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10 Mai 2001; adoption de la loi "Taubira" (députée PRG) tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité.
Elle dispose dans son premier article:
"La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité."
En 2006, est instituée pour la première fois une journée de commémoration de l'esclavage et de son abolition. La cérémonie est présidée à Paris par Jacques Chirac.
Des millions d'hommes et de femmes ont été réduits à l'état d'esclaves par la France, jusqu'à l'abolition totale en 1848. Par ailleurs des villes comme Nantes, Le Havre, La Rochelle ou Bordeaux ont pu bâtir des fortunes grâce à l'exercice du commerce triangulaire. A Bordeaux notamment, certaines rues portent encore le nom d'armateurs, de négriers.
C'est tout l'pays qui frémit d'impatience
C'est tout un peuple qui réclame du pain
Vas-y sans peur, tente ton expérience
Nous sommes là pour faire taire les coquins
Vas-y Léon
Défend ton ministère
Vas-y Léon
Faut qu'Marianne ait raison
Car Marianne est une meunière
Et les ailes de son moulin
Doivent tourner pour les prolétaires
Pour qu'les gueux ne crèvent plus de faim
C'qui faut Léon, c'est la paix dans le monde
Commençons donc à la faire chez nous
A bas l'canon, a bas l'canon qui gronde
Il faut qu'l'amour nous donne rendez-vous
Vas-y Léon
Défend ton ministère
Vas-y Léon
Faut qu'Marianne ait raison
Car Marianne est une meunière
Et les ailes de son moulin
Doivent tourner pour les prolétaires
Pour qu'le peuple ne manque plus de pain
C'qu'il faut Léon, secourir la vieillesse
Pas de médaille, mais du feu et du pain
Repos aux vieux, afin que la jeunesse
Puisse travailler, et n'plus tendre la main
Vas-y Léon
Défend ton ministère
Vas-y Léon
Faut qu'Marianne ait raison
Car Marianne est une meunière
Et les ailes de son moulin
Doivent tourner pour les prolétaires
Pour qu'les gueux ne crèvent plus de faim
C'qu'il faut Léon, montrer qu'la République
Ne peut pas vivre sans la liberté
Sans liberté, rien de démocratique
Sans liberté, pas de fraternité
Vas-y Léon
Défend ton ministère
Vas-y Léon
Faut qu'Marianne ait raison
Car Marianne est une meunière
Et les ailes de son moulin
Doivent tourner pour les prolétaires
Pour qu'le peuple ne manque plus de pain
Publié le
Omar Batawil, un jeune homme de 18 ans qui critiquait le fondamentalisme religieux sur Facebook, a été assassiné à Aden. Sa mort rencontre un écho inattendu à travers le monde arabe.
Assassinat du jeune Omar Batawil à Aden à cause de ses critiques de l’extrémisme religieux”, titre le site yéménite Shabwaahpress, qui indique que “son cadavre a été retrouvé dans la rue”, lundi 25 avril. Il a été tué de deux balles dans la tête.
“Ses critiques de la religion sur Facebook lui avaient déjà valu des menaces de mort”, explique un autre site yéménite, Oyoun Al-Khaleej.
“Depuis, il est devenu une figure emblématique pour une jeunesse de plus en plus nombreuse qui en a marre des hommes de religion, non seulement au Yémen, mais aussi en Egypte, en Irak, au Maroc, au Liban et ailleurs. La photo de son cadavre, jeté dans la rue, le sang ruisselant de sa tête, a été largement reprise sur les réseaux sociaux”, et notamment sous le mot-dièse à son nom sur Twitter, rapporte le journal libanais Al-Akhbar.
Dans un de ses derniers messages sur son compte Facebook, Omar Batawil avait écrit :
Nous écrirons jusqu’à détruire ces histoires à dormir debout dans vos têtes, qui rendent nos vies invivables et détruisent nos pays. […] Nous écrirons jusqu’à ce que nous puissions tous vivre en paix, dans l’amour et en liberté.”
Egalement partisan d’un Yémen du Sud indépendant, il dénonçait surtout l’emprise des fondamentalistes, et notamment de l’organisation Etat islamique, sur la ville d’Aden depuis la guerre qui oppose les rebelles houthistes à la coalition arabe menée par l’Arabie Saoudite.
U.R.S.S. : vivre avec la pénurie
La pénurie en U.R.S.S., on a beau être habitué, cela étonne toujours. Après une journée de chasse dans les magasins soviétiques, on ne rentre jamais bredouille...en anecdotes.
Affolement général au "Monde des enfants", à Moscou. La rumeur s'est répandue comme une traînée de poudre: "Des poussettes pliantes ont été livrées". Moscou n'en avait pas vu depuis six mois!
Pourtant la joie des mères se transforme en colère: les poussettes sont bien pliantes. Il y a en a cent ou deux cents...mais toutes sont prévues pour des jumeaux!
Une autre rumeur enflamme le magasin: on a reçu des manteaux au troisième étage. Chacun s'y précipite, une file se forme qui déborde dans les escaliers. Ils sont des dizaines et des dizaines à attendre, dont seuls les premiers sont servis: on ne déballe la marchandise qu'à petites doses, jour par jour.
Dans un autre quartier, c'est la poudre à lessive qui fait courir les Soviétiques. Interdiction d'emporter plus de cinq paquets par personne, en quelques minutes le rayon est dévalisé et, jusque dans la rue, on vous attrape par la manche: "C'est une bonne marque, où l'avez-vous trouvée?" Mais ici, plus qu'ailleurs, pas question d'échanger votre lessive contre une autre denrée rare.
Tout et n'importe quoi. On achète tout et n'importe quoi au hasard des arrivages et selon la saison. Car il y a en U.R.S.S. des "saisons" pour tout; pas seulement pour les fruits et légumes.
Ainsi la saison des patins à glace c'est l'étét, et celle des patins à roulettes l'hiver. Le comble était cette réflxion d'une Soviétique expliquant à un Occidental: "Ne cherchez plus de table de télévision, ce n'est pas la saison".
L'hebdomadaire soviétique "La Gazette littéraire" vient de défier le diable en demandant à un correspondant en province d'acheter une brosse à dents. Cela a pris une journée entière, et encore n'a-t-il trouvé qu'une brosse pour un enfant, et qui n'a pas résisté au premier lavage.
On pourrait multiplier à l'infini ce genre d'anecdotes tout en se défendant de faire de l'antisoviétisme: à Moscou, c'est la vie de tous les jours.
Mis à part la vodka et le pain, pratiquement tous les articles disparaissent pendant des semaines ou des mois, pour des raisons obscures. Le tout est de s'organiser: le Soviétique est le champion du stockage et du troc, mais aussi du marché noir. Ici, le spéculateur est le sauveur. On sacrifiera un salaire pour un jean, des livres, des diques, des meubles, des couches pour le bébé, des médicaments pour le grand-père et une roue de secours pour la voiture.
Dans cette société de pénurie on se sent forcément infirme un jour ou l'autre, comme ce grand invalide de guerre de Léningrad qui n'a pas pu sortir de chez lui pendant un an, la soupape grillée de sa voiture étant totalement introuvable en U.R.S.S. Certains étrangers de Moscou, possédant un véhicule russe, en arrivent à ce paradoxe: ils commandent en Occident leurs pièces de rechange estampillées "Fabriqué en U.R.S.S.".
Le président Léonid Brejnev ayant reconnu au dernier congrès du parti communiste que l'Etat est incapable de remplir les magasins, les autorités doivent fermer les yeux sur bon nombre de trafics nés de la pénurie. Le journal "Biélorussie soviétique" a déploré, au premier jour du printemps, que la milice elle-même avoue son impuissance face au marché noir. D'ailleurs n'a-t-on ps vu à Moscou des miliciens demander à des étrangers de leur vendre leur landau?
Parce que les magasins d'Etat sont souvent vides, la population s'adresse au spéculateur. Les marchés aux oiseaux tellement populaires en U.R.S.S. sont souvent de véritables marchés aux puces, en contradiction flagrante avec la loi socialiste. Les particuliers y tiennent commerce au grand jour. Certains portent même plusieurs manteaux les uns sur les autres, qu'ils vendent au fur et à mesure. Leur prix est de trois à vingt fois supérieur à ceux des magasins d'Etat, où on ne trouve souvent que l'étiquette. Question de choix.
M. Brejnev a promis que les choses s'amélioreront au cours des cins prochaines années, sans pour autant annoncer l'abondance.
Approvisionner les magasins soviétiques n'est, en effet, pas une petite affaire. Cela implique d'abord une réorientation d'une économie où le consommateur n'a pas bonne presse. Ensuite une refonte complète de la distribution, totalement fantaisiste. La presse officielle nus dit qu'on trouve facilement des manteaux de fourrure sur la mer Nore et des maillots de bain en Sibérie, mais rarement le contraire. Enfin il faudrait changer quelques mentalités.
Une caricature publiée par l'hebdomadaire satirique "Crocodile" a assez bien résumé le problème. On y voit un vendeur annonçant l'arrivée de cent parapluies: "Cinquante ont été mis de côté par la direction, prévient-il. Vingt sont destinés au marché noir, dix-neuf ont été retenus par le personnel et le dernier est en vitrine."
Patrick MENEY
La Nouvelle République, Jeudi 16 Avril 1981.
Plus que deux mois avant le Grand Départ de la Grande Boucle!
Normandie, Manche, Mercredi 18 Novembre 2015.
Symboliquement, le compteur a été lancé le 2 juillet 2015.
Le libéralisme pur du XIXème sicèle : et pourquoi pas faire travailler les enfants; on gagnerait davantage en productivité et on serait encore meilleur das la concurrence mondiale!
Royaumont, Décembre 2014.
Alexandre de Juniac a été le patron d'Air-France KLM de 2011 à avril 2016. Sa présidence aura notamment été marquée par un très dur conflit social en 2014, ainsi que par "l'affaire de la chemise du DRH" fin 2015, signe de l'abensce de dialogue social serein dans l'entreprise, ex-fleuron industriel français.
NS: surveillez-bien l'assistance, parmi elle se trouve un certain Pierre G., portant un pin's jaune "1 million d'emplois".
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)