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"Adolphe", un prénom qui a été "donné" à plus de 2000 garçons entre 1941 et 1990*
Quiberon, Dimanche 29 Décembre 2013.
*: source genealogie.com
Dictionnaire des mots et des choses, tome 3, 1889.
Publié le 01/04/2008
C'est un métier, foutu métier, sarkologue! Ce n'est pas le journaliste Philippe Ridet qui a trouvé le mot mais c'est pour lui qu'il a été inventé. Ce malheureux confrère a été pris d'un coup de blues en réalisant qu'il avait consacré une douzaine d'années et l'essentiel de sa vie professionnelle à "ce personnage qui, dit-il, n'était pas mon genre". Mais la presse est un miroir dans lequel Nicolas Sarkozy se contemple et ses rapports avec les journalistes constituent une bonne méthode d'analyse sarkologique.
Le livre de Ridet n'a rien de pédant ni d'universitaire. C'est le journal d'un homme qui a suivi, vu et écouté Nicolas Sarkozy. D'un expert. Le résultat est savoureux, parfois hilarant, mais aussi pathétique et accablant. Pour accomplir sa besogne, il lui a fallu s'accrocher à une charrette chargée de reporters ou "monter à bord d'une pirogue sur le fleuve Maroni en juin 2006 pour assister à la réconciliation du couple Sarkozy" (chapitre Cécilia).
Sur un petit carnet, notre auteur a noté les moindres répliques et coups de gueule de son "cas d'étude", d'abord candidat puis chef de l'Etat. Dix-huit mois avant l'élection, au cours d'un voyage à La Réunion, il rêve devant les journalistes: "Je peux gagner de l'argent. D'abord, je fais Président, puis je fais avocat." C'est cette étrange conjugaison du verbe "faire" qui retient l'attention du sarkologue patenté. Autre expression dont les professionnels de la sarkologie feront leur miel, elle a été relevée aux Etats-Unis alors que Sarkozy est devenu Président: "Moi, je suis un gros populaire!" Un jour, commentant une rumeur qui lui prêtait des aventures avec les épouses de quelques-uns de ses proches, le chef de l'Etat, faisant briller à son poignet le chronomètre qui (avec le portable) lui sert de marque de fabrique, s'est amusé: "Je suis très inférieur à ma réputation." Un autre jour, prenant Ridet à témoin, il avait gloussé: "C'est incroyable ce qu'on peut séduire à cinquante ans, hein?"
Non professionnel mais néanmoins fiable en matière de sarkologie, l'ancien ministre François Léotard est revenu, le temps d'un livre, à la politique pour adresser au président de la République des remontrances amères. Regrets éternels? Le temps n'est pas si loin où Léo avait sa bande, ses fans et un destin présidentiel auquel Mitterrand l'avait encouragé. Aujourd'hui, il dit dans un bref ouvrage sa déception, sans doute partagée par beaucoup d'hommes et de femmes qui, comme lui, ont voté Sarkozy en 2007, le coeur bondissant d'espoir. "On est un peu honteux, assure-t-il. On s'est fait prendre. Mais quel talent! Les ménagères de 40 ans sont subjuguées!" (L'ancien ministre de la Communication se trompe un peu sur l'âge de la ménagère-étalon de l'Audimat, mais bah!) Au comble du désenchantement, il va jusqu'à critiquer - oh! sacrilège! - l'élection du président de la République au suffrage universel: "On sait maintenant que cela rend les candidats fous et les électeurs légèrement ivres."
Mais l'ancien collègue de gouvernement et frère d'armes du chef de l'Etat a de plus sérieux griefs contre lui. D'abord, ce ministère de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale qui lui est resté en travers de la gorge, avec son concept identitaire "le plus flou qui soit, le plus chargé de fantasmes, de réécritures et d'impasses".
L'ancien ministre n'a pas le regard en coin du journaliste ni sa verve assassine, mais il ne fait pas la fine bouche devant la belle Italienne du Président. Sauf Disneyland. On ne va pas à Disneyland "quand on porte le flambeau des amours françaises".
Aux diplômés du troisième cycle, il faut conseiller la lecture de deux cours de sarkologie appliquée. Ils ont pour auteurs un psychanalyste et deux linguistes. Pour le premier, Sarkozy est un cas de pathologie tel que Norman Mailer l'a décrit (dans Les nus et les morts). Pour les deux autres, le chef de l'Etat est un double: une tête, Henri Guaino, et une voix, Nicolas Sarkozy. Ou une plume et un corps.
Mais c'est le journaliste qui résume le mieux ces leçons de sarkologie: "Et si Nicolas Sarkozy était finalement celui qu'aiment haïr ses détracteurs: hâbleur, bluffeur, seulement occupé de lui-même et de l'image qu'il projette?"
Après cela, Ridet peut se faire du souci pour la suite de sa carrière de sarkologue du premier rang.
Dans la commune de Montsalvy, Cantal, Jeudi 3 Janvier 2013.
Une prophétie maya annonçant la fin du monde pour le 21 décembre 2012 dominait l’actualité il y a très exactement un an. Des Etats-Unis à Bugarach en passant par les livres ou le cinéma, retour sur une catastrophe annoncée quasiment oubliée aujourd'hui.
Souvenez-vous, l’année dernière à la même période un événement majeur pour l’humanité devait se produire. Le 21 décembre 2012 très exactement, suivant une mystérieuse prophétie, le monde tel que nous le connaissons allait disparaître.
À l’origine de toute cette agitation un calendrier maya débuté en 3114 avant Jésus Christ et se terminant le 21 décembre 2012. Cette date, qui marque la fin d'un cycle de 5.200 ans, a été interprétée par certains comme une prophétie de la fin du monde.
Des sociétés angoissées
La prophétie maya a médiatisé le phénomène "survivaliste" : partout dans le monde des individus se sont préparés à une éventuelle catastrophe.
Aux Etats-Unis des gens n’ont pas hésité à débourser des milliers de dollars pour passer le jour J dans des bunkers ou des abris antiatomiques. Aux Pays-Bas, un Néerlandais a fait l’étonnante acquisition d’un bateau de survie pouvant contenir jusqu’à 50 personnes.
Pour calmer les plus angoissés, une hotline spéciale Apocalypse est créée en Suisse. En France, le président François Hollande, interrogé sur la prédiction, déclare que la France n’est pas "un pays fini", et qu’au contraire, "tout commence".
Impact artistique et technologique
La fin du monde a inspiré le monde de la culture et de nombreux artistes dans tous les domaines.
Tandis, que les Mayas s’exposent au musée du quai Branly à Paris, le cinéaste Abel Ferrara, avec son film 4h44, dernier jour sur Terre, plonge le spectateur dans l’intimité d’un couple New-Yorkais vivant ses derniers instants avant la fin des temps.
Plusieurs ouvrages, comme le livre de Jean-Noël Lafargue, 5.000 ans de fins du monde, s'inspirent également de la prophétie maya.
Les derniers outils technologiques ne sont pas en reste : Plusieurs applications spéciales fin du monde pour smartphones voient le jour et une chaîne de télévision éphémère entièrement dédiée à l’Apocalypse est lancée.
Le phénomène Bugarach
En France, le village de Bugarach (Aude) connait un tapage médiatique sans précédent et devient célèbre dans le monde entier du jour au lendemain.
La rumeur veut que la montagne voisine du pic de Bugarach serait épargnée par l’Apocalypse. Des personnes affirment y avoir vu des phénomènes inexpliqués comme des soucoupes volantes ou des lumières nocturnes émanant de celle-ci.
Les fins du monde : une histoire ancienne
Selon l’historien Luc Mary, cité par le site slate.fr, il y aurait eu 182 annonces de fin du monde avant celle du 21 décembre 2012.
Régulièrement, de nouvelles prédictions sont annoncées. Des scientifiques russes ont ainsi récemment identifié un objet céleste de très grandes dimensions dont le chemin pourrait croiser celui de la Terre.
Le 20 décembre, Presseurop devrait s’arrêter. Notre contrat avec la Commission européenne, qui finance notre site, s’arrête à ce moment là et la Direction générale de la Communication, qui dépend de la vice-présidente Viviane Reding, nous a fait savoir qu’elle ne compte pas poursuivre le projet. Elle invoque des raisons budgétaires.
Le Parlement européen a pourtant voté une augmentation du budget de l’UE pour 2014 afin d’attribuer à la Commission des ressources financières supplémentaires pour les projets médias, dont Presseurop fait partie. La Commission semble préférer les consacrer à d’autres initiatives. Privés de ce financement, nous serons contraints de cesser notre travail.
Depuis son lancement en 2009, à l’initiative de la Commission, Presseurop s’est imposé comme l’un des tous premiers sites d’information indépendants sur l’Union européenne. Chaque jour, ses lecteurs peuvent lire le meilleur de la presse européenne et internationale, traduit en dix langues, partager et commenter ses contenus. Une communauté s’est ainsi créée, véritable embryon de citoyenneté européenne, qui a fait vivre le débat d’opinion autour de l’Europe grâce à sa plateforme de discussion multilingue unique. Pour les titres de presse et les journalistes, les intellectuels et les spécialistes — plus de 1 700 à ce jour — dont nous avons publié les articles, Presseurop a représenté un moyen d’élargir leur audience au-delà de leurs frontières linguistiques.
Nous regrettons que la Commission européenne, à quelques mois des prochaines élections européennes, qui s’annoncent cruciales pour l’avenir de l’UE, souhaite clore cette expérience, même si elle est très appréciée à la fois des lecteurs, des spécialistes des affaires européennes et des journalistes. Elle avait pourtant été encouragée à la poursuivre par une évalution indépendante. Elle a préféré suivre une autre voie, quitte à priver les citoyens européens d’un précieux outil de participation à la vie démocratique de l’Union.
Cet espace commun ne doit pas disparaître. Vous, sans lesquels nous n’aurions pas pu accomplir ce travail, pouvez nous soutenir en relayant cet appel, afin que la Commission européenne continue de soutenir Presseurop en 2014.
Si vous voulez que Presseurop continue, faites-le savoir : signez la pétition en ligne.
Suivez le mot-dièse #SavePE sur Twitter.
L'art et la manière de traiter d'un sujet grave en rajoutant de multiples couches pour que ce soit encore plus grave. Bref, Paulo de Domoy, chanteur engagé qui contribue à une bonne déprime collective et qui associe sa fille Suzy pour traumatiser la pauvre gosse.
Pris sur horreursmusicales.over-blog.com
On remercie (ou pas) Madame Caillou pour cette découverte...à laquelle on ne donnera aucun qualificatif.
Et si François Hollande battait encore ses records d’impopularité ? Que se passerait-il ? C’est la question qui se pose partout, même si tout le monde en connaît la réponse. Sauf insurrection, il ne se passerait rien du tout. Pourquoi ? Parce qu’au-delà du rejet que subit le Président, et qui est très profond, une autre vérité commence à affleurer : elle rappelle que les sondages ne sont pas des élections.
On dirait une évidence, mais elle n’est pas partagée. Car une idée subreptice s’est progressivement imposée à la Science politique officielle, et aux commentateurs. Elle évoque, sans le dire, une autre légitimité.
Prenez les derniers sondages en date : Le Chef de l’Etat étant dans les troisièmes dessous, les enquêtes d’opinion ont déjà pris sa place. Un sondage du Journal du dimanche a désigné hier le nouveau Premier Ministre. Il s’agit de Martine Aubry, qui devance Manuel Valls, et tant pis si la veille, Opinionway pour RTL, faisait savoir que les Français, repoussaient le remaniement et optaient pour la dissolution, même si, selon une troisième enquête, les électeurs estimeraient que l’UMP ne feraient pas mieux que les socialistes, et que le Front National ferait encore moins bien.
Ainsi, selon ces statistiques scientifiques, en cas de vote les français ne voteraient pour personne…
Tout cela serait anecdotique, si les sondages étaient présentés pour ce qu’ils sont, c’est à dire des baromètres et pas des élections, ni des référendums.
Or le chœur des politologues n’accrédite pas cette différence fondamentale. Il a tendance à comparer à longueur de journées les réponses livrées au téléphone ou via Internet par des échantillons de mille personnes et l’acte électoral accompli par des millions de Français, dans le secret de l’isoloir.
Ainsi le score sondagier de l’actuel président, quand il n’annonce pas carrément sa mise hors jeu immédiate, est projeté sur la prochaine présidentielle, pour prédire non pas sa défaite mais son naufrage absolu, comme on a comparé le résultat de son prédécesseur en 2012, et ses sondages de 2011, pour en déduire une remontée fantastique.
Si on ajoute à cette confusion permanente les questions quotidiennes, dans le genre référendum, sur tous les sujets possibles, fraude fiscale qui serait pratiquée par 25% des français, taxe à 75% pour le foot professionnel, Immigration qui ne serait pas une chance pour la majorité, Réforme des rythmes scolaires rejetée par 69%, écotaxe qu’il faudrait abolir, inégalités qu’il faudrait réduire, chaque sujet politique est arbitré par un pourcentage.
On glose en vain sur l’accélération du calendrier provoqué par le quinquennat, puisqu’on omet un phénomène encore plus évident : la montée en puissance des sondages impose un changement beaucoup plus radical, qui établit le principe d’une élection trois fois par jour, et crée pour ainsi dire le « semanat », c’est à dire le mandat d’une semaine.
France Culture, Lundi 18 Novembre 2013.Billet politique à retrouver quotidiennement à 7h15 du lundi au vendredi.
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)