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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
car c'est là que j'aurais aimé vivre."
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En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!

 

Les Dossiers D'antan...

25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 09:06

La DS20 fait partie de la glorieuse famille des DS, et fut produite de 1968 à 1975

Vu la plaque d'immatriculation, son propriétaire doit l'avoir depuis fort longtemps!DS-20-a-Toulouse.JPGDS-20-de-face.JPG

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DS-20-N-et-B.JPGTrouvée par hasard et bonheur à Toulouse, Lundi 21 Février 2011.

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 10:56

Moulin-de-Chasseigne-le-soir.JPGClain-vers-l-est-le-soir.JPGPoitiers, sur un petit pont sur le Clain, Dimanche 10 Juillet 2011, vers 21H30.

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 09:34

Les résultats des courses avec Jean-Patrick Kélif de Courses Magazine!

C'est Omar Sharif, grand amateur de courses hippiques (collaborant avec Tiercé Magazine), qui est ici caricaturé (par Kad Merad) avec ses deux célèbres phrases ici reprises: "Moi, les courses, c'est mon dada" et "Moi, les courses, c'est vraiment ma passion"

 


 

 

 
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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 08:57

Logo SUD OUEST 1er Janvier 2001

 

Dans un nid de frelons asiatiques

« Le nombre de nids que je détruis double chaque année », relève un professionnel dans les Landes.

 Hervé Larrouy vient de procéder au décrochage d'un nid de frelons asiatiques. photo david le déodic

Hervé Larrouy vient de procéder au décrochage d'un nid de frelons asiatiques. PHOTO DAVID LE DÉODIC

 

Ils sont peu nombreux dans les Landes à oser se frotter aux frelons asiatiques. La peur d'un insecte qui a bien mauvaise presse ? Pas seulement. L'explication est bien plus rationnelle. Seules les entreprises agréées par la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draf) sont habilitées à chasser ce nuisible en pleine expansion dans la région. La dangerosité des produits explique ce strict règlement. Tout le monde ne peut s'improviser désinsectisateur, une formation est nécessaire. « Je l'ai suivie au début de l'année 2007 », se souvient Hervé Larrouy, professionnel installé sur la commune de Mimbaste. Aujourd'hui, il est régulièrement appelé pour intervenir sur des nids de toutes tailles.

 

Pas plus agressif

 

 

« Je suis venu voir mes juments dans le box et je me suis dit : "c'est quoi ce ballon ?" » raconte Clément Dufau, maréchal-ferrant installé à Mouscardès. Une boule de 30 centimètres de diamètre qui s'était installée dans un angle de l'écurie. Au fur et à mesure que l'on s'approche du nid, les frelons s'agitent et entament une danse autour de vous. Bientôt, le nid qui a la couleur du bois est recouvert d'insectes jaunes et noirs. « Le frelon asiatique n'est pas plus agressif que notre frelon commun. Ce n'est que lorsqu'il se sent en danger qu'il attaque. En revanche, ils sont plus nombreux à attaquer par rapport au frelon commun. Les piqûres sont donc plus importantes », explique Hervé Larrouy. Calmement, il enfile une combinaison bleue, munie d'une grille au niveau du visage, qui le recouvre de la tête aux pieds. Parfois, pour les nids plus imposants, il porte, en plus, une épaisse tenue de combat militaire. La sécurité passe avant tout, même s'il confesse qu'elle le gêne parfois. « Je suis moins à l'aise dans mes mouvements », reconnaît-il.

Des gestes qu'il connaît par cœur. La destruction du nid se fait en plusieurs étapes : traitement en périphérie puis directement dans le trou. Le Mimbastais perce ensuite l'enveloppe extérieure afin d'atteindre les différentes strates d'alvéole avec une poudre ou un liquide insecticide. L'effet est immédiat. Les frelons sont paralysés instantanément et meurent. Les autres s'intoxiqueront dès leur retour de mission. Il ne reste plus qu'à décrocher le nid et à le détruire définitivement… en le réduisant en bouillie.

 

Produits bio ?

 

Certains clients réclament des produits écolos pour venir à bout du frelon asiatique. « À l'heure actuelle, il n'en existe pas », prévient Hervé Larrouy avant d'ajouter : « Il n'y a qu'un seul produit qui soit véritablement bio, c'est l'acceptation ! ». Le chasseur de frelon utilise avec parcimonie ces produits qui sont tous conformes aux normes françaises et européennes. Une autre différence de taille avec des entreprises non agréées, prêtes à utiliser tout et surtout n'importe quoi.

Pour une intervention, il faut compter entre 100 et 150 euros. « Un professionnel, ça coûte cher mais c'est garanti », assume-t-il. Bien sûr, les particuliers peuvent s'essayer à détruire eux-mêmes ces insectes mais « uniquement si le nid est gros comme une balle de tennis », prévient-il. Au delà, le risque existe. « Il faut s'assurer que tous les frelons sont morts avant d'avoir terminé la bombe insecticide. » Et pas la peine de courir dans ces moments-là, le frelon volera plus vite que vous.

 

EN BREF

 

« Le nombre de nids que je détruis double chaque année. » L'affirmation fait froid dans le dos. Quand il a commencé son activité, en 2008, Hervé Larrouy n'en avait détruit que trois.

L'an dernier, il comptait près de 60 nids à son palmarès. Cette année, ce sont déjà plus de 40 nids qui ont été détruits et ce n'est pas fini. Hervé Larrouy le constate au quotidien. Les frelons s'adaptent très vite. « S'il y a quelques années, ils s'installaient assez loin des habitations, il n'est plus rare, aujourd'hui, de les voir dans les haies ou même dans des vérandas ! », s'inquiète-t-il.

Les conditions athmosphériques et la hausse sensible des températures risquent d'apporter bien d'autres désagréments dans les années à venir. « Depuis quelques années, nous devons également combattre les punaises de lit. La présence de petites araignées originaires de la côte d'Azur a aussi été constatée dans les dunes landaises. » Le frelon asiatique va profiter de ces phénomènes climatiques. Il serait déjà arrivé en Espagne.

 

Cet article que je vous propose et en provenance du très bon quotidien Sud-Ouest est à mettre en lien avec ce billet concernant le frelons de Poitiers, que j'ai notamment, en bonne compagnie, pu voir dans le secteur de la Place du Marché.

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 03:59

Bernard Tomasini arrivé fin 2008 plie bagages vers d'autres horizons

Yves Dassonville est le nouveau Préfet de Vienne et de Poitou-Charentes

La-Prefecture-sous-la-neige.JPGLa Préfeture de la Vienne et de Poitou-Charentes, Poitiers, Mercredi 1er Décembre 2010, vers 10H30.

 

Bernard Tomasini, proche du président Sarkozy, a posé ses valises chez dans la région le 3 Novembre 2008. En première ligne dans l'opposition Etat-Ségolène Royal, il a eu à gérer les évènements du 10 Octobre 2009 (ce ne fut pas très glorieux...), la tempête Xynthia, mais aussi la réforme de l'intercommunalité (pas encore achevée) ou encore l'arrivée et le financement de la LGV en Charentes-Poitou. A son palmarès on rappellera qu'il s'était fait piéger par Gérald Dahan dans l'affaire du gymnase de Cachan en 2006.

Concernant notre nouveau Préfet, Yves Dassonville, c'est un énarque né en 1948 (63 ans), qui a fait un tour de France de la haute administration républicaine: SG de la Préfecture des Landes, Sous-Préfet de Haute-Marne, SGAR en Languedoc-Roussillon, SG de la Préfecture de la Réunion, sous-Préfet du Morbihan, Préfet du Jura, puis de Martinique.

Dir'cab' de Christian Estrosi en 2007, il est envoyé en Nouvelle-Calédonie en tant que Haut-Commissaire. En Octobre 2010, il fut nommé Préfet du Limousin à Limoges (vous savez la ville du CSP qui est retourné en Pro B...).

Il semble que ce monsieur ait une forte tendance à s'occuper de tout, vraiment tout, et surtout personnellement, comme le raconte un internaute de Nouvelle-Calédonie de manière sérieuse, objective et pertinente. On verra bien ce qui va se passer le temps de sa présence...sachant que Bernard Tomasini et son Secrétaire Général avaient été il y a peu pris pour cibles par des affiches dans la ville où l'on pouvait lire "Tomasini, Setbon (le SG): hors de nos vies".

Les auteurs du placard remercieront-ils les membres du gouvernement d'avoir exercé leur voeu? Ou regretteront-ils l'ancien chef de cabinet du très saint et éternel innocent Charles Pasqua?


LE COUP D'OEIL DU POITEVIN

Sur une note un poil de moustache plus détendue, on remarquera que l'arrivée d'Yves Dassonville met un terme à la dynastie des "Bernard" qui régnait à la Préfecture de la Vienne depuis 2003, avec Bernard Prévost, Niquet (2006), Fragneau (2007) et Tomasini depuis 2008.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 05:50

Membre du gouvernement et aussi inculte:  

LA HONTE!

On peut s'interroger sur le niveau intellectuel global de l'exécutif entre Lefebvre, Morano, Chatel and (Sar)co

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Le mur du çon (de l'Atlantique)

 

Lézardé par la sous-ministre préposée à la Jeunesse, Jeannette Bougrab, en service commandé sur les plages de Normandie.

Das son discours ("Ouest France", 7/6), elle a évoqué "la plage d'Obama lors du Débarquement", célébré la "victoire du 8 juin 1945", et parlé du rôle joué par les troupes alliées "dans la libération du continent américain".

De trois choses l'une: ou le journaliste de "Ouest France" a eu droit à une dégustation de vieux calvados, ou c'est Jeannette qui a picolé, ou alors c'est elle qui doit repasser le bac après une solide révision.

 

Le Canard Enchaîné, Mercredi 22 Juin 2011.

 

 

Voici ce que l'on peut lire sur OuestFrance.fr concernant la visite de Jeannette Bougrab:

Jeannette Bougrab a marqué les esprits - Bayeux

mardi 07 juin 2011

 

La venue de Jeannette Bougrab aux 67 e cérémonies du 6 juin aura marqué les esprits. Arrivée à bord d'un hélicoptère de l'armée au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, la secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de la vie associative s'est montrée très prévenante avec les vétérans.

En revanche, dans son discours, la représentante du gouvernement a laissé échapper quelques lapsus. Évoquant « la victoire du 8 juin 1945 », elle a insisté sur le rôle joué par les Rangers escaladant la Pointe du Hoc « dans la libération du continent américain » ou l'importance de « la plage d'Obama lors du Débarquement ».

 

 

Pas besoin de corriger les énormités pondues (chacun est assez grand pour y arriver) par la secrétaire d'Etat qui avait intenté un procès en diffamation contre le même Canard Enchainé, qui avait constaté que la dite Bougrab s'étant voté une augmentation de l'ordre de 100% de son indemnité de la HALDE, dont elle fut présidente de Mars à Novembre 2010. Paye ta honte quand même.

Comme la plupart des gens, mais aussi de ses collègues du gouvernement, je suis incapable de vous dire qu'elle est son utilité pour le quotidien des gens dans les fonctions qu'elle occupe (si ce n'est d'avoir un petit job...), je constate simplement que sur le site du gouvernement, elle n'a plus d'actualité depuis...le 21 Juin 2011.

Vu que ce n'est pas le travail qui risque de l'épuiser, je lui conseille d'ouvrir un bouquin d'histoire de terminale juste pour se recaler deux-trois dates, et quelques faits historiques...Afin d'éviter d'être ridicule devant (elle et surtout la France) des hommes qui se sont sacrifiés pour nous libérer.

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 10:40

Mais l'Alsacien aura été héroïque tout au long de ce Tour de France 2011!

 

2CV-Cochonou-TDF-2007.JPG

La caravane à Soyaux, sur l'Etape Cahors-Angoulême (211Km), Vendredi 27 Juillet 2007. Photo de M. Adrien.

 

Que l'on était heureux à St Flour de revoir Thomas Voeckler s'emparer du Maillot Jaune. Comme en 2004. A la différence que celui-ci, les aléas de la course ont fait qu'il a été le chercher, et qu'on ne le lui a pas donné. Et puis on s'est dit qu'avec un peu de chance, il pourrait le conserver en haut de Luz-Ardiden si la bagarre n'était pas trop forte, et qu'au mieux, il le garderai jusqu'au Plateau de Beille. Luz-Ardiden passé, on pensait que l'exploit était encore possible, mais qu'il avait peu de chance de se concrétiser.

Mais le cyclisme a changé. Et les mentalités aussi. Les grandes étapes de montagne qui participaient à la légende du Tour se sont transformées, de par la faute des pseudo-leaders, en petite courses de côtes, où comme au tiercé, tout se joue sur les derniers mètres. Mais au milieu de ce manque de bravoure, il en est quelques uns qui sauvent l'honneur. Oui, je veux parler des petits Français, qui chose inimaginable lors de l'ère Armstrong, restent dans le groupe des gros dans la dernière ascension. Je pense à des hommes tels que Pierre Rolland, Jean-Christophe Péraud, Arnold Jeannesson, et enfin, bien entendu à Thomas Voeckler, sans oublier des gars tels que Sandy Casar ou encore Hubert Dupont.

Peut-être peut-on y voir une évolution des mentalités, mais aussi une évolution de l'état d'esprit des leaders.

Toujours est-il que depuis samedi soir, l'arrivée au Plateau de Beille, les médias s'excitent sur la possible victoire de Voeckler. Et bizarrement, le plus lucide de tous, c'est le leader d'Europcar, qui connait parfaitement ses limites, mais aussi ses qualités. Les Alpes cette année, vont être très difficiles. Je pense qu'il sera en jaune jusqu'à jeudi, et qu'il perdra le palto doré au sommet du Galibier. Car lors de l'étape arrivant à Gap, ça sera bon pour lui, et idem le lendemain pour l'arrivée à Pinerolo. Par contre, jeudi ça se gâte avec l'arrivée au Galibier après 200Km de course. Et les gros devraient enfin débuter les hostilités...à moins qu'il ne fasse une sorte de all-in, un tapis, sur l'Alpe d'Huez le lendemain.

Mais admettons, et soyons fous, qu'il limite la perte de temps après les Alpes, il reste le contre-la-montre de Grenoble (42,5Km). Et il ne raffole pas dans cet exercice, quand des Evans ou des Contador font de gros coups.

A titre de comparaison, voici ce qu'il s'était passé en 2010: lors du prologue de Rotterdam (8,9Km), Contador avait fini 6ème, Evans était 23ème à 12" de l'Espagnol, Andy Schleck avait 42"  de retard et Voeckler était 187ème à 1'04" de Contador. Poursuivons avec le clm Bordeaux-Pauillac (52Km): Contador est 35ème, Schelck est 44ème à 6'14", Voeckler est 128ème à 9'11" tandis qu'Evans, blessé, est 166ème à 10'57".

Ce qui représente pour Voeckler, sur 60,9Km de clm pas moins de 4'32" perdues sur Contador et 3'19" sur A. Schelck. Evans blessé ne compte pas. C'est-à-dire que son avance avant les Alpes de cette année semble donc insuffisante. Mais allons plus loin, et prenons les chiffres de 2009 pour avoir une analyse la plus complète possible: au prologue de Monaco (15Km), Contador avait pris la seconde place, Evans était 5ème à 5"" du dauphin du jour, A. Schleck avait pris la 18ème place à 42" de l'Espagnol, et Voeckler avait levé le pied sur le circuit monégasque avec la 135ème position à 1'55" de l'ex leader d'Astana.

Quelques jours plus tard, lors du clm d'Annecy (très semblable à celui de Grenoble), Contador s'était imposé, Evans était 12ème à 1'14", Schleck à 1"45" et Voeckler 5'12" (115ème). Soit pour l'Alsacien sur 55Km de clm pas moins de 7'07" lachées sur Contador, 5'48" sur Cadel Evans et 4'40" sur A. Schleck.

Résultat de l'équation: même s'il parvient à suivre les gros, il perdra le maillot jaune au plus tard au clm de Grenoble. Sauf s'il porte une attaque magistrale dans les Alpes, ce qui me contraindra à revoir toutes mes théories sur le cyclisme!

Et même pour être franc, un podium sera difficile à décrocher. Pour ma part, je pense qu'il figurera dans le Top 10 et terminera premier français, car même un Top 5, il reste des clients comme Cunego, Basso, Samuel Sanchez et aussi Franck Schleck. Être réaliste ne vend pas du rêve, mais cela permet d'éviter la déception de voir l'espoir s'envoler.

 

Les frères Schelck savent-ils courir?

 

C'est l'autre question de ce billet: devant mon poste de télévision, je fus consterné, abasourdi et déçu du comportement des Schleck brothers, et même du Team Leopard. Pourquoi ont-ils fait rouler dans l'étape du Plateau de Beille si c'est pour attaquer...à 300m du sommet, après 15 bornes d'ascension (à ce rythme là, en prenant deux secondes par étape, il lui faudra un Tour avec 75 étapes de montagne pour se faire une belle avance...!)? Que peuvent-ils se dire dans l'ascension finale vu que ces messieurs discutent? Cuisine, bière, foot, gonzesses? Ici et là, on peut lire que sur le Tour 2010, le plus grand regret d'Andy, c'est l'absence de son frère Franck. Mais cette année, il est là, et rien ne change. Ils ont escamoté les Pyrénées, et je sens que dans les Alpes, il faudra attendre et le Galibier jeudi, et l'Alpe d'Huez vendredi pour les voir passer à l'action. C'est dommage car les organisateurs ont prévu un tracé permettant de grandes manoeuvres partant de loin (comme dans l'étape de Luz-Ardiden, avec 0km de plaine à partir du pied de la Hourquette d'Ancizan). Comme disait Jean-François Bernard sur l'Equipe.fr l'autre jour: "je crois que comme nous, ils n'ont pas compris la tactique du jour".

Alors plusieurs problèmes se posent à eux: tout d'abord, il va falloir faire un choix. Franck a pour le moment 26" d'avance sur Andy. Qui sera au service de l'autre? Et puis il va falloir qu'ils creusent leurs avances sur des Evans (Franck est 15" devant l'Australien quand Andy en a 9" de retard) mais aussi sur Contador (Franck a 2'11" d'avance et Andy 1'45"). C'est trop peu car en plus d'être moins bons au clm que leurs adversaires directs, ce ne sont pas de formidables descendeurs, et le Tour pourrait se jouer là-dessus (descendre est un exercice difficile et périlleux, certains préfèrent: au moins ils se sentent en sécurité).

Mais surtout je leur demande une seule chose: apprenez à courir sans Contador bordel!!!! C'est affligeant de les voir grimper en passant leur temps à encercler un Contador qui était prenable dans les Pyrénées et qui pourrait leur mettre une grosse torpille dans les Alpes. Eh oui, sur le Tour, ce n'est pas le plus fort qui gagne à chaque fois, c'est parfois le plus malin, et Andy n'a pas retenu la leçon de 2010.

Enfin, je m'engage: pour moi, en conditions normales (pas de chutes, pas de modifications du parcours du fait de la météo, comme en 1996, avec le Galibier et l'Iseran supprimés pour cause de neige au sommet, l'étape de Sestrières ne faisant plus que 45Km,...), mon favori est...Cadel Evans. Bon grimpeur, c'est son année ou jamais. Il reste avec les gros en montagne, descend correctement, et...il est très bon au clm. Bien qu'il n'ait pas une grosse équipe à son service (BMC), il pourra déléguer le travail à Europcar tant que Voeckler sera en jaune, ou aux Leopard des frangins qui prennent plaisir à rouler et à imprimer de gros tempo. Avec ces qualités individuelles, c'est l'Australien qui à mon avis est le mieux placé. Pour compléter le podium, je mets Contador en second et et Franck Schleck en troisième.

Et plus que tout, j'espère qu'un Français va finir par claquer une étape, histoire de pas rentrer brecouille de ce Tour 2011.

VIVEMENT LES ALPES!

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 09:04

Chaban se remplissantVirage Nord Stade Jacques Chaban-Delmas, Mercredi 25 Novembre 2009, vers 19H50, en attendant la 5ème journée des matchs de poule de Ligue des Champions, Bordeaux-Turin.

 

Ce que vous allez lire ci-dessous provient de la 3ème partie de mon mémoire que j'ai rédigé en juin 2011, et s'intéressant aux...PPP, les Partenariats Publics Privés; c'est ainsi qu'étudier le cas du stade de Bordeaux était particulièrement intéressant, avec notamment toutes les étapes de la procédure contraignante du PPP. Ce 18 juillet, on va savoir. Alors pour comprendre tous les enjeux de ce contrat de partenariat, de ce potentiel chantier, je vous invite à lire l'équivalent de 4/5 pages de mémoire.

 

La ville de Bordeaux est propriétaire du stade municipal du Parc Lescure, devenu en 2001 stade « Jacques-Chaban-Delmas ». Cette enceinte sportive est louée au club « Football Club des Girondins de Bordeaux[1]» chaque saison, pour que l’équipe professionnelle puisse participer à l’ensemble des compétitions sportives qui la concerne. Ce sport attirant le plus de spectateurs bénéficie donc du plus gros complexe sportif de la municipalité.                                                                                    

Or, ce stade a été construit dans les années 1920-1930 et a été inauguré à l’occasion de la Coupe du Monde de Football de 1938, se déroulant cette année là en France, car Bordeaux, figurant parmi les plus grandes villes de France, et ayant une équipe professionnelle de football, pouvait alors prétendre à accueillir des matchs de la compétition. Mais cette enceinte avait une vocation omnisport (disparue depuis 1986[2]) : elle était dotée d’un vélodrome. Le Parc Lescure était un stade répondant aux normes techniques (usage de béton armé) et esthétiques les plus modernes ; de plus, avec ses 25.000 places assises, il faisait partie des stades les plus importants en termes de fréquence potentielle dans l’Hexagone.              Ainsi l’équipement sportif fit la fierté de la ville des décennies durant, notamment grâce aux succès sportifs du club locataire. Mais celui-ci devint peu à peu vétuste au fil des ans : un premier signe est envoyé dans le cadre de la sélection des stades pour l’organisation par la France de la Coupe d’Europe des Nations de football de 1984 (appelée couramment Euro) : face à la concurrence des nouveaux stades qui ont été construit (comme à Paris, Strasbourg, Nantes,...), la ville de Bordeaux n’est pas retenue pour l’organisation de la compétition. En effet, sa capacité d’accueil restreinte n’est pas anodine, car le potentiel de contenance officiel de public reste de l’ordre de 25.000 places, mais en écartant les critères de sécurité (tel que les spectateurs debout par exemple), la barre des 40.000 spectateurs peut être franchie[3].                                                                                                                           

Les travaux de 1986, avec les modifications qu’ils apportent permettent d’atteindre une capacité d’accueil officiel de 40.000 places, ces efforts étant par ailleurs liés à la croissance de l’intérêt de la population pour le football, et notamment à Bordeaux, qui vit alors une époque de domination sur le football français. Le public est satisfait et le club voit ainsi ses recettes augmenter. Mais en 1991, la France se porte officiellement candidate pour organiser la Coupe du Monde 1998 et, le 1er juillet 1992, l’Hexagone est désigné par la Fédération Internationale de Football Association (F.I.F.A.) pour organiser la compétition. Un comité de sélection des villes hôtes est mis en place et douze lieux sont retenus : un seul stade sera construit (le Stade de France, dont  l’emplacement à été définit à Saint-Denis en 1993 le chantier débutant dans le courant de l’année 1995), les autres équipements devant subir des rénovations[4]. Le Parc Lescure est sélectionné : des travaux de modernisation est de sécurisation sont réalisés, avec comme conséquence, la réduction de la capacité d’accueil étant réduite à 34.500 places. Au final, ce sont six matchs de la compétition qui se déroulent à Bordeaux en juin 1998. En 1999 la France, co-organisatrice[5] de la IVème Coupe du Monde de rugby, attribue deux matchs à Bordeaux, dont un de l’équipe de France.                                             

A la fin de l’année 2001, la France pose sa candidature pour organiser la Coupe du Monde de rugby de 2007, est obtient le gain du déroulement de la compétition en partie sur son territoire, celle-ci étant partagée avec la Grande-Bretagne. La ville de Bordeaux, pour son stade, mais aussi ses liens culturels avec le rugby, est sélectionnée, sans conditions préalables d’organisation de travaux. Quatre matchs se déroulent au stade Jacques-Chaban-Delmas.                                              

Mais c’est à partir des années 2008-2009 que va naître l’idée de construire un nouveau stade. Pourquoi en construire un autre alors que l’équipement existe déjà ? Cela tient au fait qu’avec l’extension de la ville, qui encercle désormais le stade, des travaux d’une telle ampleur s’avèreraient très gênants pour la population (le public du stade comme les riverains), mais aussi pour les locataires du stade. De plus, bien que les moyens d’accès se soient modernisés (transports en commun : bus et tramway), les jours de matchs sont synonymes de problèmes de circulation, s’ajoutant aux impératifs de sécurité, avec la présence massive de forces de l’ordre. Par ailleurs, il n’y a pas de parkings destinés aux usagers du stade aux abords de l’équipement. L’Union Européenne de Football Association (U.E.F.A.), qui organise les compétitions européennes de football tolère le déroulement de matchs dans l’enceinte bordelaise, bien que ne la jugeant plus aux normes (sécurité et facilité d’accès). Enfin, la remontée en puissance de l’équipe de football rend le stade trop petit pour les soirs de grands matchs, créant un manque à gagner pour le club locataire.                                                                

Les avantages que présenterait un tel projet s’il venait à se concrétiser seraient nombreux, et beaucoup en bénéficieraient : en attirant plus de spectateurs, les recettes pour le club (par le biais de la billetterie) pourraient croître assez rapidement, et l’agglomération bordelaise verrait ainsi le flux de personnes se déplaçant à Bordeaux progresser, ce qui sur le plan de l’économie locale pourrait  s’avérer bénéfique, avec par exemple, des besoins supplémentaires de consommation de biens et de services (alimentation, hôtellerie,...). Enfin, la visibilité de la ville sur le plan national et européen n’en serait que plus grande, la réalisation de telles structures étant axée sur la polyvalence : des évènements culturels comme des concerts pourraient s’y dérouler, permettant de diversifier les publics se rendant à l’intérieur de l’enceinte.                                                                                                                  

 C’est ainsi que le propriétaire du club, la chaîne de télévision M6 a soumis, par la voix de son président Nicolas de Tavernost[6], l’idée à la municipalité de Bordeaux, qui a jugé la proposition recevable. En effet, en 2008, la France dépose sa candidature pour l’organisation de l’Euro 2016. Philippe Séguin[7], qui présidait la commission « Grands Stades Euro 2016 » reconnaissait qu’une telle compétition serait un excellent motif pour construire une nouvelle génération d’équipements sportifs en France (mais aussi en rénover), sans toutefois oublier les difficultés du moment : « l'argent public est rare. On imagine mal un effort de l'Etat sur cinq, six, sept ou huit stades pour le plaisir d'organiser un Euro. Il faudra trouver d'autres financements, d'autres partenaires. Des partenariats public-privé[8]» jugeait en 2008 le Président de la Cour de Comptes.                                                                                     

Un premier plafond de prix est fixé en 2009 : si le nouveau stade venait à se réaliser, le prix ne dépasserait pas les 200 millions d’euros, tout en sachant que le propriétaire du club s’engage alors à payer au moins la moitié du prix du nouveau stade, offrant ainsi certaines marges de manœuvres à l’Etat et aux collectivités.                      

Avec les évolutions relatives à l’usage du PPP grâce à la loi du 28 juillet 2008, les pouvoirs publics constatent que le recours à un tel choix reviendrait à effectuer le meilleur choix permettant d’optimiser la gestion des deniers publics, mais aussi de déléguer l’entretien, l’exploitation et la maintenance de l’équipement, par ailleurs soucieux de protéger l’environnement, avec en terme de perspective, le long terme. Le 25 janvier 2010, le Conseil municipal de Bordeaux lance l’appel d’offres dans le cadre d’un PPP : le choix se porte sur un stade dont le coût de construction s’élèvera à 165 millions d’euros, dont 100 millions versés par M6 (20 millions d’euros et un loyer annuel sur 30 ans, c’est-à-dire la durée du bail), 20 millions par l’Etat (dans la cadre du plan Grands Stades), et 45 millions par les différentes collectivités (le Conseil municipal, la Communauté urbaine et le Conseil régional : 15 millions chacun ; le Conseil général pour sa part refuse de contribuer financièrement au projet). Le prix évoqué ne concerne pas les aménagements annexes (voirie,...). Le stade devra avoir une capacité de 43.000 places assises.                                                   

Le 31 mai 2010, l’appel à candidature à été lancé à la suite d’une délibération en Conseil municipal. Le 7 décembre 2010, trois candidats ont déposé un dossier : ce sont les trois mastodontes français des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), à savoir Lavalin-Barclays-Eiffage, Bouygues (via une filiale, DV Construction) et Vinci-Construction. Débuta alors la phase de dialogue compétitif, au début de laquelle, le maire de Bordeaux, Alain Juppé[9], a rappelé qu’en aucun cas, le prix du projet devait être supérieur à 165 millions d’euros, sous peine de prendre le risque de jeter l’éponge. Cependant, la dégradation avancée du stade Jacques-Chaban-Delmas contraint la mairie à accepter (sauf rénovation intégrale) la construction d’un nouveau stade, car l’équipement actuel possède une tribune inutilisable car, à partir du mois d’octobre 2010, des blocs de pierres s’en échappent. Des fissures apparaissent à certains endroits depuis plusieurs années, tout en mentionnant que la mairie injecte chaque année un million d’euros pour les réparations que le stade exige pour pouvoir accueillir du public.                                                                                       

Au cours de la phase dite du dialogue compétitif, aucune information ne peut être dévoilée comme le précise la mairie : « Pendant toute la procédure, jusqu'au choix du lauréat par le maire, la Ville ne peut pas divulguer le projet d’un candidat à un autre candidat, ce qui de fait lui interdit toute communication sur les projets. Toute infraction à cette règle imposée par la loi, peut mettre en péril le projet en cas de recours d’un des candidats considérant qu’il y a eu rupture d’égalité de traitement.[10]». Au 31 mai 2011, date ultime de remise des dossiers négociés (avec notamment le prix du loyer que la Ville de Bordeaux devra verser au constructeur qui en sera aussi l’exploitant durant 30 ans), les candidatures des trois entreprises mentionnées ci-dessus ont été retenues. Le 21 mai 2011, le quotidien régional Sud-Ouest rappelait que si la municipalité bordelaise était insatisfaite par les trois propositions, elle était libre de les rejeter : « Juridiquement, nous ne sommes tenus à rien. Si les offres des trois candidats sont anormalement élevées, nous aurons toute liberté de refuser », explique le secrétaire général de la mairie, Alain de Bouteiller. Qui ajoute : « Alain Juppé a la volonté de faire et c'est bien pour l'Euro 2016 qu'il le fait, ce n'est pas pour la gloriole. Les trois candidats aussi veulent tous réaliser ce projet.[11]». La veille, une bonne nouvelle budgétaire était parvenue de l’Etat : en effet, la France s’étant vue attribuée l’organisation de l’Euro 2016 le 28 mai 2010, le Ministère des Sports a affirmé que les villes de Bordeaux, Lille (construction) et Marseille (rénovation) bénéficieraient d’une rallonge de huit millions d’euros, l’Etat portant sa part à 28 millions d’euros, ce qui permet au projet de coûter, au maximum 173 millions d’euros, et non plus 165 comme convenu auparavant.                                                                                                                        

Enfin, pour accroître ses ressources, la Ville pourra avoir recours à la stratégie du naming, c’est-à-dire qu’une entreprise donne son nom au stade, en l’échange d’une rémunération annuelle fixe. Cette technique, nouvelle en France, s’est développée dans les années 2000, notamment en Angleterre et en Allemagne. Dans l’Hexagone, c’est la Ville du Mans qui a été la première à y avoir recours : le nouveau stade qui a été construit et qui est utilisé par l’équipe de football, a reçu le nom de MMA Arena. Dans le cadre de la construction de nouveaux équipements, cette technique est appelée à se développer en France dans les prochaines années.

 

La procédure s’achèvera le 18 juillet 2011 par la désignation du lauréat, le contrat de concession du stade devant quant à lui être voté en Conseil municipal en octobre de la même année[12]. Le chantier, qui se situera à Bordeaux-Lac, au nord-ouest de la cité bordelaise débutera normalement en 2012, le stade devant être prêt à l’usage à l’horizon 2015[13].



[1] « Girondins de Bordeaux Football Club » jusqu’en 1991.

[2] La piste de cyclisme encerclant la pelouse a été détruite en 1986, afin d’augmenter les capacités d’accueil du stade.

[3] Le record d’affluence du Parc Lescure est de 42.211 personnes date du 22 avril 1985, soit un an avant le début des travaux permettant d’accroître le nombre de places.

[4] Des critiques verront le jour au cours des années 2000 reprochant aux pouvoirs publics de ne pas avoir saisi l’occasion du Mondial 1998 pour construire de nouveaux stades, à l’image de l’Allemagne, organisatrice de la compétition en 2006.

[5] Parmi les organisateurs de ce mondial, on retrouve les îles britanniques : Angleterre, Ecosse, Pays de Galles et Irlande.

[6] Dirigeant français (1950). Président de la chaîne de télévision M6 depuis 2000.

[7] Homme politique français (1943-2010). Amateur de football, il fut Ministre des Affaires sociales et de l’Emploi de mars 1986 à mai 1988, Président de l’Assemblée Nationale d’avril 1993 à avril 1997, avant d’être nommé Président de la Cour des Comptes de juillet 2004 à son décès, en janvier 2010.

[8] Source : www.decision-achats.fr

[9]  Homme politique français (1945). Maire de Bordeaux depuis 1995, il fut Premier ministre de mai 1995 à juin 1997. Ministre d’Etat, de la Défense et des Anciens Combattants de novembre 2010 à février 2011, il est depuis le 27 février 2011 Ministre d’Etat, des Affaires Etrangères et européennes.

[10] Sud Ouest, 7 décembre 2010.

[11] Sud-Ouest, 21 mai 2011.

[12] L’article L. 1414-10 du CGCT dispose que « l’assemblée délibérante ou l’organe délibérant autorise la signature du contrat de partenariat par l’organe exécutif ou déclare la procédure infructueuse ».

[13] Sud-Ouest, 21 mai 2011.

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