31 mars 2009
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Une nouvelle fois, les piétons sociaux ont envahi le macadam de France et de Navarre. Poitiers s'est encore une fois plus que bien distinguée, avec plus de 25000 personnes envahissant les rues pictaves.
Petit retour en images sur une belle journée ensoleillée (entre 14 et 17H30) et dont les résultats se font attendre.
Un message amical de la part du companero Eduardo.


Le choix du parcours contraint, pour saisir l'importance de l'affluence à la manifestation, de prendre de la hauteur sur les évènements à l'instar de cette personne sur ce poteau boulevard Bajon. Je suis curieux de voir son cliché...pourvu qu'il ne soit pas flou.
Au milieu de ces milliers de gens, Ségolène Royal. Si si.
Le raz de marée débute son ascencion finale vers le sommet du Plateau via la rue Jean Jaurès. En 20 ans d'existence, l'espace Pierre Mendès-France n'a jamais vu autant de monde en si peu de temps. 

L'ascension finale négociée, la troupe se dirige vers l'Hotel de Ville. Si le prefet Tomasini avait un compteur avait sa fenêtre, ce dernier a du mourir d'épuisement...Et 1, 2...Et 10, 11...Et 100, 200... Allez, 20000, voilà ça fera l'affaire!
L'avenue Victor Hugo déserte ou le calme avant la Grande Déferlante citoyenne!
Le sprint final débute: colère inquiétude, espoir conclue ce grand rendez-vous social gravé dans l'Histoire.
Une fin ou un début? L'avenir nous donnera la réponse. La prochaine grande manifestation est prévue pour le 1er mai jour de mobilisation nationale.
Comme qui dirait: j'espère qu'il fera beau!
L'accusé du jour a lui aussi harpenté les rues de Poitiers de manière très esthétique...Il est probable de le revoir dans les rues de Pictavie lors de ses prochains temps...
En parlant d'Il Médiatico, aujourd'hui il était à Châtellerault, ressemblant plus à une ville en état de siège. Selon les sources jusqu'à 1500 policiers étaient mobilisés, dont des tireurs d'élites, ce n'est pas une blague il y avait des snippers...
Ce qui est balo, c'est qu'au moment où on fait un plan com', il faut éviter de fantomiser les villes où l'on se rend, Châtellerault ce mardi, Saint-Quentin la semaine dernière: à qui le tour désormais? C'est agréable de voir un président si proche du peuple, oh juste séparé de quelques hectomètres ainsi que de quelques centaines de policiers déguisés en playmobil pour l'occasion de gens qu'il administre au quotidien.
Une journée de foutu en l'air là haut, dans le Nord Vienne.
Le président a aussi établi un autre record: Châtellerault-Poitiers en 20 minutes. La classe! Trop de prolos au mètre carré je suppose ont du motiver l'établissement de cette performance à inscrire dans les annales...
Qu'il est loin le temps où François Mitterrand visitait les rues de Poitiers un jour de Novembre 1983: les temps ont hélas bien mal changés...
Ici le reportage de Centre Presse, et là, celui de la Nouvelle République.
Publié par Ludovic Bonneaud
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Pourquoi Poitiers
17 mars 2009
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Place du Marché, Jeudi 12 Mars 2009, vers 23H30.
Le temps exceptionnel que connaît Poitiers en ce moment a de bonnes conséquences: tout le monde a le smiley, les gens sortent et se découvrent, et les rues de petit Poitiers se remplissent les terrasses ayant du succès jusqu'à plus de minuit. De quoi relancer le commerce: glaces, bières, lunettes de soleil sont incontestablement à la mode en ce moment.
Autant en profiter jusqu'au bout: cette semaine est placée sous le signe du soleil radieux. Alors autant faire tomber les écharpes et autres babioles hivernales, même en cas de petit coup de froid. En effet, ce sont ces petites fraicheurs qui annoncent le printemps qui réchauffent le coeur: ne boudons pas notre plaisir.
Et puis comme on pourrait le dire désormais: on ne sait pas de quoi la semaine suivante sera faite.
Alors tous dehors aujourd'hui, et surtout plus que jamais, jeudi pour la grande manifestation, un rendez-vous social qui sera une fois de plus sous le soleil, qui par son audience, peut-être gravé à tout jamais dans les mémoires poitevines,les conditions étant réunis pour que le chiffre total du cortège compte 5 chiffres!
Publié par Ludovic Bonneaud
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Pourquoi Poitiers
16 mars 2009
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Poitiers, Dimanche 15 Mars 2009, vers 11H15.
Le printemps, c'est dès le week end prochain, enfin officiellement!
Publié par Ludovic Bonneaud
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Pourquoi Poitiers
12 mars 2009
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18:05
Le débat a du mal à prendre la hauteur!
Khmers rouges prennant la pause devant les restes de leurs victimes, Cambodge, entre 1975 et 1979.
Belote et re!
Le président Gesson reste droit dans ses bottes et ce malgré le taulé suscité par ses déclarations de la veille. Je ne connais pas son parcours mais je pense pas qu'il est fait histoire.
Disons que quitte à comparer des étudiants à des Khmers Rouges, autant les qualifier de nazisme, l'antisémitisme en moins. Il y a de quoi crier au scandale. Imaginons un instant ces propos sortant de la bouche de Bruno Gollnisch, les mêmes ni plus ni moins. Je vous laisse imaginer la suite.
C'est grave d'en arriver à ce niveau là.
A force de creuser Jean-Pierre Gesson finira sans doute par trouver du pétrole en dessous de son bureau, après avoir croisé quelques ossements des victimes des pseudo tyrans du Campus Démocratique!
Logo de la Nouvelle République, 7 mars 1983. Les Khmers rouges passent mal « Marre des Khmers rouges. » Les propos du président de l'université Jean-Pierre Gesson dans nos colonnes mercredi n'ont pas été du goût de tout le monde. Yves Jean, le doyen de l'UFR de sciences humaines, a fait part de sa réprobation. « Cet amalgame est inadmissible de la part d'un président. » Thomas Monpioux, de la coordination étudiante estime, lui, que « cela pousse à la haine ». Stéphane Vauclin, enseignant-chercheur (Snesup) s'est dit « très étonné ».
Quant à J.-P. Gesson, il ne regrette rien.
« Je n'ai pas dit cela par hasard. Cette analogie vise la minorité qui bloque l'université par la force. »
Jean-Jacques Allevi
PS: retrouvez ici un article du Monde sur le mouvement LRU et les concessions du gouvernement.
Publié par Ludovic Bonneaud
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Pourquoi Poitiers
11 mars 2009
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...et ils sont à Poitiers!
Un camp de travaux forcés ayant pour finalité un projet d'irrigation, Cambodge 1976. L'une des rares images qui existent sur le Cambodge des Khmers rouges, l'un des enfers sur Terre du XXeme siècle.
Dans une interview réalisé par Jean-Jacques ALLEVI de la NR, le président de l'Université de Poitiers fait part de sa colère vis-à-vis du mouvement étudiant. Libre à lui de penser ce qu'il veut.
Mais comparer des étudiants à des Khmers Rouges, c'est une toute autre affaire. Je propose donc au président de respecter sa formule en nous montrant les camp de travaux forcés qui auraient été installé en marge de Poitiers vidée de ses habitants, ainsi que le centre de torture qu'aurait ouvert les leaders du Campus Démocratique. Par ailleurs, quitte à aller au bout de ce crypto bon mot,j'aimerai aussi pouvoir jeter un oeil sur les 2 millions de personnes qui sont censées avoir été executées en quelques semaines ou qui sont mortes de sous-nutrition dans nos bonnes terres de Charentes-Poitou.
Et puis je me pose cette question: "Ou en est le programme de lavages de cerveaux à grande échelle ayant pour objectif de supprimer de l'esprit la notion de classes et de propriété, tandis que la monnaie continue de circuler dans l'antre de la révolution prolétarienne?".
Je suis par ailleurs curieux de savoir, qui dans son esprit, à "l'honneur" d'être comparé au "Pol Pot Pictave" du XXIeme siècle.
Ce genre de formule n'avance à rien, et il est encore bien plus dommageable de constater qu'elle provient d'un universitaire qui doit connaître certaines des atrocités qui se sont déroulées dans le Kampuchéa Démocratique en 1975 et 1979. C'est avec ce genre de propos que les mots perdent de leurs sens, comme l'est depuis quelques années le néo concept de "la prise d'otages". Ce n'est pas en utilisant des expressions d'épiciers que l'on améliore la qualité du débat...
J'imagine bien notre président, le matin en ce rasant, rêver des libérateurs vietnamiens du Campus Démocratique qui remettront les UFR en ordre de marche...
Bref, voici l'article en question avec notez le bien, l'instant LOL du président...
Logo de la Nouvelle République, 7 Mars 1983.
"J'en ai marre des Khmers Rouges!" JP Gesson
« Y en a marre des Khmers rouges ! On est face à un mouvement minoritaire qui ne sait plus quoi faire et qui utilise tous les moyens pour maintenir la mobilisation. Ce sont les fossoyeurs de l'université publique. »
Sortant d'un registre habituellement tempéré, le président de l'université Jean-Pierre Gesson a jugé, hier après-midi, de manière très sévère le résultat de l'AG. « Depuis quand une AG est-elle décisionnelle ? Je n'accepte pas qu'une AG se considère comme légitime. La légitimité est détenue par les conseils élus ! » Et de poursuivre : « Ce qui se passe est très grave. On ne peut pas laisser à une minorité d'étudiants la décision de faire ce qu'elle veut dans cette université. »
Malgré les risques d'affrontements ce matin en droit entre pro et antiblocage, le président a refusé de banaliser la journée. « Si un conflit physique a lieu je ferai venir la police et je tiendrai pour responsables les bloqueurs et les enseignants qui sont derrière ! » Des enseignants-chercheurs que J.-P. Gesson n'a pas épargné.
Ironisant sur l'action de 150 d'entre eux qui la semaine dernière avaient symboliquement démissionné de leurs tâches administratives, il s'est étonné de n'avoir « reçu aucun courrier de démission ! »
Des propos recueillis par Jean-Jacques ALLEVI
Publié par Ludovic Bonneaud
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Pourquoi Poitiers
1 mars 2009
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11:21
Au dessus de Poitiers, Samedi 28 Février 2009, vers 11H30.
Publié par Ludovic Bonneaud
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Pourquoi Poitiers
1 mars 2009
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09:32
Vendredi 27 Février 2009, Place du Marché, 16H30.
Publié par Ludovic Bonneaud
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24 février 2009
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Publié par Ludovic Bonneaud
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