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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
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Les Dossiers D'antan...

14 octobre 2016 5 14 /10 /octobre /2016 11:08

Un second chantier important ouvert à Poitiers:

LA PENETRANTE-EST

Le chantier de la Pénétrante de Poitiers en 1972. La Nouvelle République, 26 Avril 1977.

Le chantier de la Pénétrante de Poitiers en 1972. La Nouvelle République, 26 Avril 1977.

UN EQUIPEMENT DONT L'URGENCE ETAIT DE PLUS EN PLUS RESSENTIE...

Les travaux d'exécution de la voie de liaison rapide entre la Rocade-Est de Poitiers et le centre de la ville ont commencé le 4 mai 1970 par une spectaculaire percée sur le tracé du futur viaduc. Il nous semble opportun de préciser dès maintenant les principales caractéristiques de cet équipement dont on ressentait de jour en jour la nécessité de façon plus aiguë.

Le projet complet comporte l'exécution de la liaison Rocade-Est (depuis le lieu-dit "Vaudouzil") à la place du Marché Notre-Dame ainsi qu'une bifurcation vers la ZUP des Couronneries à partir de la voie ci-dessus, reliant ainsi directement la ZUP au marché Notre-Dame.

Les travaux en cours concernent exclusivement l'exécution du viaduc sur la vallée du Clain.

 

...METTRA LE NOUVEAU POITIERS A QUELQUES MINUTES SEULEMENT DU COEUR DE LA VILLE

 

Le projet est long de 1.820m et comprend des courbes dont le rayon est au moins égal à 40m. Étant donné la topographie générale de la zone traversée, les pentes et les rampes n'excèderont pas 8%.

La plateforme de la pénétrante EST est de 21m en section courante. Elle est conçue pour porter deux chaussées à sens unique de 7m pour deux voies de circulation. Ces chaussées sont séparées par un terre plein central de 2m de largeur et bordées par une bande d'arrêt d'urgence de 2,50m.

Quant aux ouvrages d'art, ils comprennent une première tranche qui comportera quatre ouvrages principaux: rétablissement de la rue de Vaudouzil et du boulevard de la Digue, viaduc de la vallée du Clain et du mur de soutènement près Coteau de Montbernage. Les deux premiers dégageront une hauteur libre de 4 mètres 75.

Le viaduc de la vallée du Clain, en cours de construction aura une longueur totale de 322m, et sera exécuté en 18 mois. Son tracé en plan est en majeure partie courbe. Le rayon est de 350m. La rampe est de 5% dans le sens boulevard de Lattre-de-Tassigny - Coteau de Montbernage. Ses huit travées nécessitent l'exécution de 9 appuis de deux piles chacun d'une hauteur variant de 8,30m à 15,65m au-dessus du terrain naturel. La plateforme de ce viaduc aura une largeur de 26,24m en section courante, ce qui permettra d'établir deux chaussées en sens unique de 3 voies de circulation chacune, et séparée par un terre-plein central de 2m. Le mur de soutènement, prolongement du viaduc, côté Montbernage, sera construit en même temps que celui-ci.

Les travaux de construction du viaduc nécessitent des démolitions d'immeubles situés rue de Montbernage et rue des Quatres-Roues ainsi que l'exécution d'une remblai d'accès à l'ouvrage.

La fin de ces travaux est prévue pour octobre 1971.

 

Centre Presse, Janvier 1971.

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 17:23
La Nouvelle République, Octobre 1989.

La Nouvelle République, Octobre 1989.

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 08:35

LE DEBAT SUR LA PEINE DE MORT

 

M. Aurillac propose la création d'un bagne près du Pôle Sud

 

L'embarquement des bagnards à La Rochel, 1913. Pris sur cartolist.ficedl.info

L'embarquement des bagnards à La Rochel, 1913. Pris sur cartolist.ficedl.info

Si la peine de mort est abolie, il faudra lui trouver une peine de remplacement. Le député parisien Pierre Bas (R.P.R.), qui a déposé en mai dernier, avec dix élus de la majorité (12 autres viennent de s'y joindre), une proposition de loi visant à supprimer la peine capitale de l'arsenal judiciaire, a pensé à ce problème.

"Si on ne crée pas de peine de remplacement, et si on applique seulement la réclusion criminelle à perpétuité, telle qu'elle existe aujourd'hui on confond les crimes les plus graves antérieurement punis de mort, avec d'autres crimes. Une telle situation peut conduire à un abaissement général de l'échelle des peines, et à un affaiblissement regrettable de la justice pénale", explique M. Bas qui a donc rédigé une seconde proposition de loi. Celle-ci prévoit de substituer à la peine de mort "une peine d'internement perpétuel" qui ne serait susceptible d'aucune réduction, ni d'aucune modification ou aménagement pendant une durée très longue fixée à vingt années."

 

Changer l'homme

Il s'agit donc, selon le député parisien de remplacer la peine de mort par un emprisonnement de vingt ans non susceptible de réduction. C'était d'aileurs ce que proposait le comité d'études sur la violence. M. Bas estime que le condamné, après voingt ans de détention est souvent devenu un autre homme que le meurtrier jugé en Assises.

"Quinze ou vingt ans suffisent à mon avis à supprimer les instincts agressifs, a dit M. Bas, et s'il s'agit d'un homme pervers, ce n'est pas la prison qui pourra l'amender, mais seul l'hôpital psychiatrique peut le soigner. Quantà remplacer la peine de mort par une peine d'internement à vie, ce serait faire mourir à petit feu les condamnés et ce serait très dangereux notamment pour le personnel de l'administration pénitentiaire, qui devrait alors garder des individus transformés en véritables bêtes fauves n'ayant pas d'espoir de salut."

 

Un bagne moderne

M. Michel Aurillac député du R.P.R. de l'Indre qui est lui aussi favorable à l'abolition a pensé à une autre solution pour repmlacer la peine de mort: une détention criminelle à perpétuité assortie de la transportation pénale, le condamné à perpétuité  serait aussi envoyé "en un lieu inhabité situé dans les terres australes de la République, au nord du 60e parallèle".

M. Aurillac suggère que ces sortes de bagnes modernes soient situés à l'île de St-Paul, à l'île d'Amsterdam ou dans les deux archipels Crozet ou Kerguelen, ces territoires qui ne sont pas habités ont un climat analogue à celui de la Norvège. On peut, paraît-il, y pratiquer l'élevage et la culture maraîchère. Les condamnés au régime de la transportation pénale devraient rester au moins quinze ans dans ces îles au bout du monde. Le texte du député de l'Indre est présenté sous forme d'un amendement à la proposition de la loi de M. Bas sur l'abolition.

Ces textes ont-ils une chance d'être discutés à l'Assemblée au printemps? M. Pierre Bas a rappelé que le garde des Sceaux, M. Alain Peyrefitte, avait promis, le 24 octobre dernier, lors du vote du budget de la Justice, qu'il ne s'opposerait pas à la discussion suivie d'un vote, des textes sur l'abolition lors de la prochaine session. Or, récemment, le ministre de la Justice a parlé d'un simple débat d'orientation qui, lui, ne serait pas suivi d'un vote des députés.

M. Philippe Seguin, député des Vosges, cosignataire du texte de M. Bas sur l'abolition, déclarait à ce propos "le débat d'orienation est un leurre, un moyen d'empâcher la véritable discussion et le vote du texte."

 

La Nouvelle République, Février 1979.

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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 08:02

C'est terrible à dire, mais tout le monde, enfin les mobilisé(e)s de 2006 savait que Sarkozy avait été notre "allié de circonstance" en tolérant une marge de désordre inhabituelle pour celui qui se voulait être de héraut de l'ordre et du respect de l'autorité.

Le naufrage de Villepin dans l'affaire du CPE était une aubaine quasi-divine pour lui et sans établir le moindre document officiel, il suffisait de passer, de manière orale, (un truc maintes fois répétées dans l'Histoire) des consignes de retenue, voire de clémence (ensuite répercutées sur le terrain) pour que l'affaire se retourne contre le locataire désormais isolé de Matignon, alorsqu'au début, le gouvernement et la majorité parlementaire UMP faisait bloc derrière lui. Pour Sarlozy, alors au poste idéal du Ministère de l'Intérieur, le rôle était simple: faire en sorte d'acc^roître discrètement la tention, tout en faisant croire à une hypocrite solidarité gouvernementale et que bien entendu, lui-même était dans l'action.
Oui, Buisson enfonce des portes ouvertes et beaucoup de Français sont amnésiques.
 
Sinon, concernant les "confidences" volées de Buisson, (le sagoin a osé appelé son brulôt "La Cause du Peuple", pauvre Sartre...), disons que ce n'est ni plus ni moins qu'une sorte de Voici rédigées par un maurrassien. Toutefois, entre les succès en librairie de De Villiers, de Zemmour, celui annoncé de Bussion, cela confirme une droitisation dangereuse du lectorat moyen français.
 

PS: Archive de France 3, décembre 2008.

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 09:20
L'ouverture de la Médiathèque François-Mitterrand dans Poitiers Magazine

Un démarrage réussi

Dès son ouverture, la médiathèque François Mitterrand a suscité un engouement formidable de la part du public. Plusieurs dizaines de milliers de Poitevins s'y sont rendus, et plusieurs milliers d'entre eux ont saisi l'occasion pour prendre leur premier abonnement de bibliothèque à Poitiers.

Ce succès montre bien que ce nouvel équipement répond à un besoin exprimé par toutes les catégories de population. Les enfants, les jeunes, les étudiants, les familles, les personnes âgées, les chercheurs, les enseignants, chacun peut trouver son bonheur à la médiathèque.

Les Poitevins disposent d'un outil formidable, permettant l'accès de tous à la connaissance, et offrant une nouvelle forme de loisir culturel. C'est en effet la volonté de la municipalité de contribuer, à travers la lecture publique et les nouveaux médias, à une meilleure égalité des chances, à une époque où le savoir constitue un critère déterminant pour une insertion réussie dans la société.

Mais la médiathèque François Mitterrand n'est pas seulement une super-bibliothèque municipale. Elle abrite la Maison du Moyen-Age créée avec l'Université, le service de l'Inventaire et le Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale. C'est donc un pôle de référence, associé à la Bibliothèque Nationale de France, qui va jouer un rôle fondamental dans le rayonnement de la capitale régionale de Poitou-Charentes.

Jacques Santrot

Maire de Poitiers

La médiathèque pour tous

 

La médiathèque François Mitterrand ne désemplit pas depuis son ouverture. Livres, disques, vidéos, CD Rom ou revues. Le bonheur d'apprendre ou simplement de se distraire attend petits et grands.

L'ouverture de la Médiathèque François-Mitterrand dans Poitiers Magazine

"Si vous souffrez de solitude, vous pouvez rencontrer des tas de gens à la médiathèque, découvrir un livre, musarder devant les fenêtres en admirant les points de vue", déclare avec enthousiasme Jean-Marie Compte, le conservateur en chef. "C'est un lieu fabuleux de rencontre avec les autres, avec les livres et la culture. Mais pas une culture élitiste." Les Poitevins l'ont déjà compris: plus de 2000 personnes fréquentent les lieux chaque jour.

L'architecture, avec sa matière brute et ses puits de lumière, le programme culturel, le service au lecteur: tout a été pensé pour répondre aux besoins d'une capitale régionale et aux besoins de tous: étudiants, jeunes, déficients visuels, familles ou collectivités. "C'est le service culturel de base qui permet d'accéder à tous les autres", ajoute Jean-Marie Compte. "C'est la maison commune de la culture." Tous les Poitevins, les étudiants, les chercheurs comme les amateurs disposent d'un outil performant, en libre accès. La consultation sur place est libre et gratuite, sans obligation de s'inscrire. L'écoute et le visionnement de certains documents audiovisuels sont possibles sur simple présentation d'une pièce d'identité.

Des visites organisées seront prochainement possibles, en partenariat avec les collectivités, les écoles, associations, afin d'inciter un plus large public à découvrir les lieux.

Pour le plaisir de parler, d'écouter, de lire ou de voir, n'hésitez pas à faire le déplacement: il se passe toujours quelque chose à la médiathèque! Une fois l'abonnement payé, tout est gratuit.

 

Poitiers Magazine, N°53, Novembre-Décembre 1996.

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 08:37
Septembre 1996 : inauguration de la Médiathèque de Poitiers

Au fil des ans

 

La bibiothèque municipale de Poitiers a été créée en 1803 dans une partie du bâtiment occupé par l'ancien collège Henri-IV. En 1812, elle s'installe à l'école de droit face à Notre-Dame où elle s'agrandit à la fin du XIXe siècle.

Face à l'accroissement des collections, on construit une nouvelle bibliothèque, achevée en 1901. Jusqu'au début des année 1970, elle bénéficie de la proximité de son homologue universitaire. A la même époque, Poitiers se dote d'un bibliobus, d'une bibliothèque de prêt dans l'hôtel Aubaret et d'une annexe aux Couronneries.

A partir de 1980, c'est un véritable réseau d'établissement de proximité qui se met en place avec La Blaiserie, les Trois-Cités et Médiasud.

C'est en 1988 que naît le projet de la médiathèque.

Septembre 1996 : inauguration de la Médiathèque de Poitiers

Un jour de fête

 

Calendrier politique oblige, l'inauguration a été avancée à la veille de la journée grand public, soit hier, vendredi 6 septembre. Jacques Santrot a accueilli Tené Monory et Jean-Pierre Raffarin en présence de Danielle Mitterrand, sensible au choix de la ville de Poitiers de donner à son plus haut lieu culturel le nom du président disparu (voir par ailleurs).

La médiathèque François Mitterrand ne se révèlera aux Poitevins qu'aujourd'hui samedi 7 septembre avec son ouverture au public dès 14 heures. Les autorités s'attendent à un fort élan de curiosité et il faudra canaliser la foule, la capacité de la médiathèque étant, pour des raisons de sécurité, limitée à un millier de personnes. Il faudra donc attendre son tour.

 

Des animations

Il s'agira de prendre possession des lieux, car la médiathèque est bien faite pour les habitants, mais ce premier jour sera surtout la célébration joyeuse d'un évènement qui marque l'histoire de la ville. La médiathèque affirmera sa volonté de culture vivante en offrant une série de spectacle:

- La chorégraphe Odile Azagury proposera "Les Oiseaux" pour dix danseurs.

- Le Théâtre-Scène Nationale de Poitiers a invité le Théâtre à Spirale à jouer "Décaméron", d'après Bocace, dans une mise en scène de Jean Boilot.

- Le Conservatoire national de région de Poitiers donnera une version à quatre mains du "Sacre du Printemps" d'Igor Stravinski, interprété par Alan Kenneth et Martin Ophèle.

- Le choeur d'enfants du Conservatoire national de région, dirigé par Gérard Daviet, interprétera un conte musical de Michael Hurd "Jonas-Jonaz" avec au piano Manolo Gonzalez;

- Le "Théâtre de la Science" de l'Espace Mendès-France s'exercera sur le thème de la vie, de l'astronomie et des mathématiques.

- Dans le jardin de la médiathèque, la Fanzinothèque fera naître "le petit musée des images".

- Enfin, à partir de 20h, le Confort Moderne apportera sa contribution avec une "performance visuelle, sonore et insolite" qui fait appel à des cinéastes, des bruiteurs, des musiciens numériques et instrumentistes.

 

Une exposition

La médiathèque sera un lieu d'accueil privilégié d'expositions. Elle commence avec cinquante dessins de Bernard Delaunay, des oeuvres aux crayons de couleur qui marque la première moitié d'un voyage imaginaire, commencé il y a trois ans et qui s'achèvera avec le 118e dessin. Ce travail minutieux, d'une grande finesse, n'est pas sans rappeler les miniatures des artistes du Moyen-Age qui enluminaient des manuscrits. Il trouve parfaitement sa place à la médiathèque qui conserve de beaux exemples de ces chefs-d'oeuvre médiévaux et qui abrite "la Maison du Moyen Âge".

Un texte de Gilbert Lascault accompagne cette présentation. "Arrivé au pays de Delaunay, écrit-il, le voyageur choisira de se laisser envahir par les couleurs."

Septembre 1996 : inauguration de la Médiathèque de Poitiers
Septembre 1996 : inauguration de la Médiathèque de Poitiers

Coût global: 127,5 millions de francs

 

Des études préparatoires aux frais de communication en passant par l'aménagement du site des Près-Mignons (préparation et stockage), le coût global s'élève à 127,5 millions de francs.

Les trois plus gros postes sont: 75,5MF (60% du coût global) pour édifier le bâtiment et aménager les abords, 24,7MF (20%) pour l'équiper, 16,5MF (13%) pour les études préparatoires, le concours d'architectes, la maîtrise d'oeuvre et le contrôle technique.

La ville de Poitiers a reçu 30MF de l'Etat, 4 MF du département, 2,23MF de la région.

L'acquisition des documents atteint 6MF répartis sur les budgets 1994, 1995, 1996, avec une subvention du Centre national du livre de 727.000F.

 

Soixante-dix personnes au total

Vingt-sept titulaires ont été recrutés pour faire face au nouvel aménagement, à l'accueil et à l'entretien, ce qui porte le nombre d'employés permanents à cinquante-sept. Treize personnes sous contrat (CES, objecteurs...) viennent en renfort.

 

Pôle associé de la BNF

La médiathèque est un des trente pôles associés de la Bibliothèque nationale de France qui ouvre au public en décembre. Sa spécificité: le Moyen Age avec la participation de l'abbaye de Ligugé qui réserve ses trésors exclusivement aux chercheurs. "Poitiers est un des pôles qui fonctionne le mieux, reconnaît Jean Favier, président de la BNF, et nous lui envoyons des chercheurs du monde entier en leur disant: ce sont les meilleurs".

Poitiers a consolidé sa collection du Moyen Age, acquis un cédérom pour la recherche grâce aux 900.000F qu'elle a reçus pendant trois ans de l'Etat. une aide que la BNF sollicite à nouveau pour ses associés et qui sera peut-être voté au prochain budget gouvernemental.

Septembre 1996 : inauguration de la Médiathèque de Poitiers

Tout un quartier à la page

 

Globalement les riverains se disent plutôt contents et les commerçants apprécient ce nouveau rééquilibrage du centre-ville.

Septembre 1996 : inauguration de la Médiathèque de Poitiers

APRES vingt-trois ans passés au n°3 de la rue de l'Université, Nicole déménage! Au deuxième étage, face à l'une de ses fenêtres, elle a une salle d'études de la médiathèque et face à l'autre, à quelques mètres, le mur blanc du bandeau en béton qui avance sur la rue.

Cela dit, en retraitée active, elle avoue quand même que si ce nouveau paysage la gêne, elle sera largement utilisatrice des lieux. "J'ai vu d'abord la démolition avec la poussière et là, j'ai eu un nouveau paysage sous les yeux. Avant, je voyais toute la rue piétonne des Vieilles-Boucheries tandis qu'aujourd'hui c'est très limité..."

Bref la médiathèque ne la fera pas fuir, un tout petit peu quand même, mais elle s'exile à une minute de là, rue de la Prévôté. Pour ne pas être loin de son quartier et de la médiathèque!

Un large quartier où les gens semblent plutôt favorables à l'arrivée de ce vaisseau de la culture. Bien sûr, on met en avant un manque de stationnement, l'architecture ne se lasse pas de faire parler et le mur murant le jardin de la rue de l'Université rend Poitiers murmurant mais bon...

Rue des Vieilles-Boucheries, Jacqueline, retraitée elle aussi, déplore ainsi un manque d'audace architecturale. "Je suis ici depuis toujours et j'espère que ça apportera encore de l'activité. Moi j'irai y lire les magazines et emprunter des livres. Mais l'architecture...Pour moi, c'est un mauvais compromis. Il aurait fallu faire plus moderne, plus contemporain, donner plus d'élan..."

 

Rééquilibrage

Globalement, on apprécie la présence de ce formidable "outil". Ainsi à la crêperie de la pace Charles-VII: "Je suis très contente. Avant, j'étais en région parisienne où j'habitais à proximité d'une médiathèque. Avec mes deux enfants, je retrouve de bonnes conditions et nous serons utilisateurs."

On évoque aussi le rééquilibrage d'un centre-ville (peut-être) trop axé sur le pôle place d'Armes-rue Gambetta. Le trateur Claude Lafond est clair là-dessus: "Ca ne peut être que bénéfique et il y a tout à parier que c'est bon pour le centre-ville donc pour les commerçants. Je suis optimiste même si nous avons souffert des travaux - nous étions en première ligne! - mais il faut souffrir pour être beau! L'architecture? J'en m'en tape et quant à l'absence de parkings, je ne veux pas polémiquer là-dessus. Le débat, c'est de faire venir dans le centre-ville des choses mobilisatrices..."

Discours quasi identique côté Notre-Dame-la-Grande tandis que rue de l'Université ou des Vieilles-Boucheries, à la pizzeria "Le Cappucino", au magasin de cuirs et peaux, on voit d'un bon oeil cette transformation culturelle de Poitiers la Savante. A la librairie spécialisée "Le Verseau", on ne s'inquiète nullement de cette concurrence démesurée avec ses dizaines de milliers de volumes. "Normal, pour le livre, c'est une passion. Pourvu qu'ils aient un rayon ésotérique intéressant..."

La Nouvelle République, Samedi 7 Septembre 1996.

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 14:34
Trouvé sur le twitter Raphaelle Bacqué (grand reporter chez Le Monde), 21 Septembre 2016.

Trouvé sur le twitter Raphaelle Bacqué (grand reporter chez Le Monde), 21 Septembre 2016.

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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 11:33
Déclaration faite à l'Auto-Journal, 1er Août 1977.

Déclaration faite à l'Auto-Journal, 1er Août 1977.

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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

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