En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!
Liste conduite par | Voix | % Exprimés | Sièges |
M. Jean-Marc DE LACOSTE LAREYMONDIE (FN) | 47 736 | 7,72 | - |
Mme Françoise COUTANT (VEC) | 73 650 | 11,92 | - |
Mme Ségolène ROYAL (SOC) | 240 910 | 38,98 | - |
M. Ludovic GAILLARD (EXG) | 6 451 | 1,04 | - |
M. Pascal MONIER (CMD) | 26 985 | 4,37 | - |
M. Dominique BUSSEREAU (MAJ) | 182 044 | 29,46 | - |
Mme Gisèle JEAN (COP) | 28 803 | 4,66 | - |
Mme Myriam ROSSIGNOL (EXG) | 11 431 | 1,85 | - |
Malgré ce cinquième revers de la saison, les Manceaux conservent la première place (39 pts), mais peuvent être rejoints par Cholet en cas de victoire samedi contre Gravelines. Vichy s'installe provisoirement au 7e rang avec le même nombre de points (33) que son adversaire du soir Paris-Levallois, 8e. Les Poitevins, eux, sont en embuscade (9e, 32 pts).
Peut-être perturbé par la panne d'électricité qui a interrompu pendant un quart d'heure la rencontre dans sa salle d'Antarès, Le Mans a vu son avance de sept points à l'entame du dernier quart-temps fondre contre Poitiers, alors auteur d'un 34-17 pour empocher son quatrième succès en cinq matches.
Le pivot américain Kenny Younger et son compatriote, l'arrière Tommy Gunn, tous deux avec 19 points, ont été les principaux artisans de la victoire poitevine.
C'est également dans le dernier acte que s'est jouée la victoire de Vichy face à Paris-Levallois, avec 6 points marqués contre 24 encaissés.
Dominateurs au rebond (41 contre 26) et intraitables en défense (35% aux tirs pour leur adversaire), les Vichyssois ont enfin réagi après quatre défaites d'affilée.
Hyères-Toulon contre Strasbourg et Villeurbanne face à Nancy devront l'emporter samedi pour rester dans la course aux play-offs.
L'équipe dirigeante du FMI a constaté que le sommet de Copenhague, en décembre 2009, avait échoué faute de pouvoir partager équitablement le fardeau financier de l'urgence environnementale. Elle réfléchit à la possibilité de trouver de nouveaux moyens – et notamment des DTS (droits de tirage spéciaux), la "monnaie" du Fonds – pour lever les sommes nécessaires, en attendant que les taxes carbone et la générosité des pays riches permettent de subventionner ces équipements "propres" mais onéreux.
Ce "Fonds vert" soulèvera des réticences car la lutte contre le changement climatique ne fait pas partie des compétences du FMI. Et parce que l'injection de ces 100 milliards de dollars risque d'accélérer l'inflation mondiale de 1 % à 2 %, perspective qui horrifie les banques centrales.
"Les experts nous disent que le temps nous est compté", a plaidé M. Strauss-Kahn à Nairobi. Autrement dit, que préfère la communauté internationale ? 1% d'inflation supplémentaire ou bien 2°C de température moyenne de plus avec les catastrophes climatiques qui s'en suivront ? Un sommet de chefs d'Etat dans les règles de l'art – mais aléatoire – sur le financement de la lutte contre le réchauffement ou bien une réponse collective et rapide à un danger non moins collectif et inexorable ?
INVENTIVITÉ KEYNÉSIENNE
Cette proposition peu orthodoxe est la dernière d'une série que le patron du FMI s'ingénie à enrichir de mois en mois pour envoyer à la réforme certaines "vaches sacrées" mondiales. En 2008, au début de la récession, il avait appelé les gouvernements à pratiquer des déficits budgétaires pour éviter une chute de la demande. Il avait avancé le chiffre de 2 % des produits intérieurs bruts, ce qui a été effectivement réalisé. Jusque-là, les déficits étaient honnis.
En 2009, il a proposé que le FMI devienne le prêteur en dernier ressort mondial et que les banques centrales lui confient une partie de leurs 8000 milliards de dollars de réserve pour mutualiser celles-ci en cas de crise. Jusque-là, le mot d'ordre était "à chacun son magot".
En 2010, lui et son équipe soutiennent que l'objectif d'inflation communément admis de 2 % pourrait être porté à 4 % quand la politique monétaire se révèle inopérante et qu'un contrôle des mouvements de capitaux peut être nécessaire quand ces flux déséquilibrent une économie. Jusque-là, l'inflation et les contrôles étaient voués aux gémonies.
Toujours en 2008-2009, sur les 19 plans de sauvetage élaborés par le FMI en faveur de pays pauvres, 16 ont prévu une hausse des dépenses sociales. Au Pakistan, le Fonds a encouragé le gouvernement à apporter une aide monétaire directe aux plus démunis. Jusque-là, les dépenses sociales figuraient parmi les premiers secteurs sacrifiés pour épurer les comptes.
Quand on lui fait remarquer que cette inventivité de type keynésien met à mal le fameux et très libéral "consensus de Washington", M. Strauss-Kahn répond qu'il a adopté une démarche pragmatique. "Nous subissons une crise sans précédent. Pour éviter qu'elle se reproduise, nous devons en tirer les leçons et réfléchir même aux solutions inhabituelles. Le FMI doit se positionner comme une source de réflexion théorique."
Ce rôle de boîte à idées planétaire n'en est qu'à ses débuts. En avril, M. Strauss-Kahn soumettra aux ministres du G20 une première mouture d'une taxation du secteur financier mondial. Il ne s'agira pas du prélèvement à but humanitaire dont rêve Bernard Kouchner, le ministre français des affaires étrangères, mais d'une sorte de police d'assurance d'autant plus onéreuse pour un établissement financier qu'il prendra plus de risques nécessitant un renflouement plus coûteux en cas de défaillance. Jusque-là, une taxe était inenvisageable.
Enfin, le 3 mai, Zhu Min, actuellement gouverneur adjoint de la Banque de Chine, prendra ses fonctions de conseiller spécial du directeur général du Fonds. Il sera chargé de superviser les pays émergents, mais aussi ce monde bancaire qui a fait tant de mal à l'économie mondiale. Jusque-là, le FMI était considéré comme un condominium américano-européen. Le successeur de M. Strauss-Kahn ne sera donc plus forcément un Occidental.
Sur le campus de Poitiers, Mardi 2 Mars 2010 vers 13H20.
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)