Le cheval de Troyes aurait plutôt tendance à être un tocard: c'est pour cela qu'il se sent bien représenté par François Baroin
Non mais sérieux quoi! L'article était instructif sur le sport-business qui est un pilier de ce secteur, hélas, mais c'est ainsi (et puis si un petit bifton peut nous éviter de salir notre maillot avec de la pub, j'approuve). Quand soudain, comme si mon tibia avait percuté une table basse, je suis tombé sur ce passage: "un bon "cheval de Troyes pour entrer...".
Vous n'avez plus les moyens de vous payer un correcteur l'Equipe? Je veux bien, que vous soyez le journal "du sport et de l'automobile" (et aussi à une époque du hippisme, bien que le tiercé ne soit guère traité dans vos désormais petites colonnes), mais quand même, lorsque vous faites le choix d'une métaphore, vérifiez la plutôt deux fois qu'une.
Alors, voilà, il ne faut pas confondre:
- le Cheval de Troie de la mythologie grecque, construit par Epéios pour envahir la cité de Troyes assiégée depuis plusieurs années:
- le Cheval de Troie en informatique, qui est un logiciel malveillant;
- le Cheval de Troie qui est un restaurant dans le XIIème à Paris;
- le Cheval de Troyes qui est un bourrin dans la ville de Troyes, dans l'Aube (RIP). Mais cela dit, il ne doit pas y en avoir beaucoup. Sinon, le cheval ne doit pas être très heureux en milieu urbain.
Mélanger Troie et Troyes: "Comme un symbole" aurait titré le journal l'Equipe...