du-marche-Poitiers-1975.JPG

Voici le plan de masse ci-dessous et la maquette, ci-dessus, de la place Charles-de-Gaulle telle qu'elle devrait être dans un peu plus de deux ans, si la Commission nationale des sites devant laquelle le projet sera défendu, donne son accord. On distingue les entrées du parking souterrain à l'arrivée de la pénétrante et dans la rue passant au chevet de l'église et devant les halles actuelles du marché, les petits escaliers de sortie du parc de stationnement. On notera qu'il n'y aura plus de rue entre l'église et la place proprement dite. D'autre part, il y aura une différence de niveau entre la future place (le marché actuel) et le terrain sur lequel sera édifié le marché couvert.

pLAN-FUTUR-Place-du-marche-pour-1975.JPG

Centre Presse, Jeudi 26 Avril 1973.

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 10:00

Au milieu de ces gravats et autres champs de patates, un lycée a poussé!

plan-lycee-kyoto-poitiers-google-earth-2008.PNGCapturé sur le site officiel du Lycée Kyoto, Mardi 26 Mars 2013.

Jeudi 26 Mars 2015. La cartographie a été refaite entre-temps...

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 09:52

Boulevard-du-grand-cerf-sans-passerelle.JPG

Poitiers, Boulevard du Grand Cerf (nom officiel de l'avenue de la Gare...), Mardi 6 Mars 2012, vers 18H15.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 09:01

Bus-coinces-place-du-marche-Poitiers.JPG

Deplaceurs-de-ZX.JPG

Poitiers, Place du Marché - Voie Malraux, Vendredi 11 Septembre 2009, vers 18H.

 

Contexte: un type gare sa ZX pour une raison X ou Y. Sauf que pendant ce temps-là se ramène un bus de Vitalis qui ne peut manoeuvrer dans le rond-point vu que le véhicule le bloque. Et le bus accordéon bloque le rond point, ce qui empeche tout le monde de passer:ça bloque rue de l'Université, idem rue Augouard, et enfin cela crée un beau bouchon sur la Pénétrante.

C'est à ce moment-là que deux amateurs de bière du Saint-Claude (et sans doute fins connaisseurs du monde hippique) viennent apporter LA solution inattendue.

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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
500095 visites.062.JPG

Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

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