C'est sûr que pour bon nombre de gens de droite, Maggie reste un fantasme. D'ailleurs, nos chers ennemis britanniques ne manquent pas eux-mêmes de nous recommander une Madame Thatcher pour l'Hexagone.
No thanks.
En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!
C'est sûr que pour bon nombre de gens de droite, Maggie reste un fantasme. D'ailleurs, nos chers ennemis britanniques ne manquent pas eux-mêmes de nous recommander une Madame Thatcher pour l'Hexagone.
No thanks.
Par What's The Mashup, 2014.
Sur l'article, il est mentionné le mois de septembre. Et certains d'entre nous se rappellent que le changement d'heure se faisait avant le dernier week end de septembre. Oui et cela, de 1976 jusqu'en 1995. A partir de 1996, le recul de la montre s'est fait le dernier week end d'octobre, histoire d'harmoniser le mouvement en Europe et de gratter quelques économies d'énergie supplémentaire.
Au fait, ce week end, on dormira une heure de plus. A 3h, il sera donc 2h.
C'est un peu paradoxal ce que je vais vous dire, mais si vous aimez Louis de Funès, je vous recommande d'aller dans la Loire-Atlantique pour y visiter son musée. Quoi de paradoxal à exprimer une recommandation de visite d'un musée? Eh bien tout simplement que le problème, car c'en est bien un, c'est que dans quelques jours, le 30 octobre, ses portes, en l'état actuel, vont définitivement fermer.
Non pas par manque de visiteurs, non pas à cause d'une mauvaise gestion, mais simplement car le propriétaire des lieux (la famille de Funès a vendu en 1986 le château de Clermont, acquis en 1967, après le décès de l'acteur) , souhaite mettre un terme à la location de l'espace. N'étant pas possible pour l'association de réunir l'ensemble des fonds, elle se voit dans l'obligation de déménager. Et c'est bien triste.
Je suis, depuis ma petite enfance, fan de l'acteur. J'avoue que je connaissais moins l'homme, qui y gagnerait beaucoup cela dit, étant à l'opposé de ses rôles. La visite de ce lieu est divisé en plusieurs espaces chronologiques. Une première partie de sa naissance aux années 1950, une seconde sur les années 1690, et enfin la dernière sur les années 1970 et 1980. Une dernière pièce propose la diffusion en boucle de personnes ayant cotoyé l'homme au Cellier, en Loire-Atlantique.
Peut-être que le musée aura une seconde vie, ailleurs. Mais dans le château, reconverti en logements dont l'exceptionnelle roseraie a hélas disparu, c'était un plus: on se trouve véritablement sur les terres de Louis de Funès, celles dont il fut le propriétaire pendant un peu plus de 15 ans.
Enfin, vous ne verrez pas de photos du musée sur le blog car les photos y sont interdites. Et j'ai lutté contre moi-même pour résister à la tentation. On y voit des affiches, des vidéos, des objets, des lettres, des médailles, des récompenses, des photos, des archives de presse, bref, au fond, c'est un véritable voyage à travers les 30 glorieuses que l'on effectue.
Alors de grâce, si vous y allez, surtout ne traînez pas. Et allez-y dès l'ouverture sous peine de rester à la porte.
Je remercie Demoiselle R. pour la qualité exceptionnelle de son tarin pour cette fine trouvaille.
Je ne peux m'empêcher de penser à cette phrase de Coluche: "Les gardiens de la paix, au lieu de la garder, ils feraient mieux de nous la foutre!"
La Nouvelle République, Septembre 1989.
Bonus- lien vidéo: une manifestation "à l'ancienne" des policiers: pour une revalorisation des salaires. En uniforme et sans cagoule.
Un second lien (le nouvel overblog ne permet pas l'affichage des vidéos INA), un historique des manifs des policiers de mai 1946 à nos jours (sombres).
L'Europe des 28, enfin prochainement des 27, était prête à rouler un palot économique d'envergure avec le Canada avec le CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement, ou Accord économique et commercial global). Tout était dans les tuyaux, les stylos étaient préparés, quand soudain, une bande d’irréductibles résistants institutionnels a dit "Non". Eux, ce sont des Belges, et plus particulièrement les Wallons, dirigés au sein de leur parlement par le socialiste Paul Magnette, qui refuse de se jeter dans les bras de la sirène de la croissance sans limite.
Et comme la Belgique est bien faite (est-cela le concept de belgitude?), il faut, pour qu'elle puisse ratifier un accord international, que l'ensemble de ses sept parlements régionaux approuve le texte. Et dans le cas présent, c'est la Wallonie qui a le rôle du caillou, non pas dans la chaussure, mais dans le panzer de l'Union Européenne qui multiplie pressions et réunions de crise pour faire changer les irréductibles wallons.
La semaine passée, j'ai été choqué d'entendre à la radio (France Inter), un membre du gouvernement canadien ou québécois, affirmer que "99,8% des Européens étaient favorables à ce traité". D'où peut-il dire cela, sachant qu'il n'y a peut-être pas 100.000 personnes qui ont lu les 2344 pages sur les 500 millions d'Européens? Quel est l'Etat qui a proposé de faire ratifier par référendum cet accord qui nous liera pieds et poings pour de nombreuses années? Les instituts de sondage ont-ils interrogé les populations sur leurs aspirations commerciales sachant qu'une fois les processus enclenché, il sera purement et simplement irréversible?
Pour ma part, je soutiens totalement la démarche des Wallons, qui ont raison de poser des questions et de ne pas céder à ce mensonge permanent qui dure depuis 30 ans en nous affirmant: "plus d'échanges commerciaux = plus de croissance". Mais qui bénéficie véritablement des fruits de la croissance si ce n'est les grandes firmes multinationales, les instituts bancaires? Les barrières douanières et commerciales ont été diminuées voire supprimées dans beaucoup de domaines, mais pour quel résultat: la pauvreté explose, l'écart de richesse entre les plus fortunés et les plus pauvres ne cesse de croître quand dans le même temps, un Smicard gagne 1080€ nets par mois. Les centre-villes meurent de leurs petits commerces tandis les grandes surfaces trustent l'ensemble des consommateurs. Ce traité CETA, c'est un peu la même chose: les gros dévoreront les petits, les "moyens" tenteront de survivre tant bien que mal, les petits n'auront que le choix d'être avalés ou de mourir.
Alors non, l'économie ne vaut pas que l'on sacrifie toutes nos richesses, toutes nos valeurs pour quelques points de PIB, mais surtout des milliers d'emplois détruits et une juridiction qui risque de tourner plus en faveur des entreprises que des Etats. Pour cela, je vous invite a regarder sur facebook deux choses: l'intervention au combien pertinente de Paul Magnette au Parlement de Wallonie, qui explique la motivation de son refus de dire OUI; une très bonne vidéo de Nicole Ferroni qui, outre une pédagogie du CETA, nous explique les dessous du vote de la Commission parlementaire des Affaires étrangères, aussi limpide que la démocratie populaire en RDA.
Vive la Wallonie libre!
PS: vu sur twitter, une magnifique réplique de Paul Magnette. Ce CETA, ça doit brasser énormément de pognon vu sous cet angle...
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)