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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
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Les Dossiers D'antan...

18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 09:26
La Nouvelle République, Février 1981.

La Nouvelle République, Février 1981.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:46

France 3, le 19/20, 14 Décembre 1995.

La Bosnie, 20 ans après Dayton : le pays reste divisé. Les jeunes ne pensent qu'à partir

 

LE PLUS. La paix en Bosnie a vingt ans. Le 14 décembre 1995, les accords de paix de Dayton étaient signés à Paris, après des années de conflit et des semaines de négociations. Un accord qui consacre l'intégrité de la Bosnie mais divise cette dernière en deux entités. Vingt après, où en est ce pays ? Éclairage de Loïc Tregoures, doctorant en sciences politiques, spécialiste des Balkans

Il y a vingt ans, le 14 décembre 1995, Paris accueillait la signature des accords de Dayton, qui mettaient fin à la guerre en Bosnie-Herzégovine.

La paix en Bosnie a donc vingt ans, à condition de considérer la paix dans son sens négatif d’absence de conflit armé, et d’oublier pourquoi ce conflit a eu lieu et qui en sont les responsables, par delà une folklorisation ethniciste des belligérants aussi absurde intellectuellement que dévastatrice politiquement.

Seulement, ce qui a été présenté comme un success-story du peace-building, au point même de servir de modèle à certains apprentis mécaniciens de la paix en Syrie, ne trompe plus personne depuis longtemps.

 

Un pays qui reste profondément divisé

 

De fait, les accords de Dayton, parce qu’ils ont entériné le nettoyage ethnique, ont créé un monstre institutionnel avec 14 gouvernements, autant de Premier ministres et plus d’une centaine de ministres pour moins de 4 millions d’habitants.

Or, ce système ne peut pas structurellement se réformer par lui-même car les clés de l’accord ont été données à ceux-là même qui ont provoqué la guerre et qui sont toujours aujourd’hui en situation de rente économique et politique grâce à ces accords.

Cela a permis la construction d’un puissant système de clientélisme, avec une fonction publique pléthorique, qui assure aux partis nationalistes bosniaques, croates, et serbes de ne jamais être inquiétés ni être tenus pour responsables de leurs actes.

Ainsi, dans un pays où les séquelles psychologiques des parents sont si dramatiquement négligées, une génération de jeunes a grandi après 1995 dans un système scolaire divisé, dans lequel on apprend trois versions différentes de l’histoire ancienne et moderne, dans lequel on ne rencontre jamais l’autre.

Personne n’est donc d’accord sur ce que signifie la Bosnie, historiquement, géographiquement, politiquement et philosophiquement, et le système scolaire ne fait que reproduire et aggraver cette impasse.

 

Avoir 20 ans en Bosnie, c’est chercher à partir

 

Avoir 20 ans en Bosnie, c’est être confronté à la corruption à l’université, c’est servir des cafés comme unique opportunité de travail alors que le chômage des jeunes dépasse 60%. Avoir 20 ans en Bosnie, c’est chercher à partir à tout prix, ou bien accepter de s’accommoder du système politique pour obtenir un poste de fonctionnaire.

En somme, comme le dit le chercheur Vlado Azinovic, avoir 20 ans en Bosnie, c’est parfois trouver plus rationnel d’aller faire le djihad pour se sentir exister que de rester en Bosnie sans la moindre chance de se réaliser.

Qu’on ne s’y trompe pas. Quoi qu’en disent les dirigeants serbes de Bosnie, personne n’a intérêt localement à sortir d’un système qui les nourrit. Personne dans la communauté internationale ne permettra non plus un éclatement du pays.

L’Union Européenne a répété que la Bosnie avait une vocation européenne, ce que conteste la Russie, mais sait très bien qu’une future intégration ne peut passer que la réforme d’un système institutionnel auquel personne ne veut plus toucher de peur de sauter dans l’inconnu. Dès lors, chaque acteur politique, local et international, se maintient dans son propre confort d’un "jusqu’ici tout va bien", et que demain c’est loin.

 

Un système institutionnel et politique verrouillé 

 

Et quand les citoyens bosniens, dans une posture fermement anti-nationaliste, osent se révolter comme en février 2014, on leur oppose à Bruxelles et ailleurs une prétendue stabilité qui n’est que le masque d’un renoncement volontaire à toute forme de véritable démocratie dans ce pays qui étouffe.

Prétendre que les citoyens de Bosnie peuvent prendre en charge leur propre destin par leur vote à l’intérieur d’un système institutionnel et politique si verrouillé est une illusion. Il n’y a pas d’autre issue que de prendre à revers le système, par le bas grâce à des mobilisations populaires comme en 2014, et par le haut grâce à un réinvestissement de la communauté internationale.

Il n’y a certes aucune solution simple, mais personne ne peut prétendre aimer et aider ce pays et se satisfaire que personne ne se tire plus dessus après 20 ans. En attendant, quand on a 20 ans en Bosnie, on ne fête pas Dayton, on le fuit.

 

Le Plus, Le Nouvel Observateur, Mardi 15 Décembre 2015.

 

Explications des accords de Dayton: un pays, deux peuples séparés.

France 2, 20h, 14 Décembre 1995.

Des origines lointaines pour un conflit "récent"

Le dessous des cartes, Arte, vers 2006-2007.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 08:35
Jean-Marc Bosman. Illustration prise sur OldSchoolPanini.com

Jean-Marc Bosman. Illustration prise sur OldSchoolPanini.com

L'arrêt Bosman, de la libération à l'aliénation

La libre circulation imposée par la Cour européenne le 15 décembre 1995 devait rendre leur liberté aux footballeurs. Mais les clubs ont rapidement contourné la loi pour démultiplier les transferts.

Le 15 décembre 1995, à Luxembourg, la Cour de justice des communautés européennes donne raison au joueur belge Jean-­Marc Bosman dans la bataille judiciaire qui l’oppose à son ancien club, le RCF Liège, et à l’UEFA (Union des associations européennes de football). L’arrêt Bosman permet aux footballeurs d’être libérés à la fin de leur contrat et autorise leur libre circulation en Europe. «Nous avons sorti le champagne, c’était une grosse victoire, se rappelle le Néerlandais Theo Van Seggelen, secrétaire général de la Fifpro, le syndicat mondial des footballeurs. Nous avons pensé: “Maintenant, le monde du football va changer.” Mais vingt ans après, je dois avouer que c’est encore pire qu’avant.» Pourtant, Theo Van Seggelen a d'abord cru à la naissance d’un football où les joueurs seraient rois: «Dans les deux premières années, les salaires ont plus que doublé pour les meilleurs joueurs. Les joueurs, à la fin de leur contrat, pouvaient désormais choisir leur club. Et les clubs, qui craignaient de perdre leurs joueurs, ont signé des contrats de plus long terme. Cela a offert plus de stabilité aux footballeurs.»

Si les salaires grimpent, c’est aussi que, depuis le début des années 1990, les grands championnats ont ouvert les bras à la télévision payante. «La conjonction de deux facteurs, juridique et économique, amène une concentration de talents et des inégalités de plus en plus fortes», analyse Raffaele Poli, responsable du Centre international d’étude du sport (CIES). Les clubs les plus riches profitent de la libéralisation et la part de joueurs étrangers dans les cinq championnats majeurs passe de 14,7 % en 1995 à 35,6 % en 2000. L’arrêt Bosman joue un rôle d’accélérateur de la mondialisation des transferts et de l’explosion des indemnités. «Personne n’a anticipé la spéculation qui allait dénaturer le système des transferts», estime Raffaele Poli.

Le système devient «hyper-spéculatif» et profite surtout à une «petite élite» de joueurs, de dirigeants et d’intermédiaires, note le chercheur. Pour Luc Misson, l’ancien avocat de Jean-­Marc Bosman, les excès de ces dernières années tiennent au fait que la Cour de justice n’a posé aucune règle de concurrence dans son arrêt. «Il aurait fallu veiller à ce qu’il n’y ait pas d’abus de positions dominantes de la part de certains clubs ni des accords qui faussent la concurrence. (…) On ne peut pas laisser les entreprises faire entre elles ce qu’elles veulent. Les clubs ont fait ce qui les arrangeait, et les plus gros sont arrivés à dominer un marché mondialisé à leur profit.»

Pour freiner la spéculation, la Commission européenne, la FIFA et l’UEFA se mettent pourtant d’accord en 2001 sur un certain nombre de règles. Les joueurs de moins de 28 ans bénéficiaires de longs contrats devront effectuer au moins trois saisons consécutives dans le même club avant de le quitter – deux saisons pour les plus de 28 ans. S’ils quittent leur club avant, une indemnité est fixée en fonction de critères objectifs (salaires restant, statut international, etc.). Ces règles seront vite détournées par les clubs. Les footballeurs deviennent de vrais nomades. En 2014, un joueur restait, en moyenne, deux ans et demi dans le même club, une durée qui baisse chaque année. Très peu de joueurs vont au terme de leur contrat, leurs clubs les poussant à les renouveler régulièrement pour s’assurer une indemnité de transfert.

 

Yann BOUCHEZ

 

15 Décembre 2015. Pris sur letemps.ch

Un rappel du contexte. En effet, 1995 marque une césure totale dans le football en Europe créeant une sorte de ligue fermée pour les clubs les plus riches.

 

Il y a 20 ans, l'arrêt Bosman

Le 8 août 2010, le joueur belge Jean-Marc Bosman, en conflit avec son ancien club, saisissait le tribunal de Liège. Le début d'une affaire qui allait bouleverser à jamais le paysage footballistique.

 
D'abord, le rappel des faits. En 90, Jean-Marc Bosman est un anonyme joueur belge évoluant depuis deux saisons au RFC de Liège contre un salaire mensuel de 120 000 Francs belges (3 000 euros). En fin de contrat, le club lui propose une prolongation de 4 ans contre une méchante baisse de salaire. Pas fou, le joueur refuse et entre en contact avec l'US Dunkerque, de l'autre côté de la frontière. Dans un premier temps, les deux clubs s'entendent sur un prêt payant avec option d'achat, mais finalement, Liège se rétracte et refuse le transfert. Bosman, sans club et exclu de toute compétition, saisit alors le tribunal de première instance de Liège, le 8 août. Il demande la suspension du système de transfert de l'époque (qui oblige un joueur en fin de contrat à demander une autorisation de départ, contre indemnité). A cette première demande en justice s'ajoutera plus tard la remise en cause du système de quota existant alors, qui interdisait aux clubs européens de compter dans ses rangs plus de trois joueurs étrangers ressortissants de la Communauté européenne.

Cette plainte aboutira cinq ans plus tard, le 15 décembre 95, à l'Arrêt Bosman, une jurisprudence permettant d'une part aux joueurs en fin de contrat d'être définitivement déliés de leur précédent club, d'autre part aux clubs de compter dans leurs effectifs autant de ressortissants de l'Union Européenne qu'ils le souhaitent. C'est la fin de l'exception sportive : le joueur de football est désormais considéré comme un travailleur et peut librement circuler au sein de l'Europe. La libéralisation du foot pro est en marche. Les conséquences, maintenant. Elles sont énormes, irrémédiables. D'abord, les effectifs des clubs vont être bouleversés. Avec des vainqueurs - les clubs issus des championnats économiquement compétitifs - et des perdants - les autres. La mobilité internationale des joueurs va devenir la règle, de même que l'inflation du montant des transferts et des salaires.

Un exemple flagrant ? Mai 1995, dernière finale de la C1 d'avant l'Arrêt Bosman. C'est le triomphe de l'Ajax, avec une équipe hollandaise presque exclusivement constituée de locaux formés au club. L'Ajax est un modèle de club pour qui l'Arrêt Bosman a fait mal, très mal. Seedorf, Kluivert, les De Boer, Reiziger, Davids and co, tous les cadres et les grands espoirs de l'équipe finiront par partir vers des championnats plus attractifs. Idem pour la génération suivante : Sneijder, Van Der Vaart, Babel, etc. 1995 est un chant du cygne. Pas forcément pour des clubs misant sur la formation - l'actuel FC Barcelone est la preuve que ça fonctionne encore - mais pour les clubs des «  petits  » championnats, incapables financièrement et sportivement de conserver leurs meilleurs éléments. L'Arrêt Bosman a eu le mérite de libérer les joueurs, mais il a surtout accéléré le phénomène d'individualisation en football.
La fin des années 90 et les années 2000 confirmeront ainsi le lent déclin du championnat hollandais, mais également belge et dans une moindre mesure français, sans parler de l'Europe de l'est. Elle est bien loin l'époque où l'Etoile Rouge de Belgrade, le Steaua Bucarest, Bruges ou Malmö disputaient la finale de la C1. En quinze ans, l'élite européenne s'est considérablement resserrée et la compétition reine a perdu en diversité. Une tendance accentuée par la réforme de la Champion's League et qui permet aux championnats les plus forts d'aligner jusqu'à quatre de leurs clubs en compétition.

L'Arrêt Bosman a également eu pour conséquence une internationalisation des effectifs. On peut par exemple citer l'Arsenal de Wenger, qui s'est servi à fond de cette réforme pour se révéler à l'échelle nationale et européenne, grâce notamment à sa forte délégation française et... hollandaise. Quitte à en oublier les joueurs locaux, qui ont quasi disparu de l'effectif. Arsenal est un cas extrême mais qui reflète une tendance générale qu'on retrouve même dans les divisions inférieures, même dans les petits championnats. Il n'est désormais plus rare de retrouver dans d'obscurs clubs grecs ou roumains des joueurs français ou portugais barrés dans leur pays ou tentés par une carrière de baroudeur.

Autre conséquence importante enfin, elle concerne les sélections nationales. Exemple : la grande réussite des Bleus période 98 - 2000 est à mettre en lien direct avec l'exode de ses meilleurs joueurs dans de grands clubs européens, emmagasinant ainsi expérience et culture de la gagne (alors qu'au même moment les clubs français reculaient de la scène européenne). A l'opposé, la sélection anglaise depuis une dizaine d'années, incapable de bien figurer dans de grandes compétitions et devant composer avec des joueurs issus de clubs de seconde zone (West Ham, Aston Villa, Everton, Tottenham), tandis que leurs quatre clubs majeurs, composés majoritairement d'étrangers, trustent les matchs d'honneur de la C1. On pourrait citer d'autres conséquences - perte d'identité des clubs, désamour et fossé se creusant avec les supporters ultras, évolution des mentalités du joueur, importance accrue du rôle de l'agent dans la sphère footballistique... L'Arrêt Bosman n'est bien sûr pas la cause de tous les maux actuels du football moderne, mais il en est à n'en pas douter un facteur déterminant, un catalyseur. Joyeux anniversaire.
 
So Foot, Dimanche 8 Août 2010.

Pour conclure, voici l'arrêt rendu par la Cour de Justice de l'Union Européenne le 15 décembre 1995 qui va tout changer, ce fameux arrêt Bosman tant évoqué par beaucoup que peu ont lu ne serait-ce qu'une fois.

LA COUR

statuant sur les questions à elle soumises par la cour d'appel de Liège, par arrêt du 1er octobre 1993, dit pour droit:

1)
L'article 48 du traité CEE s'oppose à l'application de règles édictées par des associations sportives, selon lesquelles un joueur professionnel de football ressortissant d'un État membre, à l'expiration du contrat qui le lie à un club, ne peut être employé par un club d'un autre État membre que si ce dernier a versé au club d'origine une indemnité de transfert, de formation ou de promotion.

 

2)
L'article 48 du traité CEE s'oppose à l'application de règles édictées par des associations sportives selon lesquelles, lors des matches des compétitions qu'elles organisent, les clubs de football ne peuvent aligner qu'un nombre limité de joueurs professionnels ressortissants d'autres États membres.

 

3)
L'effet direct de l'article 48 du traité CEE ne peut être invoqué à l'appui de revendications relatives à une indemnité de transfert, de formation ou de promotion qui, à la date du présent arrêt, est déjà payée ou est encore due en exécution d'une obligation née avant cette date, exception faite pour les justiciables qui ont, avant cette date, engagé une action en justice ou soulevé une réclamation équivalente selon le droit national applicable.
 
Vous pouvez retrouvez l'intégralité des "considérants" qui ont abouti à ce jugement sur le site europa.eu
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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 09:00
Le joyeux casse-tête de la circulation automobile de la Place d'Armes en 1965
Le joyeux casse-tête de la circulation automobile de la Place d'Armes en 1965

De nombreux sondages et enquêtes l'ont prouvé: les Poitevins placent en tête de leurs préoccupations le problème de la circulation dans leur ville. C'est pourquoi la véritable "table ronde" qui s'est tenue l'autre soir à l'hôtel de ville sous la présidence de M. Pierre Vertadier, relevait une importance particulière.

Première question inscrite à l'ordre du jour, et certainement une des plus urgentes: la circulation place Leclerc, qui, déjà très difficile, va se trouver accrue de façon importante avec l'ouverture du grand magasin en construction.

Une décision a été prise: construire des passage souterrains pour la circulation des piétons. Le maire a indiqué à ce sujet que ces passages seraient dotés de vitrines d'exposition, cabine téléphonique et W.C. Il a dit aussi que les travaux seraient poursuivis activement et la mise en place achevée au cours de l'hiver prochain.

 

Faire un choix

Mais il a aussi les véhicules dont le nombre ext en constante augmentation. L'état de fait actuel c'est certain, ne satisfait personne et depuis longtemps il était question de la modifier. Mais si tout le monde est d'accord sur le principe, les avis divergent sur les solutions à adopter. C'est pourquoi nous pensons utile de revenir sur cette délicate question qui a occupé une large place des débats de l'autre soir et de tenter, à l'aide de croquis et de schémas de faire le point de la question.

Comme d'autre part le maire a indiqué que les différentes solutions possibles seraient expérimentés à tour de rôle pendant un certain temps, nos lecteurs pourront ainsi juger sur plan avant de le faire sur le terrain lui-même.

 

Deux grandes tendances mais plusieurs solutions possibles

Deux grandes tendances paraissent s'affronter: d'abord celle que nous qualifierons de "classique" ou de "traditionnelle" et qui voudrait, tout bonnement, voir établir autour de la place Leclerc le sens giratoire normal et complet; quitte à améliorer par les passages souterrains, des passages protégés et peut-être certains feux destinés à régulariser la circulation des rues adjacentes.

Ensuite, celle dite des "trois feux" et qui consiste très schématiquement à installer des feux de signalisation en trois points cruciaux: extrémité de la rue Carnot devant la bijouterie Daleau; angle de la place Leclerc devant le théâtre; rue Victor-Hugo au niveau du C.I.O. Et, bien entendu à en jouer pour régler le passage des véhicules.

La première tendance - celle des "traditionnalistes" -  n'appelle pas de longs commentaires. Déjà expérimentée lors de certains travaux, elle a fait ses preuves alors. La suppression des trolley-bus devrait encore la renforcer.

La seconde, celle des "trois feux", est plus complexe car elle offre trois possibilités, autrement di trois solutions. Les croquis que nous donnons avec cet article essaient de les présenter le plus clairement possible. Rappelons-les cependant.

 

Hypothèse N°1 - Les feux théâtre et rue Victor-Hugo fonctionnent simultanément. L'obligation faite actuellement aux véhicules débouchant rue Victor-Hugo de tourner à droite est maintenue et ils devront faire le tour de la place s'ils se rendent rue de la Marne. Lorsque ces deux feux sont au rouge, celui de la rue Carnot est au vert libérant le trafic qui s'écoulerait vers la rue Lebascle ou directement vers la rue Victor-Hugo ou la rue de la Marne.

Dans la situation inverse (rue Carnot au rouge), les véhicules arrivés devant le théâtre se dirigeraient soit vers la rue de la Marne, la rue Victor-Hugo ou la rue Carnot. Ceux venant de la rue Victor-Hugo tourneraient à droite comme indiqué plus haut.

Le temps d'ouverture des feux serait fixé compte tenu du volume de circulation.

 

Hypothèse n°2 - Ils fonctionnent succéssivement. Pas de changement pour les véhicules débouchant  de la rue Carnot ni pour ceux qui arrivent devant le théâtre par la face nord de la place.

Par contre, les véhicules débouchant de la rue Victor-Hugo pourront alors gagner directement la rue de la Marne.

Ce système allongerait sans doute l'arrêt, mais le rapport estime que ce ne serait gênant qu'aux heures de pointe et une commande manuelle permettrait en cas de nécessité, de dégager le point le plus encombré.

 

Hypothèse n°3 - Maintien des feux actuels. Lorsque les premiers seraient au vert, les seconds seraient au rouge.

Les véhicules attendant le passage au niveau de la Pharmacie Centrale pourraient être stoppés entre le magasin du Printemps et le terre-plein de la place, de même que sur les voies de la chaussée élargie qui relie la rue des Grandes-Ecols à la façade du théâtre.

Le dégagement à droite vers la rue de la Marne serait constamment autorisé ainsi que la flèche verte permettant de gagner directement le rue Victor-Hugo.

En ce qui concerne les véhicules arrivant de la rue Victor-Hugo l'obligation serait également maintenue.

Quant à ceux qui déboucheraient de la rue Carnot, ils ne seraient stoppés par aucun feu mais devraient obligatoirement tourner à droite en direction de la rue Lebascle.

C'est au fond le sens giratoire traditionnel.

Le joyeux casse-tête de la circulation automobile de la Place d'Armes en 1965

Il faudra des aménagements

 

Quelle que soit la solution adoptée, des aménagement seront nécessaires. Certains sont déjà en cours, telles les trois voies sur la chaussée, face nord de l'hôtel de ville.

D'autres sont prévus tels:

- Les cars de transports urbains s'arrêteraient désormais rue Claveurier et non plus devant la Société Générale.

- L'aménagement de trois voies rue Victor-Hugo, deux utilisées en direction de la place, la troisième en direction de la préfecture.

- Modification possible des entrées et sorties du parking central de la place Leclerc.

- Installation de passages protégés pour piétons.

- Modification des arrêts des autobus.

- Panneau indicateur en directions de Limoges, Châteauroux, hôtel de ville à l'entrée de la rue Saint-Nicolas, pour les véhicules venant de la rue de la Tranchée.

Voilà les données essentielles du problème. Seuls la mise en place et l'essai des diverses solution proposées permettront de faire un choix logique et efficace.

 

Centre Presse, début Septembre 1965.

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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 13:21
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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 09:27
Un appel à la solidarité des Poitevins
Poitiers : le SPA appelle à l'aide pour les rescapés du "chenil sauvage"
C’est un appel de détresse que lance le SPA de Poitiers pour sauver 24 chiens de chasse.
 

Après une décision de justice, 24 chiens de race Anglo-Français ont été placés au refuge SPA de Poitiers et leur état est très alarmant. Pris en charge par des bénévoles, ils ont reçu des soins vétérinaires et des bains pour ôter les excréments dont ils étaient couverts. Âgés de 1 mois ½ à 7 ans, mâles et femelles, amaigris à l’extrême, ils portent de nombreuses cicatrices. Certains animaux sont hospitalisés.

Pour sauver ces chiens, le refuge SPA a besoin de vaccins, d’antibiotiques et de nourriture car tous sont très dénutris et rongés par les vers, indique l'association. Des soins vétérinaires conséquents sont en cours et un suivi sanitaire important a été mis en place. Face à cette situation, le refuge fait appel à la générosité des Poitevins car leur prise en charge va nécessiter un investissement important.

 Amaigris, ces animaux sont plus sensibles au froid. Un appel est lancé également pour des dons de couvertures ainsi que des duvets, sacs de couchage, vieux pull, manteaux, blousons, dessus de lit, serviettes éponge, polaires, etc.

 

> Dons (déductibles des impôts) à adresser par chèque : Refuge SPA, Opération « Sauvetage Anglos », La Grange des Prés, rue de la Poupinière, 86000 Poitiers. Tel. 05.49.88.94.57.

Stéphane Delannoy
Centre Presse, Jeudi 10 Décembre 2015.
 
Un grand merci à Demoiselle R. pour m'avoir tranmis cette info.
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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 08:12

FR3 Poitou-Charentes, 11 Décembre 1984.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 09:05

En allant au Four Corners!

Capture d'écran de Breaking Bad (S04, E06)

Capture d'écran de Breaking Bad (S04, E06)

C'est le seul point des Etats-Unis (mais pas du monde, vu qu'il y en a aussi un recensé au nord du Canada) où les frontières de quatre états se croisent. Le point se trouve sur le plateau du Colorado (région désertique) et une plaque en granite posée en 1992 marque le point central de la jonction interétatique, fixée par le gouvernement américain en 1868.

 

L'entrée du Four Corners Monument , Capture d'écran de Breaking Bad (S04, E06)

L'entrée du Four Corners Monument , Capture d'écran de Breaking Bad (S04, E06)

L'intersection. Le jeu des touristes est de se prendre en photo sur les 4 états. Capture d'écran de Breaking Bad (S04, E06)

L'intersection. Le jeu des touristes est de se prendre en photo sur les 4 états. Capture d'écran de Breaking Bad (S04, E06)

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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

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http://images.forum-auto.com/mesimages/64646/80.JPG
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