Une hilarante comédie bien trop méconnue!
L'affiche du film, prise sur le site "jugnotsurlecran.blogspot.com".
J'ai découvert ce film par hasard sur Youtube, en traînant sur le net. On y retrouve une grande partie de l'équipe du Splendid (Clvier, Jugnot, Lhermitte, Moynot, Blanc, Balasko), et aussi, une grande partie du gratin du cinéma français du début des années 1990 (Villeret, Yanne, Giraud, Gelin, de Turkheim,...), avec à la réalisation Alessandro CAPONE, Stephane CLAVIER, Mathias LEDOUX, Thierry LHERMITTE, Herve PALUD.
L'histoire se décompose en 4-5 séquences: Lhermitte (Dr Apfelglück) doit recevoir un fauteuil de Martineau (Villeret), qui se trouve bloqué un soir d'orage et trouve refuge dans une étrange auberge (à voir le passage de l'énigme). Bref, le fauteuil en question n'arrive pas au destinataire. Ensuite, nouvelle séquence, sur un patient d'Apfelglück, qui lui annonce que tout va bien, et qui participe à un tournage d'un film en Italie, dans lequel il occupe un second rôle, pour un film lui-même médiocre. C'est l'épisode de la chandelle, qu'ils ne parviennent pas à éteindre malgré les tentatives multiples de l'accésoiriste, forçant les acteurs à jouer des dizaines de fois la même scène, avec une Véronique Genest qui sombre dans l'alcool au fur et à mesure que le tournage reprend.
La troisième partie s'intéresse à une émission que regarde sur son bureau en cachette la secrétaire d'Apfelglück, Valérie Mairesse. Le jeu "Bleu Blanc Rouge" est animé par Chabat (Martinez), qui est confronté à un vigile surdoué mais au tempérament trempé et au racisme exacerbé, Roland Giraud (Leberck). Ce dernier rend Martinez malade, alors que grâce à lui, l'émission bat des records d'audience, malgré les dérapages incessants de l'invincible candidat.
Les deux dernières séquences s'entremêlent: Apfelglück reçoit Martini (Jugnot), un patient qui se sent escroqué par un fabricant de lunettes qui prétend qu'avec elle on pourrait voir à travers les vêtements. Mais durant la consultation, le docteur étouffe, et est envoyé dans un paradis très spécial, sur lequel on ne peut dire ni "oui" ni "non", et ou tout le monde se trimballe dans d'horribles survêtements à la mode il y a 20 ans. Celles et ceux qui disent l'un des deux mots interdits redescendent sur Terre dans un endroit répugnant, de pire en pire à chaque fois.
Pour éviter de vous dévoiler la fin de l'histoire, je ne vous en dirais pas plus. Mais je vous recommande cette comédie, qui sans tomber dans l'humour bien "flon-flon pouet-pouet" qui reflète le cinéma français de nos jours, permet de passer un bon moment (environ 1H30) et de se payer une bonne tranche de rigolade.
C'est avec cette séquence de Jugnot que j'ai découvert le film, et qui m'a motivé pour en savoir un peu plus: "le seau de merde".
Par ailleurs, une scène de la première séquence, Matineau à l'auberge, fut parodiée par Les Guignols (vers 1992-1994), où Denisot a le rôle de Villeret, Guy Roux celui de l'aubergiste (Holgado) et la vieille, celui de la vieille.
Séquence Bourgognie-AJ Auxerre.