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Le 6 octobre 2006, la journaliste russe a été abattue à Moscou
Vendredi 7 octobre, des dizaines de Moscovites se sont réunis devant la rédaction de Novaïa Gazeta, à Moscou, pour commémorer les dix ans de l’assassinat de la journaliste russe Anna Politkovskaïa.
Les personnes rassemblées, dont de nombreux journalistes et diplomates, ont déposé des roses blanches et des œillets rouges près d’une petite stèle dressée à son effigie, à l’entrée de la rédaction du bi-hebdomadaire Novaïa Gazeta, où elle travaillait autrefois.
Très critique envers la politique du gouvernement russe et particulièrement contre les exactions commises en Tchétchénie par l’armée russe, Anna Politkovskaïa a été tuée par balles le 7 octobre 2006 dans sa cage d’escalier. Elle avait 48 ans.
En juin 2014, à la suite de huit ans d’enquête, cinq hommes, dont quatre Tchétchènes, ont été reconnus coupables du meurtre de la journaliste et condamnés à de lourdes peines de prison. Le verdict ne satisfait toutefois pas les proches d’Anna qui estiment que les véritables commanditaires n’ont toujours pas été identifiés.
Par Manon Masset, pour lecourrierderussie.com
«Rue de la paix», «avenue Karl-Marx», «rue de l’amitié germano-soviétique», voilà des standards des villes de RDA. Aujourd’hui, on tombe encore sur ce type de plaques, surtout dans le Land du Brandenbourg, autour de Berlin. Si ces plaques ont presque un caractère pittoresque, d’autres semblent gêner aux entournures de nombreux citadins, lit-on dans le Berliner Morgenpost:
«Quelques exemples d’une longue liste: Wilhelm Pieck, l’ancien président de la RDA, défenseur d’un régime dictatorial, ou Peter Göring (Un garde-frontière de RDA qui, tirant sur un fugitif, fut à son tour abattu par la police ouest-allemande, et devint un «martyr du Mur», ndlr)»
Dans ce débat typiquement allemand, les positions sont tranchées. Pour certains, ces traces du passé, dont les plus contestables furent retirées il y a déjà 20 ans, n’ont que peu d’incidence. Mais d’autres ne sont pas de cet avis, à l’instar de l’historien Klaus Schroder, de l’Université Libre de Berlin. Le Berliner Zeitung le cite:
«Cette façon de cohabiter facilement avec des noms aussi marqués est le symptôme d’un manque de volonté du Brandebourg à réaliser son travail de mémoire.»
Schroeder est membre de la commission d’enquête sur le travail de mémoire de la dictature communiste. Il s’insurge de la clémence générale à l’égard de certains hommes, comme Ernst Thälmann, un communiste de l’entre-deux-guerres:
«C’était un staliniste de la pire espèce. Ce n’est pas parce qu’il a été assassiné ensuite par les Nazis qu’il faut le hisser directement au rang des héros».
Cette vigilance vis-à-vis des reliquats communistes est farouchement réclamée par Saskia Ludwig, chef du groupe CDU au Parlement du Land. Elle va même plus loin, relate la Märkische Allgemeine Zeitung:
«Au-delà des noms de rues, elle exige un relevé précis de tous les symboles restants: Combien de maternelles portent encore le nom de communistes ou de militaires russes? À propos des stades et centres sportifs, "combien sont encore affublés de noms d’athlètes célébrés par la propagande communiste? (…) Combien de bustes et de statues jonchent encore l’espace public?"»
Selon elle, il en irait d’un «besoin urgent d’éclaircissement». Le Berliner Morgenpost pousuit la citation:
«Dans une société démocratique comme l’Allemagne, il est important de savoir quel genre de personnalités se cachent derrière des marqueurs d’identité aussi forts que les noms de rue.»
Cette bataille pour la mise à plat du passé récent de l’Allemagne, les socialistes du Brandenbourg ne la prennent pas au sérieux, apprend-on dans la Märkische Allgemeine:
«Selon Ralf Holzschutzer, chef du groupe SPD au Parlement du Brandenbourg, Saskia Ludwig voit un complot communiste à chaque coin de rue. Et pour le secrétaire général, "tout cela a quelque chose de sectaire".»
Évidemment, quand le travail de mémoire se mêle au débat politique, les choses peuvent rester longtemps stériles. Ulrike Poppe, délégué régional à la réflexion critique sur la dictature communiste, tente d’élever le débat. La Berliner Zeitung se fait l’écho de son opinion:
«Se contenter de démonter une plaque de rue ne fera pas plus avancer la culture démocratique que d’accrocher de nouveaux noms auxquels personne ne réfléchit. Tout cela doit s’accompagner d’une vraie discussion publique».
Contexte: à l'été 2015, la décharge de Naamé, à proximité de Beyrouth, a été fermée, celle-ci étant à la base un lieu provisoire ouvert au début des années 90, soit juste après la guerre civile.
Sauf qu'aucun projet alternatif n'a été mis en place avant de fermer la décharge, et que le Liban ne parvient pas à exporter ses déchets, où même à les traiter sur son sol. Conséquence: la vie quotidienne se poursuit et les déchets s'accumulent dans les rues, les espaces verts, les rivières rendant par endroit l'air irrespirable et risquant de favoriser le développement d'épidémies.
Depuis plus de 12 mois, des Libanais de toutes tendances politiques et religieuses (notions extrêmement importantes) protestent en s'en prenant à la classe politique, avec le collectif "Vous puez", exhortant les responsables, souvent accusés de corruption, de prendre des mesures d'urgence.
Le Liban, entouré par la Syrie et Israël, et un pays de la taille d'un département grand comme la Charente-Maritime, peuplé d'environ près de 4,5 millions d'habitants.
Depuis au moins une quarantaine d'années, voire sans doute plus (si quelqu'un a une date précise je suis preneur), la gare de Loudun n'accueille plus de voyageurs, mais voit cependant défiler des trans de marchandises.
Toutefois, il est agréable de se promener dans ce lieu calme où le temps semble s'être arrêté, où la végétation, une fois n'est pas coutume, hélas, reprend ses droits. Bien entendu, on peut y accéder librement: il n'y pas la moindre restriction de circulation; toutefois, il faut faire attention à ne pas poser les mains partout dans la mesure où il y a pas mal de débris de verre, et autres déchets.
La gare de Loudun, côté rue. La demeure a été reconvertie en local associatif.
Loudun, 5 Septembre 2013.
Pour les curieuses et les curieux, une brève petite histoire de cette gare est à retrouver sur le forum de cheminots.net .
Ce château du XIIème, au nord de la Vienne, s'est agrandi au fil des siècles, avant de brûler dans un incendie en 1932.
A l'état de ruines depuis, la végétation s'en est emparée. Il demeure une propriété privée et ne se visite pas. Toutefois, on peut le voir depuis la voie publique, ainsi que vous pourrez le voir ci-dessous.
La Mothe-Chandeniers, 4 Septembre 2014.
En 2014, une vidéo réalisée avec un drone a été diffusée sur le web. Les images sont saisissantes, mettant en valeur ce patrimoine dont on n'ose imaginer le montant de la restauration qui doit sans doute se chiffrer en millions d'euros.
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)