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Les Dossiers D'antan...

17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 08:25

UNIVERSITE

 

Les étudiants envahissent les pistes de l'aéroport

Photo Philippe Nominé

Photo Philippe Nominé

A l'issue d'une nouvelle AG qui a largement approuvé la poursuite du blocus de l'université, les étudiants poitevins ont mené hier après-midi sur la rocade une opération escargot. Avant d'envahir les postes de l'aéroport de Biard.

 

Le mouvement sans étiquette de Poitiers est un modèle par rapport aux mouvements récuérés par l'UNEF et par la Confédération étudiante. Dans les villes contrôlées par les syndicats, les assemblées générales ne dépassent pas 100 personnes!

Lorsqu'hier à la mi-journée, Julien Vialard, étudiant en histoire de 23 ans, devenu au fil des semaines la véritable figure de proue de la coordination étudinate poitevine, s'exprime à la tribune du stade Rebeilleau, ils sont 3.500 à 4.000 à l'écouter. Soit un étudiant poitevin sur six! Même retranché le renfort de 400 à 500 lycéens venus de Louis-Armand, Auguste-Perret et Victor-Hugo, le chiffre frise le record hexagonal.

 

Le blocus de nouveau voté

Un cas atypique de mobilisation contre le CPE qui attire désormais les médias nationaux accourus en force au stade. A la grande fierté des étudiants. Hier, le stade Rebeilleau, haut lieu de toutes les AG a, comme à l'habitude, fortement résonné de multiples interventions. Y compris de celles d'étudiants venus plaider au micro en totale liberté la levée du blocus qui touche l'université depuis quatre semaines. A l'issue de ce débat, les participants se sont prononcés sur la poursuite du blocus. Non par les acclamtions mais par un vote supervisé tant par des étudinats grévistes et que non grévistes.

15h45: le parvis de l'amphi J est comble. Tanguy Le Bolloc'h annonce les résultats du vote auquel ont pris part 2.115 étudiants. Sans surprise le blocus total est reconduit par 1.377 voix (315 voix pour le blocus partiel et 404 contre le blocus). Ovations et cornes de brune se déchaînent.

 

Sit-in sur le tarmac

Trente minutes plus tard, les étudiants envahissent la rocade pour une opération escargot. Symboliquement, sous le soleil presque estival, ils font mine de pousser péniblement leur voiture. "On est des précaires, on pousse nos voitures" ironisent-ils. A 17h10, la caravane estudiantine, forte d'une soixantaine de voitures, parvient au carrefour de La Pointe-à-Miteau. Encore vingt minutes et le cortège fait son apparition à l'aéroport, la destination finale de l'opération planifiée dans ses moindres détails depuis dimanche. Il s'agit de tenter de clouer au sol l'avion de 18h pour Londres. Sous les yeux eberlués des passagers présents, plusieurs étudiants franchissent les hautes barrières qui entourent les pistes. Les policiers arrivés sur place tentent de bloquer la gentille horde. Le ton monte un peu. L'avion aux couleurs de Ryanair s'envole quelques instants avant que les portes de l'aéroport laissent enfin pénétrer les flots d'étudiants. Raté! Qu'importe, le tarmac est le lieu idéal pour un sit-in. Sur le sol, 400 étudiants dessinnent en lettres humaines un "Non au CPE" qui fait la joie des caméras de télé. A 19h15, l'AG improvisée vote à la majorité le départ de l'aéroport.

Avant de partir, David Audouit, étudiant en histoire, membre de la coordination jubile: "C'est une de nos meilleures journées. Pour que les images remontent au plna national, nous sommes condamnés à ce genre d'action d'éclat."

Jean-Jacques ALLEVI

Photo Philippe Nominé

Photo Philippe Nominé

JOURNEE D'ACTION CONTRE LE CPE

 

La mobilisation monte d'un cran

et s'étend aux lycéens

La mobilisation des jeunes contre le contrat première embauche s'est encore élargie, avec les deux tiers des universités perturbées et l'entrée en scène des lycéens.

 

Cinquante-sept des 84 universités françaises étaient touchées hier par la mobilisation selon un comptage effectué par l'AFP, 46 selon le ministère, 59 selon l'UNEF. Lundi, l'AFP avait recensé 43 universités perturbées (51,2%) et le ministère 41.

Les lycéens, jusqu'alors peu mobilisés, sont vraiment entrés en scène. Ils ont organisé des dizaines d'assemblées générales, de blocages, de rassemblements et de pêtites manifestations ârtout en France.

Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont de leur côté redit leur refus de retirer le texte créant le CPE.

"Il va de soi que je soutiens totalement et sans réserve l'action conduite par le Premier ministre et par le gouvernement français" dans le dosier du CPE, a déclaré le Président de la République depuis Berlin.

"Le contrat première embauche marchera" et fera baisser le chômage, a assuré le Premier ministre à l'Assemblée nationale.

Des son côté, le ministre de l'Education Gilles de Robien a repris son leitmotiv depuis le début des blocages, début février: "on ne peut admettre qu'une minorité empêche de suivre les cours".

Dix-neuf organisations de l'Education leur ont rétorqué qu'elles soutenaient les manifestations de jeunes jeudi, et ont invité à participer à celles de samedi.

 

Sept présidents d'université demandent le retrait ou la suspension du CPE

 

Par ailleurs, deux nouveaux président d'université se sont prononcés pour le retrait du CPE, portant à sept le nombre de présidents contestant cette mesure.

Jean-Pierre Miossec, président de Montpellier III, a ainsi écrit au Premier ministre pour lui dire qu'il fallait "envisager un test" du CPE avant de l'appliquer. Jean-Michel Uhaldeborde, président de l'univeristé de Pau, a jugé "qu'une mesure d'apaisement serait de dire "je suspends l'application du CPE"".

Les opposants au CPE ont aussi reçu le soutien des présidents de LImoges, Jacques Fontanille, et de La Rochelle, Michel Pouyllau, qui n'ont toutefois pas demandé le retrait du CPE.

Les personnels enseignants et non-enseignants de Toulouse III ont de leur côté voté une grève reconductible contre le CPE, rejoignant ainsi ceux de Toulouse II-Le Mirail et de Paris-X Nanterre.

Plusieurs actions coups de poing ont émaillé la journée: blocage de trains à Brest et à Lannion, blocage de la circulation à Foix, occupation depuis lundi soir d'un amphi à Paris X-Nanterre fermée, "die-in" (s'allonger brièvement sur le sol) à Aix-en-Provence.

Des manifestations ont réuni jusqu'à 4.500 personnes à Rennes, où étudiants et lycéens ont lancé des oeufs sur des agences d'interim contre la précarité des jeunes, entre 2.000 et 5.000 à Limoges, de 2.000 à 4.000 à Lille, 1.000 à 2.000 au Havre, 1.500 à Clermont-Ferrand, 1.100 à Caen, quelques centaines à Montpellier et Amiens.

A Paris, une manifestation d'au moins un millier d'étudiants et lycéens a eu lieu aux abords de la Sorbonne, avant de descendre le boulevard Saint-Michel et de se disperser vers 18h au Châtelet.

Enfin, le rectorat de Paris a annoncé que les dégâts occasionnés par douze heures d'occupation et l'évacuation par les CRS de la Sorbonne samedi devraient coûter entre 500.000 et un million d'euros.

 

La Nouvelle République, Mercredi 15 Mars 2006.

Mardi 14 Mars 2006 : opération "escargot qui décolle" sous le soleil

UNIVERSITE

POITIERS - le mouvement étudiant continue de plus belle avec la reconduite du blocus hier à  Rébeilleau à une large majorité

 

Le jusqu'au-boutisme étudiant

Mardi 14 Mars 2006 : opération "escargot qui décolle" sous le soleil

Les étudiants poitevins semblent plus que jamais décidés à faire annulier la loi sur l'égalité des chances. Hier, près de 4000 d'entre eux se sont réunis en assemblée pour décider la poursuite du blocus total de l'université avant de procéder à une opération escargot sur le rocade et un envahissement de l'aéroport.

 

RIEN ne semble pouvoir arrêter le mouvement étudiant poitevin. Surtout pas la fermeté du chef de l'Etat -exprimée hier à l'occasion d'un vyage à Berlin- sur l'application du CPE. Hier, ils étaient près de 4000 réunis en assemblée générale au stade Rébeilleau de Poitiers, désormais QG improvisé de la coordination. Toujours au coeur des discussions, la poursuite ou non du blocus total. Résultat après une heure de débat et un vote en règle, les étudiants ont tranché. Ce sera oui (2115 votants, 1377 pour le blocus total, 315 pour le blocus partiel, contre 404, abstention 19).

Comme dans pareille situation, les étudiants ne se sont pas contentés d'une simple réunion. 15h, tous en voiture. Direction la rocade pour une opération escargot. Mais rien ne filtrait sur la destination finale du convoi d'une cinquantaine de voitures. Une petite pause au carrefour de la route d'Angoulême et tout le monde repart.

 

400 sur le tarmac

Et finalement, le cortège a décidé de se poser sur l'aéroport de Poitiers-Biard vers 17h. Malgré les barrières de sécurité et la présence des forces de l'ordre -en nombre réduit il est vrai-, 400 d'entre eux ont réussi à envahir le tarmac de façon bon enfant mais totalement désordonnée. "Nous avons choisi ce lieu pour montrer aux personnes qui partent vers Londres, la situation politique de la France et expliquer nos revndications", explique Loïc, membre de la coordination étudiante. Malheureusement pour eux, le dernier avion avait déjà décollé vers d'autres horizons. Qu'importe les étudiants ont de l'imagination.

Avec un terrain de jeu aussi grand, les idées n'ont pas manqué. NON CPE écrit sur le sol en lettres humaines, une course de chariots à bagages et une farandole ont permis de réchauffer les coeur et les corps.

Après cette nouvelle démonstration de force, les étudiants ont levé le camp vers 20h. Pour l'avenir les étudiants poitevins ont d'ores et déjà prévu une nouvelle action aujourd'hui avant de prendre le car en direction de Paris demain. Ils l'ont annoncé, ils iront jusqu'au bout.

Samy Magnant

Mardi 14 Mars 2006 : opération "escargot qui décolle" sous le soleil

Centre Presse, Mercredi 15 Mars 2006.

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 RADIO OLD SCHOOL

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Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

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Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

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