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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
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Les Dossiers D'antan...

12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 07:42

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 09:40

Mais que font le représentant(e)s de la Vienne?

Quid d'un XI des sénateurs?

Coupe du monde - Équipe de France de l'Assemblée

Mercredi 4 Juin 2014

On était à la présentation de l'équipe de France des députés

Il y a quelques semaines, les représentants de l'Assemblée nationale ont annoncé la création, Coupe du monde oblige, d'une équipe de France de football des députés. Ce mercredi, rendez-vous était donné dans l'un des salons de l'hémicycle pour dévoiler les membres de ce nouveau groupe Bleu. Entre franche rigolade et petits tacles placés.

 


  BFM TV, 5 Juin 2014

 

Le ciel est gris et il pleut dru ce mercredi sur la rue de l'Université. Aux portes du 128, une petite poignée d'observateurs se sèche et attend de passer les contrôles de sécurité. Les pièces d'identité dégainées et les caméras déposées sous l'objectif du tapis roulant, le temps est venu de pénétrer dans les lieux. À côté des voitures de fonction, les costards-cravates bavardent, téléphonent, se fendent de rires gras. Jeunes ou bedonnants, parfois les deux, tous ne se rendent pas à l'événement qui se tient au bout de l'allée. Vêtue selon les standards de la République, une femme indique alors le chemin : « À votre droite, s'il vous plaît ». Le salon est majestueux. Paré de dorures, boisé à souhait, verdure en arrière-plan, l'endroit sent bon les réunions politiques et les réceptions de circonstance. Au milieu du fatras de perches déjà présentes, un petit homme à la stature populaire est encerclé. Guy Roux, la voix molle et le verbe lent, répond aux premières sollicitations des journalistes. Il évoque l'équipe de France, le Variété Club de France et finalement son rôle dans cette équipe fraîchement formée. Pas le temps de développer que la foule se déplace. Successivement, Jacques Vendroux, puis Claude Bartolone aimantent les objectifs. Les principaux acteurs sont là, que le match commence.

Un groupe (presque) transpartisan

Du bas des petites chaises de fortune, le pupitre paraît bien garni. On stage, Jacques Vendroux, Régis Juanico, Eduardo Rihan-Cypel ou encore Guy Roux se partagent micros et Badoit. Aux premiers rangs, quelques députés et futurs membres de l'équipe s'échangent des regards complices. Pour ouvrir le bal, Claude Bartolone prend la parole en prenant soin de citer Paix et guerre entre les nations de Raymond Aron et de tracer un lien entre l'action des députés et le ballon rond. L'argumentaire est quelque peu bancal, mais qu'importe. Seule une anecdote sur la rencontre difficile du XV parlementaire français contre celui des All-Blacks arrache un sourire à l'assistance. Paraît-il qu'un homme à la tête de la Cour des comptes serait sorti du terrain au bout de 10 minutes dans un état de décomposition avancé… Juste avant de céder sa place, il présente le Graal : un maillot de l'équipe de France, floqué numéro 10 au nom d « Assemblée nationale ». Un nom très long pour une équipe de poids lourds.

 

 

View image on Twitter

 

  Pris sur le compte Twitter du député UMP Lionel Tardy.

Passés les discours de remerciements de la Fédé, Guy Roux présente sa liste : « Après des années, me voici enfin sélectionneur de l'équipe de France (…). J'ai toujours une grande peur qu'il arrive un accident de santé. Il est arrivé une fois un claquage, mais jamais plus. J'espère que ça va continuer ! » Hauts les cœurs, les femmes sont les premières citées. Elles sont 6, dont Marie-Arlette Carlotti et Barbara Pompili, à qui le short devrait aller à ravir. Chez les hommes, il y a du monde. Tellement que l'ami Guy oublie de tourner la page et les quelques noms restants. Parmi les têtes d'affiche, on retrouve Eric Woerth, Bruno Le Roux, Luc Châtel ou encore François Barouin. Une équipe médicale, ou plutôt « coupeuse de citrons » portera, entre autres, en ses rangs la bruyante Cécile Duflot. De l'UMP au PS en passant par l'UDI, les Verts et même l'extrême gauche, cette équipe se veut ainsi transpartisane. Ou presque. Marion Maréchal Le Pen et Gilbert Collard ne font en effet pas partie du groupe.

Des paroles et des actes

Avant même sa première rencontre, cette EDF des députés compte déjà deux capitaines : Eduardo Rihan-Cypel et Régis Juanico. Quand le discours du premier reste mesuré, celui du second dérive. Tancé par Jacques Vendroux sur son auto-nomination au poste de gardien titulaire, le socialiste patine. Il faut dire qu'un autre joueur prétend à la place de numéro 1. Au fond de la salle, Lionel Tardy et son envergure d'albatros trépigne. Lui qui se verrait bien garder les bois fait déjà face à la mainmise de certains sur la compo. Juanico s'en sort avec une pirouette locale : « Ruffier n'étant que remplaçant, un Stéphanois se devait d'être titulaire en équipe de France. » Lloris-Ruffier, Juanico-Tardy : même combat. Les gants déposés, Juanico reprend en vantant le diversité de l'effectif, mais s'enlise de nouveau : « Légère surreprésentation des députés des Français de l'étranger, mais bon, on va pas s'en plaindre, après tout, ils existent, comme nous. » Merde, Régis… La première affiche au profit du service de cardiologie pédiatrique de l'hôpital Necker annoncée (le 10 septembre contre le Variété Club de France qui comptera plusieurs pointures en son sein selon Jacques Vendroux, Yannick Noah étant la seule confirmation connue), les députés s'installent dans la pièce adjacente pour la traditionnelle séance photo.

 

Au milieu des crépitements, il est en un qui tente de se faire remarquer : Ramzy Hammadi, député à la litanie aisée, ose la blague : « Nous, on descendra du bus ! » Rire solitaire, regard gêné… Le trait d'esprit fait toutefois place aux interviews en petit comité. Pendant que Guy Roux parle d'Eduardo Rihan-Cypel, ce député « qui aurait pu jouer en National ou en CFA », l'intéressé s'adonne à une séance de jongles en mocassins. La technique est habile, le discours plus policé, notamment lorsqu'on l'interroge sur le schéma tactique : « On va faire des passes, jouer en bloc et mettre le collectif au service de nos individualités. » Ass.Nat, c'est le Barça ! Des individualités pourtant, cette équipe semble en compter. Au détour des discours, tous louent la patte gauche d'un certain Philippe Martin. Ce dernier assume, entre deux blagues sur l'état des croisés de Lionel Tardy : « J'ai une très bonne pointe de vitesse et une certaine qualité de centre. » Ailier solide, il ne tarde d'ailleurs pas à faire trébucher un Cyril Eldin en pleine tentative de dribble. La star de l'équipe est dure sur l'homme. Pour Claude Bartolone, l'heure du déj' approche. Après avoir refusé quelques échanges de la tête (on le comprend, les lunettes, c'est pas pratique), le chef de l'hémicycle regagne ses appartements. Pendant ce temps, Régis Juanico continue son marathon médiatique : « Vous savez, j'ai participé à plusieurs compétitions dans la Loire, en lancer du disque notamment. » Il est d'ailleurs l'un des derniers à demeurer dans la pièce, en compagnie de son co-capitaine Rihan Cypel, du loquace Razzy Hammadi et de coach Roux. Il est déjà 13h, soit le moment de rejoindre les tables de la cafet' pour s'y gaver des féculents. Le mot de la fin est toutefois réservé à l'ami Juanico, incité à s'exprimer en brésilien : « Tutto bene ». Gracias Régis.

La liste des 36 (sous réserve de modifications d'ici le 9 septembre) :

Eduardo RIHAN CYPEL Régis JUANICO Pouria AMIRSHAHI Christian ASSAF Alexis BACHELAY François BAROIN (UMP) Nicolas BAYS, Christophe BORGEL Marie-Arlette CARLOTTI Christophe CAVARD (Écolo) Luc CHATEL (UMP) Virginie DUBY-MULLER (UMP) Hervé FERON Hugues FOURAGE 
Jean-Marc GERMAIN 
Razzy HAMMADI 
Marietta KARAMANLI François-Michel LAMBERT (Écolo) Pierre-Yves LE BORGN Isabelle LE CALLENNEC (UMP) Bruno LE ROUX Arnaud LEROY Sandrine MAZETIER Édouard PHILIPPE (UMP) Barbara POMPILI (Écolo) François PUPPONI Gwendal ROUILLARD Nicolas SANSU (GDR) Lionel TARDY (UMP) Thomas THEVENOUD Olivier VÉRAN Fabrice VERDIER Patrick VIGNAL 
Eric WOERTH (UMP)

Coupeurs de citrons :

Patricia ADAM Cécile DUFLOT (Écolo) Joëlle Huillier Kléber MESQUIDA


Par Raphael Gaftarnik, au Palais Bourbon

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:53

Le Stade Rochelais retrouve l'élite du rugby français après avoir passé trois saisons en Pro D2

 

 Logo SUD OUEST 2000

Finale de Pro D2 : La Rochelle est bien au top

Plus maîtres de leur jeu, les Rochelais ont gagné leur billet de retour en Top 14 en ayant fait le trou en première période. Malgré un beau baroud d'honneur, le SUA est lui parti de trop loin (31-22)

Un peu plus de trois ans après l'avoir quitté, le Stade Rochelais retrouvera le Top 14 le 16 août prochain. Après avoir échoué deux fois en demi-finales et évacué le syndrôme palois la semaine dernière, les Maritimes ont répondu ce dimanche après-midi à Bordeaux au rendez-vous qu'ils attendaient.

Dans un stade Chaban-Delmas surchauffé, ils ont longtemps étouffé Agen avec une entame de match où leur expérience des phases finales a pesé. Leurs supporters, plus nombreux et plus bruyants, n'auront perdu leur voix qu'une poignée de secondes : au sommet du va-tout lot-et-garonnais en seconde période, lorsque Francis a manqué la transformation qui aurait offert une fin de rencontre irrespirable (31-22, 72e). Plus agressifs d'abord, davantage maîtres de leur jeu, supérieurs dans les fondamentaux et alternant intelligemment, les hommes du duo Collazo - Ribeyrolles, malgré les frayeurs finales, ont montré dans l'approche et la gestion de l'événement qu'ils étaient bien les dauphins de Lyon cette saison (31-22).

Fébrile sous la pression pendant 50 minutes, le SUA regrettera lui de ne s'être libéré qu'une fois le verdict acquis, dans un retour aussi désespéré que beau et plein de rythme. Ça peut lui laisser des regrets et devra lui servir, aussi, s'il doit regoûter à ces moments-là dans un an.

Car les Rochelais n'auront pas mis longtemps à mettre la main sur le match. Dans les tribunes, avant même le coup d'envoi, et sur le terrain, passées 10 minutes d'épreuve de force devant où chaque pack aura eu sa pénalité - le SUA sur groupé-pénétrant (0-3, 3e), l'ASR en mêlée (3-3, 7e). Dominateurs sur les impacts, dans le combat et planant en conquête, les Maritimes ont profité aussi d'un jeu au pied défaillant pour vite prendre le large dans une première mi-temps où les Lot-et-Garonnais n'auront sorti la tête de l'eau que via l'indiscipline rochelaise.

Mais le temps fort agenais (23e - 33e) se terminait avec zéro point marqué, trois touches perdues, deux ballons lâchés à l'impact dans les 22 mètres et... un double carton jaune pour Lafoy et Narjissi (33e). Et l'écart était déjà important au tableau d'affichage (14-3).

L'essentiel avait été fait en une poignée de secondes : sur le premier ballon joué par les Rochelais et une double percussion fidjienne - Bobo puis Botia -, Audy avait décalé Cestaro seul dans le petit côté. Et si l'arrière avait été repris le nez devant l'en-but, il parvenait à faire rebondir le jeu dans une défense non replacée (8-3, 12e). Bales avait lui la mauvaise idée de laisser traîner son genou dans le dos de Cler qui venait d'aplatir : Fortassin avait raté la transformation, mais l'ouvreur jaune et noir tapait la pénalité en touche. Et se rattrapait après que Giraud se soit mis à la faute dans l'alignement (11-3, 14e).

Cler, gêné par Paris alors qu'il semblait filer à l'essai après un astucieux coup de pied pour lui même (16e), avait manqué de peu de tuer le suspense, mais celui-ci n'aura pas duré jusqu'à la pause : à 14 contre 14 et après un nouveau frisson dans le dos d'une défense agenaise agressive mais prise par-dessus, le pack maritime mettait trois fois consécutivement son vis-à-vis à l'épreuve. L'essai de pénalité était inéluctable et la sirène de la pause semblait sonner le glas des espoirs du virage bleu et blanc de Chaban (21-3, 40e).

La deuxième mi-temps ? Folle.

Alors que Bobo avait sanctionné un nouveau ballon perdu par des Agenais toujours aussi tétanisés à la reprise (28-3, 43e) et Fortassin, très bon, conclu d'un drop acrobatique une nouvelle envolée (31-3, 51e), l'orgueil de Narjissi et des siens a relancé l'intérêt de la rencontre. Lamoulie, après une succession de temps de jeu et Ludik, servi au pied par Bales, rapprochaient les leurs (31-17, 58e).

Sous la pression, Dejbaïli écopait logiquement d'un carton pour une succession de fautes devant la ligne (62e). Le regret lot-et-garonnais sera de ne pas avoir enfoncé le clou à ce moment-là, alors que les Rochelais, sur le reculoir, ne parvenaient plus à mettre la main durablement sur le ballon. Car le troisième essai, en force par Ratuniyarawa après une nouvelle longue séquence est arrivé un peu tard (72e). Et n'a surtout pas été transformé.

Le mérite rochelais dans la tempête aura alors de ne pas perdre complètement son fil défensif. Les leçons de sa perte de contrôle lui serviront, aussi, dans trois mois : le Stade Rochelais revient dans l'élite avec l'ambition de s'y installer. Ce ne sera pas simple, mais il a montré aussi qu'il avait des arguments. En attendant, il peut savourer.


Kevin Gourdon : "En deuxième mi-temps, on s'est ch... dessus"

Marc Giraud (troisième ligne d'Agen): "On connaît maintenant le niveau de la Pro D2. On ne sera pas surpris. On sait que c'est fait d'humilité et de travail. On sait où on va maintenant. On s'est mis la pression tout seul. On est sorti de nos schémas. On prend des contres que l'on n'a pas l'habitude de prendre, parce qu'on ne joue jamais comme ça. On est sorti du match, on a su y revenir dedans en seconde mi-temps. Mais on est trop sorti de nos schémas."

Rémi Vaquin (troisième ligne d'Agen): "On va fêter cette saison. Cette saison fut belle après une année dernière difficile (relégation de Top 14, ndlr). On a vécu des choses très fortes dans le groupe. C'est là-dessus que l'on va essayer de s'appuyer pour l'avenir. L'an prochain, on va essayer d'être dans la même lignée. Il ne faut pas mourir sur ce match. Ils ont été meilleurs que nous. On leur laisse, tant mieux pour eux. Nous, il faut que l'on rebondisse tout de suite. Le pire serait de s'enterrer là-dessus."

Kevin Gourdon (troisième ligne de La Rochelle): "On a respecté les consignes. On a bien joué chez eux. Ca a payé. On savait que l'on avait une mêlée supérieure à la leur et on l'a exploitée au bon moment, notamment sur cet essai de pénalité. (Sur la remontée d'Agen en seconde période) On s'est ch.. dessus. On était bien, puis ils nous ont mis sous pression petit à petit, puis on n'a plus touché la balle. On a su répondre intelligemment, sans se mettre à la faute."

Fabrice Ribeyrolles (entraîneur des arrières de La Rochelle): "Avec ce travail accompli avec Patrice (Collazo, entraîneur des avants, ndlr) depuis trois ans, avec ce groupe de qualité, on ne peut pas dire que c'est mérité, mais il y a une logique par rapport à ce que l'on a fait toute la saison. Il y a une grande fierté. On a su faire ce qu'il fallait pour aller chercher cette accession. On a fait 45 minutes parfaites, précises, où on a vraiment fait ce que l'on avait décidé de faire pour les surprendre. Stratégiquement, c'était parfait. Après, on s'est vu un peu trop beau rapidement. Mais on a eu les ressources, comme toute la saison, pour tenir ce résultat et aller chercher cette accession."

 

Sud-Ouest, Dimanche 25 Mai 2014.

Ambiance sur le Vieux-Port au retour des joueurs


 

Source video: France 3 Poitou-Charentes, Dimanche 25 Mai 2014.

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 07:11

Atletico-Bukkake.JPG

Firenze, Mardi 22 Avril 2014.

En bonus: le logo du club. Comprenne qui pourra...

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 11:58

Basket

Pro B : "Fos a franchi une première étape"

Publié le Lundi 12/05/2014 à 05H45

Le FOPB, qui affronte Poitiers en play-offs demain, se dote d'une structure professionnelle à partir du 1er juillet.

Qualifié en play-offs pour la quatrième année de rang en cinq saisons de Pro B, Fos Ouest Provence est sur le point de vivre une révolution. Les droits sportifs du FOPB seront en effet transférés à compter de la prochaine saison à la S.A.S. Provence Basket. Sous réserve, bien entendu, que la LNB réinscrive le club en championnat professionnel. Cela signifierait que les éléments présentés par l'association FOPB quant à la résorption de ses déficits antérieurs l'aient pleinement convaincu.

Avant de défier Poitiers, demain à l'extérieur puis jeudi à Fos, Antony Thiodet fait le point pour La Provence des sports sur les dossiers chauds du moment. L'ex-dirigeant de l'Asvel annonce également les premières grandes décisions, dont la prolongation de contrat de Rémi Giuitta. Entretien avec le futur président de Provence Basket.

Les play-offs débutent demain pour Fos, à Poitiers. Quelles ambitions nourrissez-vous ?
Antony Thiodet : La qualification constituait un objectif en soi. Une fois qu'on y est, c'est pour les gagner. Perdre en quarts ou en demies, cela revient au même. Il n'y aura qu'un élu. On l'a vu tout au long de la saison, le championnat est très instable. Tout peut se passer, c'est l'intérêt des play-offs. On tombe sur Poitiers qui, avec Bourg-en-Bresse, est l'une des équipes les plus en forme. Ce sera compliqué, mais on s'est toujours accommodé de notre position de challenger. C'est déjà notre quatrième qualification consécutive. Compte tenu des moyens mis à disposition de Rémi Giuitta, c'est une belle performance.

La nouveauté, c'est que le club va adopter une structure professionnelle.
A.T. : 
Oui, le 1er juillet. Cette décision traduit notre ambition et préfigure ce qu'on veut faire de ce club : l'emmener au plus haut niveau. Cela passe par une évolution de sa structure capitalistique. En harmonie avec l'association FOPB et en intelligence avec les acteurs fosséens, que ce soit Jean-Pierre Barnes (président du FOPB) ou René Raimondi (maire de Fos). On ne remerciera jamais assez le San Ouest Provence pour ce qu'ils ont fait pour le club, et pour ce qu'ils continuent à faire, quand bien même nous sommes appelés à évoluer dans une dimension métropolitaine. La structure est posée, mais ce n'est qu'une plateforme pour accueillir des ambitions futures.

Où en êtes-vous ?
A.T. : Il y a un certain nombre de risques face à nous et il faut les effacer, conforter les bases, pour être plus attractif pour des investisseurs d'importance. C'est une phase intermédiaire.

Quelles sont vos attentes autour de ce nouveau modèle ?
A.T. : Après un an passé sur le territoire marseillais et avec une nouvelle expérience au Palais des sports, on ne sort que conforté sur l'opportunité de créer quelque chose à dimension européenne. Le basket a ceci de particulier que le ticket d'entrée pour parvenir au plus haut niveau français n'est pas si élevé (environ 5 Men Pro A, ndlr) et on peut très bien imaginer atteindre ce top niveau dans les 4 à 5 ans. Et si on avait le bonheur que le projet d'Arena se concrétise, alors on pourrait viser une des deux ou trois places réservées par l'Euroligue à la France pour participer à cette compétition (semi-fermée, ndlr ). Pour être proche de Jordi Bertomeu (président de l'Euroligue, ndlr), je sais qu'il ne les imagine pas ailleurs que sur les trois plus gros marchés français (Paris, Lyon, Marseille). Chaque chose en son temps, mais c'est aussi cela qui pourrait se dessiner. Pour l'instant, on a franchi une première étape avec le positionnement sur Marseille. Beaucoup disaient que c'était une vue de l'esprit d'implanter à Marseille un autre sport professionnel que le football. On a fait la démonstration du contraire avec les neuf matches joués au Palais, qui ont attiré du public (2 043 spectateurs en moyenne, ndlr) et fédérent des partenaires privés.

Vous deviendrez président de la SAS Provence Basket. Quid de Barnes ?
A.T. : Effectivement, j'assumerai la première présidence. Jean-Pierre Barnes va rester président de l'association FOPB et je lui ai proposé de prendre une présidence d'honneur sur la société. Il le mérite après tout ce qu'il a fait pour le club. Il ne peut pas avoir de rôle plus statutaire car les textes l'en empêchent.

Pourquoi ce choix structurel ?
A.T. : Cette société s'impose pour attirer des investisseurs. Dans une association, vous ne pouvez pas investir et espérer en retirer des dividendes car, si dividendes il y a, ils restent propriété de l'association, qui est par essence à but non lucratif.

Avoir une société, c'est permettre l'arrivée d'investisseurs et se doter de capitaux propres pour renforcer les reins de la structure en cas de pépins. C'est également rassurant pour les partenaires commerciaux.

Quel sera le fonctionnement ?
A.T. : Structurellement, la SAS va gérer l'équipe professionnelle et le centre de formation. Là où on est innovant dans notre approche, c'est qu'on ne se contente pas d'une seule association support en tant qu'actionnaire puisqu'il y en aura trois. Comme le FOPB, le Smuc (club marseillais en N3M et N1F, ndlr) va devenir actionnaire et aura un des sept sièges au comité de direction de la SAS. On cherche encore un troisième partenaire sportif dans le bassin aixois ou salonais pour avoir des centres de préformation afin de quadriller le territoire. On va aussi ouvrir le capital à une association dite des 'socios'. On réunirait alors les conditions pour que cette société ne soit pas l'émanation d'un club, le FOPB, mais de tous les clubs de la métropole. La dimension métropolitaine doit fédérer cet élan du basket provençal.

Qui vous épaulera ?
A.T. : Il y aura quatre administrateurs désignés par Provence Basket, dont moi. Les trois autres sont Jean-François Caujolle, Luc Bouvet et Marshall Glickman. Leur rôle est essentiel. Je n'imagine pas gérer seul. Il faut de l'expertise, de la compétence, des avis éclairés. On a commencé à rentrer dans cette dynamique d'implication. Notre première décision est d'ailleurs d'avoir prolongé le contrat de Rémi Giuitta pour trois ans supplémentaires alors que son bail se terminait fin juin.

Où en est le dossier de wild-card pour lequel vous avez candidaté ?
A.T. : Il suit son cours. On a été auditionné deux fois. On nous a dit que c'était le projet le plus abouti sur sa vision et ses développements, mais il manque des garanties court terme pour pleinement sécuriser la commission. Cela vient du fait qu'on est le seul dossier basé sur une relocalisation dans un marché nouveau.

Ceci étant dit, si on n'était pas choisi cela ne me pertuberait pas plus que ça. On a réuni les conditions pour construire un modèle fort à terme. Si on est cohérent dans nos choix et qu'on maintient la stabilité sportive, on finira par monter ! Rester en Pro B ne constituera pas un frein pour le projet.

SAS : société par actions simplifiées

Jean-Claude Lebloi

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 08:53

C'est le deuxième titre de champion de France des Girondins de Bordeaux après celui de 1950

Il y a 30 ans, les Girondins de Bordeaux étaient champions de France

Source Sud Ouest.

Entrainés par Aimé Jacquet, en poste depuis 1980, voici la liste des joueurs champions de France de la saison 1983/1984.

Joueur Nationalité Matchs joués Buts
Michel Audrain  France 9 1
Patrick Battiston  France 36 3
Christian Delachet  France 38 0
Raymond Domenech  France 22 2
René Girard  France 29 1
Alain Giresse  France 34 16
Hassan Hanini  Maroc 3 0
Bernard Lacombe  France 35 18
Antoine Martinez  France 25 2
Caspar Memering  Allemagne de l'Ouest 10 1
Dieter Müller  Allemagne de l'Ouest 27 14
Gernot Rohr  Allemagne de l'Ouest 32 1
Léonard Specht  France 35 0
Jean-Christophe Thouvenel  France 22 1
Jean Tigana  France 32 2
Marius Trésor  France 12 0
Thierry Tusseau  France 24 1
Bernard Zénier  France 25 4

Source Wikipédia.

Le soir du titre avec les supporters des Girondins à Bordeaux

FR3, Soir 3, Mercredi 2 Mai 1984.

 

Lendemain de titre chez les Girondins de Bordeaux

 

Jeudi 3 Mai 1984.

Il y a 30 ans, les Girondins de Bordeaux étaient champions de France

Une bouteille de champagne Taittinger, avec le Président des Girondins de Bordeaux Claude Bez.

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 09:00

Illustration de RBS/6Nations: quelle destination pour le trophée?

 

Nous y voilà déjà! La dernière journée du Tournoi des VI Nations se profile, et cette année, comme l'an passé, personne ne parviendra à glaner le grand Chelem.

Pour le XV de France, ce tournoi laisse un goût étrange. Certes au niveau comptable, il y a trois victoires, et paradoxalement, on peut encore prétendre à la victoire finale, bien qu'à mes yeux, cela soit hautement improbable. En effet, il faudrait que l'Angleterre s'incline en Italie, et que dans le même temps nous battions les Irlandais. Ou que si l'Angleterre s'impose à Rome, nous collions une rouste au XV du Trèfle pour rattraper notre différence de points très faible. Autant dire que la gagne est difficilement envisageable. Or, une 4ème place n'est pas impossible: si la France perd contre l'Irlande, et qu'auparavant, Galles et Angleterre s'imposent, les Bleus risquent de finir hors du podium!

Mais une semaine après le piteux match face à l'Ecosse, où l'on a réalisé un véritable hold-up, il est temps, pour cette fin de Tournoi, de voir un vrai beau match complet du XV de France, chose que nous n'avons pas encore vu cette année. En plus, face à une Irlande joueuse qui va voir Brian O'Driscoll quitter ses rangs, tous les ingrédients sont réunis pour avoir une belle rencontre. Côté bleu, avec les retours de Szarzweski, Picamoles, et enfin la titularisation de Fickou, il y a quand même de quoi faire (comme réussir des lancers en touche).

On pourra toutefois se satisfaire de la discipline française lors du match contre l'Ecosse (5 pénalités contre la France). C'est une maigre satisfaction au niveau de notre collectif, vu qu'il n'y a pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent. Pour cette dernière rencontre du Tournoi 2014, espérons que les joueurs vont nous proposer une belle sortie, sachant que désormais, la Coupe du Monde arrive à grands pas l'an prochain.

Un bémol pour Philippe Saint-André: il est le premier sélectionneur du XV tricolore à ne pas décorcher de Grand Chelem après trois Tournois depuis Pierre Berbizier, qui n'en n'avait décroché aucun entre 1991 et 1995. Ses prédecesseurs (Skrela, Laporte et Liévremont) en avait décroché au moins un au bout de trois Tournois.

Cela dit, j'avoue que l'équipe la plus méritante pour moi, c'est quand même l'Irlande, légèrement devant l'Angleterre. Evidemment, le mérite ne compte en rien dans l'obtention du trophée, mais mis à part le faux-pas des Verts à Londres au terme de ce qui sera LE match de ce Tournoi 2014, j'ai trouvé les Irlandais comme étant les plus réguliers. Mais je n'irais pas non plus souhaiter la défaite du XV de France non plus...D'autant plus que contre eux, nous restons sur deux matchs nuls consécutifs!

Dans les autres rencontres, il risque d'y avoir une boucherie en terres romaines, les Italiens retrouvant la Cuiller de bois qu'ils n'avaient plus décroché depuis 2009. Pour info, l'Angleterre est la seule équipe que la Squaddra Azzura n'a jamais battu dans les VI Nations.

Enfin, dans le match Galles - Ecosse, il est quand même probable que les Gallois, après un décevant Tournoi offrent à leur public du Millenium une belle dernière prestation, face à des Ecossais qui ont, à leur niveau réussi leur Tournoi, en évitant la Cuiller de Bois, et en passant tout près d'un exploit contre le XV de France la semaine passée.

 

Bonne fin de Tournoi 2014 et vivement le Tournoi 2015!

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 10:30

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Une improbable illustration manga prise sur un site russe. Où l'Ecossais a une réputation internationale de buveur de bière.

 

Les déclinologues. Un concept qui a vu le jour il y a une dizaine d'années et qui visait des auteurs, en majorité d'économie, qui écrivaient livre après livre que le naufrage de la France était inéluctable, et que ce naufrage, pour eux, était quelques par le bienvenu vu qu'il constituait leur fonds de commerce.

Depuis cette terrible défaite du côté de Cardiff, j'ai comme l'impression que l'Ovalie, dans son ensemble est devenue déclinologue. Que cela concerne le XV de France, le Top 14, la Fédé, la LNR: c'est très simple, comme au casino, rien ne va plus.

Mais revenons en arrière: il y a un peu plus de deux semaines de cela, avant ce terrible Galles-France, l'optimisme était de rigueur, alors que pour ma part, je prônais la méfiance et le respect face à de redoutables gallois, qui, il faut bien le dire, ne nous ont pas loupé, et nous ont bien fait comprendre que leur ligne d'en-but était totalement infranchissable.

Alors oui, on a pris une trempe, et on s'en prendra d'autres encore. Mais pas trop souvent quand même. On a eu sur ce match une défaillance collective, qui a fait quelques victimes, je pense notamment à Doussain (tricard sur le poste pour un bout de temps), et Picamoles (qui lui reviendra très vite car il est bon et aussi parce que...on n'a pas grand monde en stock pour le moment à son niveau). La touche, la mêlée, l'évacuation des ballons des zones de rucks, les variations de jeu entre chandelle, relance à la main, le "gagne-terrain", bref, ce fut un calvaire de bout en bout. Et si l'on a failli, n'oublins surtout pas qu'en face il y avait une équipe galloise qui était dans un grand jour et il faut avant tout saluer la qualité de leur prestation.

 

Alors aujourd'hui, du côté d'Edimbourgh, cela ne va pas être de la tarte, car les Scottish auront à coeur d'enchaîner une seconde victoire consécutive dans le Tournoi après l'Italie. Les Ecossais ont aussi en tête le fait, qu'ils ne nous on plus battu depuis 2006 chez eux, que l'an dernier ils sont la seule équipe du Tournoi à avoir perdu contre nous. Et puis il y a ce terrain, cette pelouse qui on l'a vu lors du match Ecosse-Angleterre, n'était même pas digne d'organiser une rencontre de Fédérale 3.

Mon inquiétude majeure vient de la mêlée, qui se fait tordre à chaque match, et qui est d'ailleurs sous l'oeil attentif de l'IRB: d'ailleurs, vu le grand n'importe quoi du dernier match, il n'y a pas de quoi s'en étonner. Plus qu'une question de force, il faudra d'abord être DISCIPLINER! C'est-à-dire respecter la base du jeu: les commandements de l'arbitre! Parce qu'il est clair que le match peut se perdre là-dessus, à coup de pénalités contre nous.

Dans le jeu, nous somms normalement supérieur à l'Ecosse, bien que toutefois, il faudra être vigilant, sachant que Plisson risque de sentir passer la caresse écossaise assez fortement, vu que ce fut l'un de nos points faibles, et j'avoue que je m'étonne de constater que ce joueur, très bon en club, n'a pas l'air d'avoir 80 minutes dans les jambes. Je m'étonne aussi de constater que l'excellent Gaël Fickou ne puisse disposer de plus de temps de jeu, sachant qu'à chaque fois, ses rentrées apportent un véritable plus à notre équipe.

Alors je me lance: je pense que les Bleus vont s'imposer sans pour autant se rassurer. Et puis contre l'Ecosse, c'est un peu comme l'Italie: si on gagne, cela semble "normal", si l'on perd c'est tout de suite une catastrophe. Mais avec une victoire en poche, on restera quand même en course pour la gagne du Tournoi. Allez savoir, sur un malentendu...

 

Sinon, dans les deux autres rencontres, l'Irlande, dont on verra la dernière sortie à Dublin du déjà légendaire N°13 Brian O'Driscoll, a la possiblilité de faire un gros coup cet après-midi contre une Italie, qui bien que meilleure que les années précédentes, risque de conquérir une nouvelle cuiller de bois, après sa déconvenue inattendue contre l'Ecosse à la maison. Les coéquipiers de Castrogiovanni font devoir réaliser un miracle à Dublin, soit contre le XV d'Angleterre, pour échapper à ce qui était encore il y a un mois un improbable destin.

Enfin, demain, gros match entre Anglais et Gallois, les premiers n'ayant sans doute pas digéré la monumentale branlée encaissée l'an passé à Cardiff, les seconds voulant définitivement montrer que l'Irlande n'était qu'un malheureux accident et que le match contre la France était l'incarnation de leur véritable niveau.

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