Caramba, encore raté!
Samedi dernier, on a espéré, on a poussé, on avait envie d'y croire, et puis, le jeu s'est rappelé à nous: le rugby est un jeu où la fin le Français est battu par l'Anglais. Ce qui est terrible, c'est qu'individuellement, le match n'a pas été mauvais, mais que la somme des talents de chacun ne permet pas d'égaler le camp d'en face, qui a su être discipliné et incisif au bon moment. 15 pénalités subies contre seulement 8 sifflées contre les Anglais. Voilà l'explication d'une défaite de 3 petits points, encore une "défaite encourageante", après celle contre l'Australie (2 points), la Nouvelle-Zélande (5 points) en novembre dernier.
Le problème qui s'ajoute à cela, c'est que l'on reçoit dimanche une Ecosse requinquée par sa victoire sur l'Irlande, en plein renouveau générationnel (la meilleure équipe du Chardon des quinze dernières années pour beaucoup dit-on chez les Calédoniens), et c'est donc un client qui va venir au Stade de France, qui nous avait vaincu l'année dernière. Une chose est sûre: avec Laidlaw, nous serons en danger dans les phases défensives dans nos 40m parce que la moins indiscipline risque d'être sanctionné par des coups de pieds à trois points.
Il n'est question de tremblez devant les troupes de Vern Cotter, mais c'est certain: on ne baladera pas contre eux. Car outre le fait d'être définitivement largués au classement de ce Tournoi 2017 (je suis sceptique sur ce nouveau classeent), cela devrait semer clairement le doute sur la gouvernance de Guy Novès, dont le mandat afficherait une stat terrible: 8 défaites en 12 rencontres. Indigne de lui, indigne du XV de France.
Pour mes pronos:
- victoire de l'Irlande en Italie;
- victoire du Pays de Galles sur l'Angleterre
- victoire de la France sur l'Ecosse.
Et parce que le rugby est avant tout une histoire d'hommes et de contacts, petit sujet sur les "brutalités" dans le monde de l'Ovalie et de ses valeurs joyeuses.
ORTF, 25 Novembre 1974.