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Les Dossiers D'antan...

30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 09:31

Un peu par hasard, je suis tombé sur une enquête de l'excellente emission "Secrets d'Info" de France Inter (vendredi 19h20) consacrée à l'épuisement dont souffrent les agents de police à la suite de la mise en place de Vigipirate. Là où c'est d'autant plus inquiétant, c'est que l'émission date du 25/09/2015.

Ce qui veut dire que là, depuis le 13-Novembre, c'est à des agents cramés, non payés pour les heures supplementaires effectuées, qui doivent "redoubler de vigiliance". Au moins jusqu'au 13 février 2016 (fin de l'état d'urgence), et sans doute même au-delà avec l'Euro 2016 l'été prochain.

Un état de fatigue, d'insuffisance tel que le recours à des agents privés, voire étrangrers (francophones), n'est plus un tabou. Par ailleurs le temps de formation des agents nouvellement et prochainement recrutés est de 1 à 2 ans. Ce qui veut dire que la surveillance du territoire (ainsi que l'exercice des missions de service public) va être compliquée, et que des agents à bout de nerfs auront d'autant plus de risques de commettre des erreurs, des bavures.

Quelques extraits de l'enquête d'Elodie Gueguen, à lire et à écouter ici.

Pinot, simple flic (1984).

Pinot, simple flic (1984).

l'émission du vendredi 25 septembre 2015

Vigipirate : La police à bout de souffle

 

Une enquête d'Elodie Guéguen

C’est l’un des dossiers les plus sensibles actuellement sur le bureau du ministre de l’Intérieur. Comment assurer pleinement la sécurité lors des grands événements prévus dans les prochains mois, comme la conférence climat ou l’Euro 2016 ? Huit mois après le renforcement du plan Vigipirate, en pleine crise des réfugiés qui tentent de passer illégalement les frontières européennes, selon de nombreux spécialistes, il n’y a plus la réserve policière suffisante pour sécuriser de manière satisfaisante des événements de grande ampleur. Et, surtout, les policiers se disent épuisés par leur rythme de travail depuis janvier.

 

Les services de renseignement sont en alerte. Des milliers de manifestants pourraient se réunir à Paris pour tenter de perturber la conférence sur le climat – la Cop 21Un policier, inquiet, confie :

On évoque la présence de Black blocs, c’est certain qu’il y aura de la casse

La Cop 21, qui se tiendra au Bourget du 30 novembre au 11 décembre prochain, va réunir 195 délégations venues du monde entier, 3 000 journalistes et près 35 000 visiteurs quotidiens.

Pour le Premier Ministre, la question de la sécurisation de cet événement est une priorité : 

Aucun enjeu de sécurité ne doit être négligé pour l'organisation de cette conférence de portée planétaire en termes politiques et diplomatiques 

Pourtant, au ministère de l’Intérieur, on s’arrache les cheveux pour savoir où puiser les effectifs nécessaires parmi des forces de l’ordre ultra-mobilisées par le plan Vigipirate.

Des policiers épuisés

Depuis les attentats de janvier à Paris, la prévention du terrorisme est la priorité des priorités pour les forces de sécurité et pour l’exécutif.  François Hollande l'assurait le 14 juillet dernier lorsde la traditionnelle interview présidentielle :

Je ne veux pas que les Français puissent avoir le moindre doute sur le dispositif que nous avons mis en place.  Actuellement il y a 30 000 policiers, gendarmes, militaires qui surveillent les sites. Je sais ce que ça représente pour les personnels, beaucoup de fatigue, beaucoup de renoncement à des droits et notamment pour leurs congés […]

 

Ces policiers, gendarmes et militaires assurent la surveillance de lieux sensibles, des lieux publics comme des écoles confessionnelles ou des résidences de personnalités. Mais pour faire face à cette nouvelle menace qui est perpétuelle et multiformes, il a fallu faire avec les moyens du bord. En l’occurrence avec des effectifs déjà exsangues : la RGPP (révision générale des politiques publiques) ayant entraîné la suppression d’environ 13 000 postes dans la police et la gendarmerie ces dix dernières années. Faute de pouvoir recruter dans l’urgence pour le renforcement du plan Vigipirate, il a été demandé à beaucoup de policiers et de gendarmes de faire une croix sur leurs congés. Une situation intenable. En signe de protestation, des compagnies entières de CRS se font régulièrement « porter pâles » depuis plusieurs mois. Pour le président du CNAPS, le criminologue Alain Bauer, grand connaisseur de la maison police, ce n’est pas du cinéma :

Les arrêts maladie vont se multiplier dans les mois à venir car les forces de l’ordre sont épuisées par cette mobilisation censée être exceptionnelle, mais qui dure dans le temps.

1,3 million d’heures sup’ non payées 

Le problème est que dans ce service d’élite, les policiers seraient en sous effectifs depuis plusieurs années. Les heures supplémentaires se sont accumulées, à tel point qu’on en est arrivé à un chiffre édifiant : 1,3 million d’heures supplémentaires enregistrées, c’est-à-dire pas encore payées ou récupérées. Certains policiers ont jusqu’à 7000 heures à récupérer.

 

La police du quotidien en pâtit

Les policiers mobilisés par Vigipirate seraient aussi lassés comme l'explique Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie Officiers :

Ils ont un sentiment de perte de sens de leur métier. Lorsqu’on a un gilet pare-balles et qu’on passe sa journée devant une synagogue, devant une école et qu’on a l’impression de servir à rien, c’est un peu compliqué.

Et tous les syndicats sont unanimes sur cette question.

 

La mobilisation pour assurer le dispositif Vigipirate, mais aussi le déploiement exceptionnel de sécurité pour faire face à l’afflux de réfugiés – 1 300 policiers sont mobilisés rien qu’à Calais - a forcément des répercussions sur les autres missions de sécurité publique. « La police du quotidien est défaillante », regrette un responsable syndical.

Un gardien de la paix de de Seine-Saint-Denis fait ce constat depuis les attentats de janvier :

Le week-end, dans le plus grand district du département, il n’y a plus qu’un seul véhicule de police secours ! Les autres véhicules sont utilisés pour les missions liées à Vigipirate.

Erwan Guermeur, policier à Bobigny, délégué du syndicat SGP Unité Police évoque même des « interventions ratées » à cause de Vigipirate.

Un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur nous le confirme : la lutte antiterroriste, considérée comme la priorité des priorités, a éclipsé certaines missions de la police sur la voie publique. Pour ce haut fonctionnaire, qui a souhaité garder l’anonymat, la police du quotidien en a pâtit ces derniers mois : 

Après les attentats de janvier, avoue-t-il, nous avons levé le pied sur les contrôles routiers. On ne se déplace plus non plus pour des tapages nocturnes en région parisienne. Les gendarmes le font peut-être encore, mais nous, nous n’en n’avons plus les moyens. Le manque d’effectifs est une réalité que l’on ne peut pas nier.

 

La main tendue au privé

En période de disette, l’exécutif ne peut pas faire d’effort massif pour le budget de la place Beauvau. Alors quelles sont les solutions pour pallier au manque d’effectifs ? En chœur, les syndicats de policiers répondent : « la sécurité privée ». Un discours inimaginable il y a encore quelques années, « Les policiers sont devenus pragmatiques », analyse Alain Bauer. Ils vont devoir déléguer un certain nombre de missions au secteur privé pour se recentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire la lutte antiterroriste, le contrôle de la voie publique et la police judiciaire. Pour plusieurs syndicats, la police doit se délester de certaines « tâches indues » comme le transfèrement de prisonniers, la garde de détenus hospitalisés ou la surveillance de personnes étrangères dans les centres de rétention.

 

Très en vogue sous le précédent quinquennat, l’idée d’un partenariat public-privé plus important n’a pas vraiment la cote place Beauvau. Cependant, faute d’alternative, et avec l’Euro 2016 en ligne de mire, le ministre Bernard Cazeneuve doit s’y résigner et des réunions sur le sujet se sont multipliées ces derniers mois.

Mais, étonnement, le secteur de la sécurité privée observe quelques réticences et pose ses conditions : il n’est pas question pour ses agents de patrouiller sur la voie publique ou d’obtenir des pouvoirs de répression. Encore moins d’avoir un rôle à jouer dans la lutte antiterroriste. Selon Pierre-Antoine Mailfait, secrétaire général de l’USP, l’union des entreprises de sécurité privée :

Nous ne sommes ni armés, ni formés pour ce type de missions. Nous serons très vigilants pour ne pas mettre [nos agents] en porte à faux et ne pas les transformer en cibles potentielles pour des terroristes.

Plus problématique encore que les réserves du secteur privé, il y a le manque d’agents disponibles. Les pouvoirs publics ont estimé à 30 000 le nombre d’agents nécessaires pour sécuriser les enceintes sportives et les hôtels des joueurs pour l’Euro 2016. L’USP répond que le privé ne pourra en fournir que 10 000 environ. Le président du CNAPS Alain Bauer, prévient :

L’exemple de ce qui s’est produit à Londres lors des Jeux Olympiques où l’opérateur anglais s’est effondré au premier jour, et où il a été remplacé au pied-levé par des forces militaires incite à une très grande prudence ! Il faut que les organisateurs [de l’Euro] soient lucides. Ils le deviennent, mais ce n’est pas très rapide

 

Recruter à l'étranger

Pour pallier le manque d’agents - publics comme privés- pour assurer la sécurité lors de la coupe d’Europe de foot, trois options  sont envisagées. La première : faire appel à des réservistes (anciens policiers, militaires ou gendarmes) et leur accorder un droit d’exercer provisoirement le métier d’agent privé. La seconde : recruter à l’étranger en faisant appel à des agents de sécurité francophones. La dernière : délivrer une carte d’exercice provisoire à des personnes qui auraient une formation et une activité réduites pour des missions jugées peu complexes, comme le contrôle des sacs à l’entrée des stades. Quelles que soient les options choisies in fine par le ministère de l’Intérieur, il faudra modifier la législation pour l’Euro 2016.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 09:15

Parce que malgré tout, le Belge reste notre voisin et ami que l'on aime bien charrier...par pure gratuité

Vers la fin du sketch, à deux reprises, il y a une coupure du son où il dit : "on s'est arrêté pour manger chez Jacques Borel ; c'est celui qui a fait ce plat pourri qui est le mien".

Pourquoi cette coupure, je ne saurais le dire. Toutefois sachez que Jacques Borel est l'inventeur du resto-route en France, caricaturé dans le rôle de Jacques Tricatel (Julien Guyomar) dans l'Aile ou la Cuisse (1976). Jacques Borel était e premier synonyme de la malbouffe en France. Son image de marque était tellement dégradée que ses restos-route ont chnagé de nom, une fois évincé du conseil d'administration de sa société.Aujourd'hui ses héritiers sont, entre autres l'Arche, Courtepaille.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 09:15

Le théâtre antique d'Orange a été construit au 1er siècle ap. JC sous le règne d'Auguste, dont on peut voir une réplique de la statue. Pour 9€, vous pouvez déambuler, avec un audio-guide, dans ce joyau d'architecture, dans ce lieu de culture dans lequel chaque été depuis bien longtemps se déroule le festival des "Chorégies d'Orange".

Une brève visite du théâtre antique d'Orange
Le théâtre est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1981.

Le théâtre est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1981.

Une brève visite du théâtre antique d'Orange
Les coursives derrière les tribunes.

Les coursives derrière les tribunes.

Sur la scène, un toît a été posé en 2006.

Sur la scène, un toît a été posé en 2006.

Une brève visite du théâtre antique d'Orange
Une brève visite du théâtre antique d'Orange

Les gradins pouvaient contenir plusieurs milliers de personnes. La répartition s'effectuait par rang social. Les plus riches, les soldats, les personnalités les plus prestigieuses étaient au plus près de la scène, les plus pauvres, la plèbe pouvaient s'installer dans les rangs les plus élevés.

En haut, à droite, on aperçoit le Mont Ventoux, le Géant chauve de Provence.

Le mur extérieur du théâtre: hauteur 36m, longueur 100m.

Le mur extérieur du théâtre: hauteur 36m, longueur 100m.

Orange (Vaucluse), Jeudi 30 Juillet 2015.

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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 08:45
De la friture sur la ligne amicale franco-belge
C’est pas moi c’est lui… Le jeu dangereux de la presse française

Francis Van de Woestyne Lundi 25 Novembre 2015

Un commentaire de Francis Van de Woestyne, rédacteur en chef.

 

Comme une légère rivalité...

Comme une légère rivalité...

La presse française, plus précisément parisienne, se déchaîne ces derniers jours, sur la Belgique. À lire les reportages et éditoriaux, à entendre les émissions matinales, notre pays serait devenu “le berceau du terrorisme européen”, “une fabrique djihadiste”, une “Nation sans État”, “un Belgikistan”…

“Le Monde”, une référence, d’ordinaire nuancée dans ses analyses, fige la Belgique dans un portrait au vitriol. “ Au cœur de l’Europe, la sympathique Belgique est devenue une plaque tournante du djihadisme. Le pays”, écrit l’éditorialiste “doit se ressaisir”. Pour mieux enfoncer ces voisins insouciants, l’auteur rappelle : “ Il aura fallu qu’il connaisse la terrible affaire Dutroux, dans les années 90, pour qu’il réforme enfin sa police et sa justice”.

Nous n’avons évidemment pas attendu qu’une partie de la rédaction du “Monde” débarque à Bruxelles pour dénoncer les failles des services belges dans la lutte contre le terrorisme (voir ici), le laxisme coupable dont avait fait preuve l’ancien bourgmestre de Molenbeek, Philippe Moureaux, le manque de coordination entre les pays européens dans la traque aux djihadistes.

On ne peut évidemment nier que les attentats de Paris aient été décidés en Syrie, organisés en Belgique et perpétrés en France. Mais l’information a ses droits. Oui, il y avait des Belgo-Marocains, parmi les terroristes. Mais il y avait aussi des ressortissants français, vivant en Belgique. S’il est exact que plusieurs auteurs d’attentats sont passés par Bruxelles ou par Molenbeek, d’autres n’ont jamais quitté l’Hexagone sauf pour aller “se former” en Syrie. Des djihadistes, dont Nemmouche, ont été radicalisés dans les prisons françaises. Et Dutroux ? Que vient-il faire là dedans ? Faut-il que l’on reparle de l’affaire d’Outreau ?

La condescendance française n’a pas de limites. “Loin d’isoler la Belgique, il faut l’aider à se protéger et c’est ce que font les services français”, écrit Le Monde. C’est sans doute oublier un peu vite que ce sont les renseignements des services belges et marocains qui ont permis de localiser la planque d’Abaaoud à Saint-Denis. Tiens mais comment est-il parvenu à quitter la Syrie pour revenir à Paris, celui-là ? Il y a une explication : la France s’oppose toujours fermement à toute idée de PNR européen – le fichier des données des voyageurs aériens – lui préférant un PNR national. Et elle continue à refuser tout échange automatique d’informations entre les PNR nationaux. Avec de telles réticences, la traque aux terroristes n’est pas gagnée.

Reconnaissons-le : cet exercice – c’est pas moi, c’est lui…– a quelque chose d’un peu minable. On en est bien conscient. Il y a eu des failles partout. Et il est un peu vain de vouloir sans cesse rejeter la responsabilité des attentats de Paris sur d’autres pays amis. Ce petit jeu est d’ailleurs bien ce que cherche Daech : diviser, diviser diviser. En accablant les Belges de tous les maux, certains commentateurs sont tombés dans le piège tendu.

On le répète. Il n’est pas question ici de gommer certaines responsabilités et réalités belges, les lourdeurs institutionnelles qui peuvent gêner des enquêtes. Mais les critiques seraient plus faciles à accepter si elles venaient d’un État infaillible, un État qui serait un modèle du vivre ensemble et de l’intégration. Si c’était le cas, le FN, parti raciste, xénophobe, anti-européen, ne serait pas le premier parti de France. Mais sans doute les responsables du FN ont-ils été formés en Belgique…

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 11:20
Journée de la lutte contre la violence sur les femmes: les 10 chiffres de la honte
Violences faites aux femmes : l'horreur en 10 chiffres
Par Lucile Quillet | Le 25 novembre 2014

Une femme sur 7 victime de viol. 130 millions de femmes mutilées, excisées. Une sur trois victime de violence... Et les coups qui démarrent souvent à la première grossesse... À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes, les chiffres sont glaçants.

 

Chaque année depuis quinze ans, la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes nous force à regarder le monde à travers les yeux d'une femme. Impossible de ne pas ressentir ce sentiment d'effroi, d'insécurité face à des chiffres intolérables et pourtant toujours d'actualité. En passant en revue les données de l'Unicef, de l'ONU, de la Banque Mondiale et de l'OMS, nous avons dressé un bilan alarmant des violences que subissent les femmes toujours considérées esclaves dans certaines régions du globe. Même lorsque la loi les protège, elles restent les principales victimes des coups et des viols.

Une femme sur trois a déjà été victime de violences dans le monde

L'Organisation mondiale de la Santé a rappelé la semaine dernière dans la revue médicale The Lancet que près de 35% des femmes et filles sont exposées à une forme de violence physique et/ou sexuelle au cours de leur vie. Dans certains pays comme l'Ouganda ou les Samoa, ce sont près de sept femmes sur dix qui ont été victimes d'abus, d'après l'ONU Femmes. 

En France, une femme décède tous les trois jours sous les coups de son conjoint

Près de 216 000 femmes, âgées de 18 à 75 ans, sont soumises à la violence physique et/ou sexuelle de leur ancien et actuel conjoint, qu'il soit mari, concubin, pacsé, petit-ami… La majorité reste muette, pour protéger leurs enfants, leur réputation ou leur vie, par crainte des représailles. Souvent, ces hommes violents possèdent également une emprise psychologique très forte qui plonge leur victime, isolée, dans un climat de peur permanent. Seules 16% d'entre elles déposent plainte, selon les chiffres du gouvernement. 

40% des cas de violences conjugales débutent lors de la première grossesse

Les violences conjugales s'attisent ou débutent particulièrement au moment où le couple attend un enfant. Le conjoint violent ne supporte généralement ni la perspective d'une troisième personne dans le foyer ni le fait que la femme devienne le centre des attentions de l'entourage. Celle-ci, dans un état vulnérable, est moins apte à se défendre. Une situation précaire qui peut pousser certaines femmes à renoncer à leur grossesse. En tout, 23% des demandes d’IVG étaient directement liées à des violences (viols, violence conjugales, violences familiales). Selon Emmanuelle Piet, médecin de protection maternelle et infantile, présidente du collectif féministe contre le viol, «  ces femmes avaient trois fois plus de chances d'accoucher prématurément que la moyenne, une grande proportion d'entre elles (7%) ont accouché à la maison, pas par choix mais par contrainte, un tiers d'entre elles ont reçu des coups sur le ventre et 82% ont subi des violences sexuelles ».

3,6 milliards d'euros par an 

En dehors des conséquences psychologiques et sociales, les violences faites aux femmes coûtent 3,6 milliards d'euros en France, en termes d'aides sociales, de soins et surtout de perte de capacité de production, selon l'évaluation du ministère des Affaires sociales et des Droits des femmes. Pour Caroline de Haas, la fondatrice de l'association Osez le féminisme, la volonté politique d'éradiquer ce fléau reste tiède. A l'inverse, les campagnes de sensibilisation réalisées pour la sécurité routière ont été efficaces. « 12 millions d'euros par an rien que pour la communication, on a formé les gendarmes, on a sensibilisé dans les écoles. Résultat : on est passé de 20 000 à 4000 morts par an ».

7% des femmes seront victimes d'un viol au cours de leur vie

Selon la Banque mondiale, le risque de violence conjugale et de viol est plus fort pour les femmes de 15 à 44 ans que le risque de cancer, d'accidents de la route, de guerre et du paludisme réunis. D'après ses calculs, si l'on ajoute les tentatives de viols, ce sont près de 20% des femmes qui risquent de subir un viol ou une tentative d'agression sexuelle dans le monde. En France, cela concerne 86 000 femmes âgées de 18 à 75 ans, chaque année.

Journée de la lutte contre la violence sur les femmes: les 10 chiffres de la honte
86% des viols ou tentatives sont perpetrés par des proches

Loin du cliché de l'agresseur qui saute sur une fille en jupe tard dans la nuit, l'énorme majorité des agressions sexuelles sont réalisées par une personne connue de la victime : parent, ami, connaissance, ou ancien petit-ami. Dans 38 % des cas, le violeur s'avère être le conjoint. Suite aux viols ou tentatives de viol qu’elles ont subies, seules 10 % des victimes ont porté plainte.

720 millions de filles victimes de mariages précoces

Dans le monde, 720 millions de femmes aujourd’hui mariées l’ont été enfant, soit avant leurs 18 ans, dont 250 millions avant l’âge de 15 ans, selon l'Unicef. Le phénomène des unions précoces touche surtout les continent asiatique et africain. Le Niger compte le plus de femmes mariées avant leurs 18 ans (77%) et le Bangladesh, de mariées de moins de 15 ans. L’Inde, elle, totalise à elle seule un tiers de ces enfants. Moins nombreux, les garçons n'échappent pas au mariage forcé, auquel 156 millions d'entre eux ont été contraints.

15 millions de jeunes filles sont mariées avant 18 ans chaque année

D’ici 2015, quelque 1,2 milliard de petites filles pourraient être mariées de force si des actions ne sont pas entreprises, affirme l’ONG Girls Not Brides. Les filles qui se marient avant l’âge de 18 ans ont plus de chances de vivre dans un climat de violence que les autres. Leurs études, si elles ne sont pas déjà arrêtées, seront raccourcies, et les risques de violences conjugales, grossessse précoce et mortalité maternelle, décuplés. Les grossesses et accouchements difficiles sont la deuxième cause de décès des jeunes filles de 15 à 19 ans dans le monde d'après l'OMS. On compte pas moins de 3 millions d'avortements non encadrés dans cette population chaque année.

 

Le Figaro Madame.

Journée de la lutte contre la violence sur les femmes: les 10 chiffres de la honte
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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 08:24
Pointe du Grouin, Mardi 17 Novembre 2015.

Pointe du Grouin, Mardi 17 Novembre 2015.

Le bienfait de la cigarette électronique, c'est surtout qu'elle permet d'éviter de devoir se débarasser de son mégot, et surtout de ne pas le jeter dans la nature, ou sur la plage (qui ne sait pas retrouver en bord de mer en installant sa serviette à avoir la mauvaise surprise de rencontrer des mégots?).

Sur des lieux splendides, le fumeur peut avoir besoin d'une cigarette pour savourer encore davantage a beauté du paysage. Bon pourquoi pas, même si sans clope on profite tout autant du coin. Mais il vient toujours ce moment fatidique de la fin de cette cigarette et donc du dilemme: que faire de son mégot? Le garder dans sa poche (ça pue), ou le jeter (ben quoi?).

En me promenant la semaine passée du côté de la Pointe du Grouin (Ille-et-Vilaine), j'ai eu la désagréable surprise de voir ces horreurs, qui il faut le savoir, mettront deux ans avant de se détruire, sauf si la nature a décidé par un coup de vent de le faire tomber dans la mer, ce qui mettra davantage de temps encore ou...sauf si la main de l'homme rattrape le mauvais geste du Jean-Michel.

Le Jean-Michel Clopeur n'a pas conscience de son geste simple. Alors voilà a grande échelle, ce que cela représente sur la ville de Paris, l'ensemble d'un an de mégots de clopes jetés sur la voie publique. C'est moche la tour Mégot, ne trouvez-vous pas?

PS: sinon la pointe du Grouin (à proximité de Cancale), ça vaut le détour.

Jean - Michel Faitchier fact 008 : le fumeur de clopes sans-gêne
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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 08:49
Pris sur liberation.fr, Dimanche 22 Novembre 2015.

Pris sur liberation.fr, Dimanche 22 Novembre 2015.

Un grugeur du métro...un grugeur tout court même. Forcément, on y pense tous!

Un voyageur du métro de Paris en 1980. Pris sur fuckyeahjacqueschirac.tumblr.com

Un voyageur du métro de Paris en 1980. Pris sur fuckyeahjacqueschirac.tumblr.com

En fait ce qui est véritablement dégueulasse, c'est de faire son beurre électoral sur le dos des victimes du 13-Novembre.
C'est petit, lâche, minable.

Ce qui me fait peur, c'est qu'elle pourrait bien le mois prochain,se retrouver à a tête de la région Ile-de-France. Pour rappel, c'est cette même Mme Pécresse qui avait proposé un plan "LSD" pour lutter contre...la drogue au lycée. Du répressif, encore et toujours.

 

Le Monde, 5 Novembre 2015.

Le Monde, 5 Novembre 2015.

Gruge pour finir: "Plus c'est gros, plus ça passe", comme l'avouait le mentor de la droite, Charles Pasqua. En y réfléchissant bien, vu le parcours de Monsieur Pasqua (pas la moindre nuit en prison, standing ovation à l'Assemblée Nationale,...), il vaut mieux être grugeur qu'être honnête.

Le Nouvel Observateur, 21 Juillet 1994.

Le Nouvel Observateur, 21 Juillet 1994.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:35

Numéro Un (Les Carpentier), TF1, 24 Septembre 1977.

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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

http://images.forum-auto.com/mesimages/518416/vignette81B.jpg

http://images.forum-auto.com/mesimages/64646/80.JPG
http://www.forum-auto.com/uploads/200511/vignet_1133117787_1979.jpg

http://www.forum-auto.com/uploads/200504/vignet_1114629809_78fa.jpg
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