Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : PourquoiPasPoitiers
  • : PPP, le blog intégral: tout sur tout et un peu plus que tout, d'avant-hier, d'hier, d'aujourd'hui et peut-être de demain!
  • Contact

Spirit of the 1970's

Sunglasses-Cigare-cravate-et-gilet.JPG
Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
car c'est là que j'aurais aimé vivre."
1930961_30625904006_410_n.jpg

Le Pourquoipaspédia

Sachez que...

http://img40.xooimage.com/files/6/e/8/logopb86-1176646.png

En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!

 

Les Dossiers D'antan...

23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 10:13
Patrick, 55 ans, interpellé pour la manif' du 10 reste quant à lui en prison.


23/10/2009 10:40 | Vienne | POITIERS | Imprimer
Samuel et Jean-Salvy sont libres

La libération des deux étudiants a été accueillie avec soulagement par les amis, les proches et le comité de soutien.
Bruno Delion
Samuel Bastard et Jean-Salvy Compte vont être libérés du centre de détention de Vivonne dans les minutes qui viennent. La cour d'appel de Poitiers a autorisé leur libération anticipée ce matin à 10h. Incarcérés depuis le 12 octobre, à l'issue d'un procès en comparution immédiate, ils avaient été reconnus coupables de violences en direction des forces de police lors de la manifestation anticarcérale du samedi 10 octobre, et condamnés à 6 mois de prison dont 1 ferme.
 En revanche, Patrick Dubreucq, le tourangeau de 55 ans, condamné à huit mois de prison dont quatre ferme, n'a pas obtenu la libération anticipée qu'il demandait lui aussi. La cour a estimé qu'il ne présentait pas de garanties suffisantes de représentation et qu'il existait un risque de réitération.
L'arrêt de la cour d'appel a été accueilli avec soulagement par une trentaine de proches et d'amis des deux étudiants poitevins qui assistaient à l'audience.
Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 16:34

A Poitiers, la réponse judiciaire contre les casseurs est critiquée
Les tags ont été vite effacés, notamment l'étonnant slogan sur le baptistère Saint-Jean "Omnia sunt communia" - version abrégée de la locution latine. "En cas d'extrême nécessité, ce que le monde produit doit être mis en commun."Poitiers ne porte plus de traces des incidents qui ont marqué la manifestation du 10 octobre organisée contre la nouvelle prison de Vivonne par des groupes autonomes issus de la mouvance dite "ultra-gauche". Reste que la ville n'est pas apaisée. Pour la deuxième fois en trois jours, près d'un millier de personnes se sont réunies dans le centre-ville, lundi 19 octobre, en"solidarité avec les inculpés" - huit personnes condamnées en comparution immédiate dont trois à des peines de prison ferme avec mandat de dépôt. Le procureur, qui avait requis des condamnations plus lourdes, a fait appel.

A la sidération provoquée dans la population par les actes de violence du 10 octobre a succédé une certaine émotion face à la réplique judiciaire dans une ville qui compte 25 000 étudiants pour 91 000 habitants. "Tout a été très vite, on n'a même pas pu avoir une vision globale des dossiers", déplore Me Simone Brunet, avocate de trois des condamnés. Inquiet, le maire (PS) de Poitiers, Alain Claeys a rendu public, lundi, un appel signé du PS, des Verts, du PCF, du MoDem ainsi que d'une élue du NPA. Ces partis condamnent les "casseurs" mais dénoncent "la pression" mise par le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux sur la police et la justice qui "créée localement un climat de tension propre aux dérapages en tous genres". "La police est à cran, explique M. Claeys. Mais chacun s'accorde à dire que les voyous et les casseurs ne venaient pas d'ici."


Inquiétude aussi parmi les jeunes du collectif numéro 23, installé dans une ancienne usine transformée en un lieu d'activités artistiques. Le 10 octobre au soir la police y est intervenue de façon vigoureuse, alors que des débats et un concert devaient y clôturer la "journée anti-carcérale" et qu'une cinquantaine de personnes se trouvaient sur place. "Ils ont sorti tout le monde dans la cour les mains sur la tête, puis ils nous ont pris un par un en photo jusqu'à 1 h 30 du matin", raconte Aurélien, 30 ans.


Très peu, parmi les responsables, étaient allés à la manifestation. "Ce lieu, c'est quatre ans de bataille, on ne va pas être "ultra-gauchistes" pour faire plaisir à Hortefeux", souligne Louis, 23 ans. La police a perquisitionné les étages et fait chou blanc. Le collectif, lui, a décidé d'organiser, dimanche 25 octobre, un repas de quartier pour fêter son troisième anniversaire et tourner la page de l'intervention policière.


Isabelle Mandraud et Caroline Monnot (Poitiers, envoyées spéciales)

Article paru dans l'édition du 21.10.09
Partager cet article
Repost0
15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 11:23

SAMUEL ET JEAN-SALVY N'AURAIENT JAMAIS DU ALLER EN PRISON:
DEUX (JEUNES) INNOCENTS SONT A VIVONNE!

Sur le campus, à coté du R.U. Rabelais, Mercredi 14 Octobre 2009 vers 13H10.

Un contraste avec cette affiche qui a fleuri sur les murs de Poitiers...

Sur les halles de Notre Dame, Dimanche 11 Octobre 2009, 10H43. Un reste de l'annonce de festivités particulières...
Partager cet article
Repost0
13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 01:29

Communiqué d'information du collectif 23 concernant les évènements du 10 Octobre 2009:

 

Etant une structure de création et d'accueil culturel et artistique, nous avons été contactés il y a un mois par le Collectif Contre la Prison de Vivonne. Ils nous demandaient d'offrir un espace d'expression autour des questions que soulevaient l'ouverture de la prison.

 

L'organisation de cette journée répondait à ce que nous souhaitons faire de ce lieu, un espace de débats, de dialogues et de création. C'est pourquoi, nous avons accepté le projet et accueilli le collectif.

 

Nous ne sommes en aucun cas responsable de l'organisation de la manifestation et de ce qui s'y est produit. Notre rôle durant cette journée fut d'ouvrir le lieu, d'accueillir les participants et de veiller au bon déroulement de la journée au sein du bâtiment. Par ailleurs cette journée s'est déroulée sans aucun heurt.

Nous tenons à signaler qu'aucune préparation à la manifestation et aux évènements de l'après-midi, sous quelque forme que ce soit, ne s'est déroulée au 23.

Le numéro 23 n'a pas été un point de départ de la manifestation, ni son lieu de rapatriement. Si certains manifestants s'y sont retrouvés, c'était pour assister aux concerts programmés.

 

Nous avons été abasourdis par l'intervention de la police dans nos locaux et nous espérons, par ce communiqué, avoir dissipé tout amalgame.

 

 

Le collectif 23

23 avenue de Paris

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 11:00
Une personne remontant la rue Jaurès, dimanche, 10H53.


Au niveau de l'espace Pierre Mendès-France, Dimanche 11 Octobre 2009, vers 11H.
"NOUS DETRUIRONS VOTRE MONDE MORBIDE!"...et vos abribus!

Tag sur le Baptistère Saint Jean, un très très vieil édifice religieux se trouvant sur la route du commerce et faisant office jusqu'à la fin du XXeme siècle de rond-point.
"OMNIA SUNT COMMUNIA". Peu importe le message, un procédé déplorable, honteux, scandaleux.

Rue Jaurès, 11H08. Un dimanche de nettoyage...urbain.
Partager cet article
Repost0
11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 13:29
ET DIRE QU'A LA BASE CELA AURAIT DU ETRE UNE JOURNEE FESTIVE...
Sur les halles de Notre Dame, Dimanche 11 Octobre 2009, 10H43. Un reste de l'annonce de festivités particulières...
Rue de la Regratterie, Samedi 10 Octobre 2009, 18H08.
Rue de la Regratterie, 18H08.
Rue de la Regratterie, 18H09. La foule fuit la rue et les hostilités.
Devant la boutique Katouchka, 18H11. A la suite d'un tir de flash ball d'un policier, la banderole des manifestants est trainée par la remorque d'un riverain.
Un aspect de l'agence de la Caisse d'Epargne de la rue de la Regratterie, 18H16.
L'agence de la Nouvelle République rue du Marché, 18H17. Il semble que la fumée sortante de l'agence soit la conséquence d'un fumigène, et non d'un début d'incendie.
Boutique Mine de Rien, rue du Marché, 18H17.
Un miroir brisé de la boutique Betty Lingerie, rue du Marché, 18H17.
La façade de la Mutuelle des assurances de Poitiers, rue du Marché, 18H18.

L'agence du Crédit Agricole, angle rue du Marché-rue de la Cathédrale, 18H18. La banque a payé un lours tribu lors du passage du cortège: les guichets à l'intérieur sont désormais inutilisables.
L'agence Bouygues Télécom, vers 18H20. Bouygues BTP est le constructeur de la prison de Vivonne. Taggué en rouge, on peut lire: "BOUYGES CONSTRUI LES TAULES!". Un employé de Bouygues a eu semble-t-il des rapports houleux avec des éléments énervés du cortège en voulant "défendre" sa boutique.
La sucette de la rue du Marché, vers 18H20. Sur un tag de la rue Jean Jaurès, on pouvait lire:
"ANNIE AIME LES SUCETTES DE J-C DECAUX". No comment.
A l'angle des rues de la Cathédrale et du Marche, 18H23. L'étonnement des gens face à une situation peu banale dans la cité poitevine découvrant la voie publique après le passage du cortège.
L'agence BNP du Parvis Notre Dame, 18H39. Rien n'a été laissé au hasard...
Parvis Notre Dame, 18H45. Une scène étrange: un espace dit sécurisé, deux interpelés en mode exhibition public, des policiers en tenue de sortie en attente, et un public de badauds regardant ce qu'il se passe et essayant de comprendre la scène (ou non scène qui se déroule sous ses yeux).
Rue du Marché, 18H47. Les pompiers commencent à sécuriser les espaces dégradés, sous le regard toujours étonné des Poitevin(e)s.
Paysage nocturne au Rond Point de la Place de Gaulle, 01H56. Les cars de gendarmerie sont restés en place environ jusqu'à 2H30, sans qu'il se passe d'évènements particuliers, alors que les Poitevin(e)s ingurgitaient...illégalement sur la voie publique des godets de boissons en tous genre...

De mémoire de Poitevin(e)s, il y a bien longtemps sans doute que l'on n'avait pas vu cela, si ceci c'est déjà produit dans la cité pictavienne par le passé. Quelle tristesse.
Ce 10 Octobre 2009 restera pour Poitiers comme un jour sombre. Cette manifestation, dont le thème était le système carcéral sur fond de transfert de prisonniers de Poitiers à la nouvelle prison de Vivonne. Pour ma part, je ne suis pas fan de l'idée de construction de nouveaux centres pénitentiaires. Cependant, doit-on pour autant tolérer que les prisonniers payent pour autant une double peine? Certes, le fait d'être en prison pour un certain temps est une sanction pour un délit, un crime qui a été commis. Mais doit on accepter que ces personnes vivent ce temps privé de liberté dans un endroit inhumain? Les prisons françaises: un scandale en Europe, une honte dans un état dit démocratique, pour un pays érigé comme le pionnier des droits de l'homme.
Ce cortège inter-régional était annoncé comme festif. Pourquoi pas. Mais quelle est l'idée de festivité avec des masques à gaz, des barres de fer, et autres matos plutot viril. J'ai vu la manif partir de la Place d'Armes, et je l'ai vu arriver Parvis Notre Dame. J'ai eu ensuite des échos de ce qu'il s'est passé, notamment au Pont Joubert (je n'ai pas de preuve formel pour dire qui a commencé), et rue Jaurès, avec l'honteuse et scandaleuse dégradation du Baptistère Saint Jean (un tag en latin, Omnia Sunt Communia).
Par contre je suis sur d'une chose, c'est ce que j'ai vu: Parvis Notre Dame, à 18H08 quand le cortège, qui avait dézingué une partie des commerces de la rue de la Cathédrale et de la rue du Marché. A ce moment là se déroulait un concert devant l'Eglise quand des gens se sont mis à courir rue de la Regratterie en criant "Voilà les casseurs, les casseurs arrivent". Curieux je me suis avancé. Et pendant que le concert se poursuivait, les vitrines ont été pulvérisé, les fumigènes créeaient une ambiance de vive tension tandis que des fusées d'artifice étaient tirées dans les cieux pictaviens. J'ai essayé de m'éloigné, un photographe pouvant paraître suspect. Une fois rendu au niveau de l'ancien Mel Vil, un groupe de manifestants, banderole à la main fuyait en courant un policier, qui quelques secondes plus tard, fit usage de son flash-ball. Une minute après, un jeune homme se faisait interpellé.

UN CRIME CONTRE UNE VILLE ET CONTRE LES EXPRESSIFS

Le mal est fait. Tout d'abord, il est important de faire la part des choses: toutes celles et tous ceux qui ont manifesté à la manif n'ont pas pris par aux dégradations et n'ont pas cautionné ce qu'il s'est passé. Sur les 200-300 personnes recensées, c'est hélas ce qui font le plus de bruit qui se font remarquer: étaient-ils majoritaires ou minoritaires, ceci est-un autre sujet. Toujours est-il que de l'aveu même de la Préfecture, on ne s'attendait pas à cela, d'où les difficultés pour les forces de l'ordre d'intervenir et de juguler les débordements.
Résultat des courses: la fatcure va être très élevée pour la ville entre les vitrines ruinées, les tags, abribus et cabines téléphoniques pulvérisés, et enfin le nettoyage du Baptistère.
Mais LA victime de ces incidents, ce sont les Expressifs (artistes, bénévoles, public...), dont la conséquence s'est traduit le soir même par une annulation du festival pour le samedi soir et une reprise des "activités" le dimanche. Les dégats orchestrés Parvis Notre Dame se sont déroulés alors qu'un concert se jouait en présence de familles, de gamins, de jeunes, enfin bref d'un peu tout le monde. Après l'uppercut de l'alcool en 2008 voici en 2009 un terrible coup de poignard dans le dos porté à Poitiers Jeunes, organisateurs du festival, mais aussi aux milieux culturels poitevins. Une autre victime de ce grabuge urbain va être à coup sûr le 23, organisateur de la journée anti carcérale (débat expos film. manif..). Hier soir, selon les échos que j'en ai eu, c'était un véritable panier à salade qui s'était mis en marche dans cet espace culturel: bref pour ce saturday night, cela ne devait être pas très beau à voir... Le bleu police devenant la tenue de soirée impérative...L'affaire est bien trop grave pour que l'on se permette de se risquer à de quelconque pronostics concernant le 23, mais aussi pour les 18 personnes qui, selon AFP, ont été interpellées à la mi-journée, et qui pourraient passer en comparution immédiate dès...demain.
Résultat des courses: une manif avec des personnes mobiles extremement bien organisées dont une partie n'avait aucune bonne intention en elle, beaucoup de personnes choquées, étonnées, énervées, deux blessés à ma connaissance (un policier et le mec de chez Bouygues), beaucoup de nettoyage (tags et bouts de verre des vitrines), une médiatisation au final peu souhaitée pour cette bonne bourgade de province qu'est Poitiers, et finalement un renforcement à l'avenir des positions répréssives et autoritaires de l'Etat, bref tout ce qui n'était ni souhaité à la base. L'intellect et la noblesse du combat politique ne sort pas grandi de ces actes sauvages de destructions.
On risque de parler longtemps de cette journée pictavienne hélàs. Et en plus de cela, Poitiers a perdu en volley et au basket. Une vraie soirée de merde.

PS: encore une fois, nous avons eu l'occasion d'entendre beaucoup de conneries de la part des journalistes. En effet, de France Info à TF1, en passant par France Télé et les sites de médias sur le net: le centre de Poitiers n'a pas été dévasté, mais une partie seulement. En promenant un journaliste de Blossac à la Médiathèque, en passant par la Mairie et la Rue Gambetta, rien ne ressemblera à une description analogique de Byrouth en temps de guerre dans les années 1980. Et ensuite, il serait pas mal de définir le concept "d'ultra gauche" qui a émergé en France avec l'emprisonnement mystérieux de Julien Coupat, et qui à mes yeux ne ressemblent qu'à un simple concept médiatique.
Enfin, et ironie de l'histoire, c'est un document vidéo amateur qui est passé en boucle sur les chaines de télé pour illustrer les faits. Et dire qu'il y a peu, au moment de l'affaire Hortefeux, les milieux "autorisés" médiatique parisiens reprenaient tous en coeur le même refrain: Internet est dangereux et pas crédible. Mais ils sont désormais obligés de "s'abaisser" à des recherches sur Youtube et Dailymotion pour illustrer leurs reportages, pratiques qui devraient aller crescendo à l'avenir. Intéressant, non?


PS2: je me permets de vous proposer quelques liens amis: POITIERS CALLING, DJIWOM IN POITIERS, COCCINELLE.
Partager cet article
Repost0
8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 08:34
LA SALLE OMNISPORT DE LA GANTERIE PORTE
DEPUIS PRES DE 20 ANS SON NOM EN SON HONNEUR
Le logo de Centre Presse en janvier 1965.

Lawson-Body, 20 ans déjà...
VOLLEY-BALL L'emblématique joueur du Stade Poitevin disparaît subitement le 14 octobre 1989. La mémoire du volleyeur est toujours présente dans le coeur des Poitevins.
Frédéric Lawson-Body, un attaquant hors pair, était un volleyeur adoré du public poitevin.
INGRAND Gerard
Frédéric Lawson-Body est sacré « meilleur attaquant du championnat de France » et se voit décerner le « Smash d'Or » en 1989.
INGRAND Gerard

Le numéro 7 n'existe pas chez les volleyeurs poitevins. Ou plutôt n'existe plus. Le dernier à l'avoir porté est Frédéric Lawson-Body. Depuis sa disparition un triste samedi 14 octobre 1989, le chiffre magique n'est plus floqué sur les maillots Noir et Blanc de l'équipe professionnelle. Pas par superstition, pas pour conjurer un mauvais sort. « C'est en mémoire de Frédéric, tout simplement », commente Jean-Jacques Sallaberry, actuel président du Stade Poitevin Volley-Ball. Vingt ans après, le souvenir de cet athlète complet qui a rayonné de son aura sur le volley poitevin et français reste très vivant dans le coeur des amateurs de ce sport.

Sur les pas de Lawson-Body
Le nom de Lawson-Body évoque avant tout la salle mythique du volley et du basket poitevin professionnel. Mais Lawson-Body, c'est surtout une aventure humaine et sportive ancrée dans la mémoire de la ville de Poitiers. Et à tout jamais dans la celle de Jean Le Torrec. « J'ai fait venir Frédéric à Poitiers, en 1985 alors qu'il était en fin de contrat avec les JSA de Bordeaux », se rappelle l'ancien président du Stade Poitevin en fonction à l'époque. Les deux hommes se rencontrent au tournoi de Vivonne. « C'est là aussi que j'ai vu Jean-Michel Roche (entraîneur du Stade de 1986 à 1990, ndlr) que j'ai engagé l'année suivante. » Le volleyeur est courtisé de toutes parts, Jean Le Torrec trouve l'argument qui fait la différence. « Il cherchait une formation en informatique. Il avait alors 26 ans, il pensait déjà à sa reconversion. On lui a trouvé un temps plein à Poitiers. Enfin, plutôt un mi-temps, son autre mi-temps était consacré aux entraînements et aux matchs. C'était un garçon sérieux, qui la journée était en stage informatique à Angers, et le soir aux entraînements à Poitiers. »

Le profil sportif de Frédéric Lawson-Body ne laisse aucun club indifférent. Le premier club français à avoir fait appel à ses services est Riom. Le club, qui évolue en Nationale 2 B, convoite la Nationale 1B. À la recherche de joueurs, il passe une annonce dans le journal l'Équipe. Frédéric Lawson-Body, vivant à Abidjan (Cote d'Ivoire) postule. Il est engagé. À l'issue de sa première saison en France, l'objectif de Riom est réalisé. Les JSA de Bordeaux repèrent le volleyeur, l'engagent (1984). Lawson-Body est un des artisans de la montée en Nationale 1A des Bordelais.


Une pointure
« Nous n'avions pas d'énormes moyens, mais le Stade Poitevin voulait aller le plus haut possible. J'avais une équipe de jeunes joueurs mais il nous manquait une grosse pointure. Lawson-Body était un attaquant, qui disposait de marges de progrès malgré son âge », poursuit Jean Le Torrec. Le sportif répond aux attentes poitevines. Trois saisons plus tard, Poitiers rejoint l'élite, la N1A, l'équivalent de la Pro A, devenue Ligue A. Même si le Stade n'assure pas son maintien en 88-89, Lawson-Body est sacré « meilleur attaquant du championnat de France » et se voit décerner le « Smash d'Or ». Le volleyeur séduit par son jeu, sa puissance mais surtout par sa personne. « Comme attaquant, il était exceptionnel. C'est la première fois que je voyais un gars avec un tel charisme, aussi gentil. Il entraînait les foules avec lui. Je ne lui connais pas de défaut », avance, encore admiratif, l'ancien président.

Tragédie
Un club qui l'aime, une stabilité sportive, un public conquis, une reconversion professionnelle en cours... La belle histoire vire rapidement au drame. En huit jours. Malgré une condition physique exceptionnelle, le volleyeur est terrassé par une méningite bactérienne quelques heures avant le match Poitiers-Epinal, le 7 octobre 1989. Admis en réanimation au Centre hospitalier régional de Poitiers, il reste dans le coma une semaine. Le vendredi 13 suivant, les médecins s'avèrent optimistes. On pense le pire évité. L'équipe du Stade Poitevin prend le chemin de Martigues, quelque peu réconfortée. Mais le samedi, l'état de Lawson-Body redevient inquiétant. À 18 heures, le 14 octobre 1989, le coeur de Frédéric Lawson-Body s'arrête. Le monde du volley est anéanti. L'entraîneur Jean-Michel Roche attendra la fin du match contre Martigues pour annoncer le décès de Lawson-Body à l'équipe, victorieuse ce jour-là malgré l'esprit tourmenté par l'hospitalisation de leur attaquant. « À la fin de la saison, Poitiers est remonté en Nationale 1A. C'était une revanche sur la vie, ou sur la mort. Chaque victoire était dédiée à Frédéric », dit simplement Jean le Torrec. Vingt ans après, la flamme du souvenir n'est pas prête de s'éteindre.

Le Stade Poitevin Volley-Ball rendra hommage à Frédéric Lawson-Body, lors du match d'ouverture de la Ligue A, Poitiers-Rennes, samedi à 17 heures.

Curriculum vite fait
Né à Lomé (Togo) en 1958, Frédéric Lawson-Body joue d'abord au football, sport roi en Afrique. Il découvre le volley lors de ses études en internat à Togoville : une barre de fer à trois mètres de hauteur entre deux gros arbres, et le terrain de volley prend forme. À 15 ans, il devient titulaire de l'équipe de volley de son lycée. Son talent s'affirme, à travers des sélections scolaires et universitaires. Bac C en poche, il rejoint Abidjan (Cote d'Ivoire), où il gagne le championnat ivoirien et est finaliste de la Coupe d'Afrique. À l'intersaison 81-82, Frédéric Lawson-Body répond à une petite annonce du club de Riom dans l'Équipe.
« Il entraînait les foules avec lui. »
ROCHE-BAYARD Xavier
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 11:45

LE DEPLACER A LA FORCE DU BRAS!


Rond point de la place de Gaulle, Vendredi 12 Septembre 2009, vers 19H.

Pour régler le bouchon que créee une vieille ZX mal garée (avec deux bus vous paralysez assez vite un bout de Poitiers quand même...), prenez deux hommes avec du muscle, un gros coup de ho hisse, deux-trois mètres d'effort, et le tour est joué, la situation est débloquée!
Et le proprio de la caisse de n'y voir que du feu!
Il serait peut-être bien un jour de régler le problème (installation diverses...), car les concertos de klaxons en insultes majeur, pour le riverain, ce n'est pas le pied, surtout quand des coups foireux de ce genre se produisent très régulièrement...
Partager cet article
Repost0

POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
500095 visites.062.JPG

Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

http://images.forum-auto.com/mesimages/518416/vignette81B.jpg

http://images.forum-auto.com/mesimages/64646/80.JPG
http://www.forum-auto.com/uploads/200511/vignet_1133117787_1979.jpg

http://www.forum-auto.com/uploads/200504/vignet_1114629809_78fa.jpg
http://www.forum-auto.com/uploads/200512/vignet_1133556357_77.jpg